La confusion générale des élitistes

M. Gérard Bouchard cherche toujours

Le bon peuple sait ce qu'il veut, lui

Tribune libre

M. Gérard Bouchard a tellement peur de déplaire à la moindre minorité (à genoux pauvres pécheurs que nous sommes) ou d'encourir le courroux de l'autorité parentale punitive qu'est la communauté internationale qui nous surveille de près qu'il est devenu le symbole vivant de la confusion intellectuelle des élitistes, confusion dans laquelle il nage comme un homme à la mer perdu dans un brouillard à couper au couteau, mais qu'il n'aurait jamais la volonté de trancher catégoriquement.


Il est là à chercher inlassablement le grand principe directeur, la belle phrase magique et universelle d'application qui saura satisfaire toutes les minorités du monde et qui tiendra compte de tous les cas particuliers imaginables pour les siècles des siècles, amen (oups, les laïques vont me faire retirer ces mots). Il ne faut surtout pas froisser des susceptibilités à la mèche courte; donc, c'est toujours à nous de céder. Toujours à nous de mettre de l'eau bénite dans notre vin.

Mais comme on ne peut satisfaire tout le monde et son père, que diriez-vous, M. Bouchard, de satisfaire plutôt le peuple québécois.

Il sait ce qu'il veut, lui. Respectons sa volonté d'être respecté.
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.

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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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1 commentaire

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    25 mars 2010

    @ R. Labrie:
    En effet, après la fin de la fameuse commission, et la tournée provinciale qui aurait pu être qualifiée de cirque, Gérard Bouchard, le frère de l'autre, semble être dépassé par la réalité...
    Lui qui pensait peut-êre que ce qu'il faisait, accompagné d'un professeur de philosophie de McGill en faveur du multicultralisme, allait servir à arranger les choses!
    Le rapport Bouchard-Taylor prend la poussière, sur une tablette, quelque part...
    On peut se demander, avec du recul, à quoi aura servi l'argent dépensé, pour financer un tel exercice, dont une importante partie aura consisté que à faire publiquement traiter d'intolérants, d'ignares, de «peuple qui ne lit pas», etc, par ce même Bouchard.
    Sa chaire de recherche, à l'Université du Québec à Chicoutimi, loin du véritable débat, est encore la meilleure place, pour cet historien à la réputation surfaite...