Lisée, le politicien téflon

Jean-François Lisée estime que le Parti québécois a «gagné la campagne» et ne croit pas avoir personnellement commis d'erreur

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Tribune libre

Dans le cadre de la Conférence des présidents du Parti québécois (PQ) qui visait à réfléchir sur le bilan du parti aux élections du 1er octobre dernier, l’ex-chef du PQ, Jean-François Lisée, s’est dégagé de toute responsabilité eu égard à l’écrasante défaite de son parti.


À titre d’exemple, même si les critiques de plusieurs participants ont été nombreuses relativement à sa confrontation avec la co-porte-parole de Québec solidaire (QS), Manon Massé, sur la gouvernance du parti, lors du troisième débat des chefs, M. Lisée persiste et signe : «C'était nécessaire, parce que si rien n'était fait, ça aurait été pire».


Jean-François Lisée estime que le Parti québécois (PQ) a «gagné la campagne» et ne croit pas avoir personnellement commis d'erreur, même si le parti a encaissé l'une des pires défaites de son histoire en n’obtenant que 17 % des suffrages et ne faisant élire que 10 députés, Jean-François Lisée ayant lui-même perdu sa circonscription de Rosemont aux mains de Québec solidaire.


En bref, il m’apparaît évident que Jean-François Lisée est le politicien téflon idéal et sans reproche. Et pourtant, même s’il est généralement convenu que les électeurs québécois voulaient se débarrasser des libéraux, n’est-il pas réaliste de penser que le chef du PQ est un des responsables du fait que les électeurs n’ont pas choisi le PQ?




Henri Marineau, Québec





 


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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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1 commentaire

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    19 novembre 2018

    "n’est-il pas réaliste de penser que le chef du PQ est un des responsables du fait que les électeurs n’ont pas choisi le PQ?"...  à moins que le PQ ne soit plus présentable: dénigré et piétiné de tous côtés.  Il a fait tout ce qu'il pouvait, et surtout, ne s'est pas livré en bouc émissaire.  Aux militants, maintenant, de nous offrir le moyen de faire le pays!