Monsieur Tremblay,
En théorie, c'est très beau de professer un nationalisme québécois qui nous mènerait à l'indépendance. En réalité, le nationalisme québécois est à ce point récupéré par les uns et les autres, que l'indépendantisme est totalement marginalisé. Sur le terrain, lors d'une campagne électorale, les différents médias et tous vos adversaires vous jetterons à la face qu'être québécois ce n'est pas ce que vous dites. Que votre définition de la nation québécoise n'est pas la bonne, que votre indépendantisme même n'est pas le bon. Ils vont se servir de leur conception du nationalisme québécois contre la vôtre. Alors comment départager les vrais nationalistes québécois des faux? C'est la confusion assurée, et de cette confusion, ce sont eux qui sortent gagnants.
Pourquoi en est-il ainsi? parce que nous sommes victimes d'une imposture, parce qu'en fait le nationalisme québécois a toujours été de nature territoriale et civique. Le nationalisme québécois nait formellement avec le PQ en 1968. Les dirigeants du PQ avaient pour but de remplacer le nationalisme canadien-français (dont les tenants avaient pourtant opté pour l'indépendantisme lors des États généraux du Canada français en 1967), remplacer dis-je, un nationalisme ethnique par un nationalisme civique. Certes, cela s'est fait graduellement, on a d'abord fait croire que c'était kif-kif, mais 40 ans plus tard, on sait à quoi s'en tenir.
Tout ce qui fondait le nationalisme canadien-français, notre histoire, nos héros, notre culture traditionnelle, nos institutions, nos droits, tout a été déprécié, avili, oublié, (même la langue française fut un temps attaquée : vous souvenez-vous de ce mouvement qui voulait substituer le joual au français?) En conséquence aujourd'hui, l'indépendantisme est une idée désespérément creuse : on en est rendu à croire devoir faire l'indépendance pour mieux promouvoir l'égalité homme-femme ou la protection de l'environnement. C'est ridicule, ça n'a rien à voir.
Nos générations ont été façonnées par la vision péquiste de la nation. Cette vision mène à une impasse et la plus grande difficulté sera de s'en extirper. Pour ce faire, il faut offrir une autre option, réelle, différente, signifiante, reprendre l'identité qui nous a été léguée par nos ancêtres : il faut se dire Canadien-Français à nouveau. C'est la seule façon de s'en sortir, sinon la « majorité francophone » va continuer sa dérive pour finir échouée à chanter avec Stepen Faulkner (Cajuns de l'an 2000) : « Son of gun, aurons-nous du fun dans les bayous! »
Quant au P.I., si vous ne sortez pas de l'impasse, vous allez au-devant d'une cruelle désillusion, comme celle que connut le Parti indépendantiste des années 1980, celui des Monière et Rhéaume.
Bien à vous,
Robert Chevalier de Beauchesne
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15 commentaires
Archives de Vigile Répondre
12 septembre 2009Votre position a bien du sens pour un francophone hors-Québec fédéraliste. Elle serait aussi bien accueillie dans un
Québec des années 1950. Seulement voilà, le Québec a évolué depuis ce temps et la nation québécoise a été officiellement reconnue par la chambre des communes l'an passé. Une nation ne peut se renier elle-même. C'est au francos hors-Québec de se définir au lieu de s'accrocher à la jupe québécoise et ils en sont capables. Les relations entre les deux sociétés resteront, quelque soit le choix que chacun fera, très étroites et très fraternelles.
Archives de Vigile Répondre
21 juillet 2009@ M. Bousquet
Il n'est pas question de divorce. Il est question d'invalider un mariage forcé. La mariée n'a jamais dit OUI au mariage... Nuance !
Elle a son importance ! Cruciale. Si ce peuple avait été consulté, s'il avait dit OUI, alors seulement on pourrait parler de divorce. On ne peut divorcer d'un mariage auquel on n'a pas consenti.
ET, des mariage forcé il y en a. En cas, la pseudo épouse doit prouver les moyens de rassembler ses forces pour contrer l'abus d'autorité de l'abuseur. Pour cela elle doit contrer ses menaces, contrer son chantage qui la ferait seule au monde contre le monde entier, qui la ferait être dans la rue, qui la ferait être menacée dans sa sécurité.
Une fois qu'elle a rassemblé ses forces, que les menaces n'ont plus prises, elle ne doit pas se remarier au monde... Elle doit plutôt d'abord dénoncer l'abuseur, déclarer devant témoin qu'elle a été abusé, forcée à être tenu illégitimement mariée, puisqu'elle n'a jamais consenti au mariage forcé.
Mais c'est vrai, il n'y en aura pas de facile. Mais c'est la seule issue, sinon, la maumariée va gâcher sa vie et ne pourra jamais vivre la sienne, enfermée qu'elle est dans la prison de l'abuseur. Privé du monde et de la liberté de s'ouvrir au monde.
Archives de Vigile Répondre
19 juillet 2009Jean-François-le-Québécois se demande : « Dans ce contexte, une question m’apparaît comme énormément pertinente : s’il doit y avoir un troisième référendum, les allophones et anglophones devraient-ils automatiquement avoir le droit de vote ? »
Automatiquement, quand on fait voter des anglophones pour leur demander s’ils veulent sortir du Canada majoritairement anglophone pour former un nouveau pays francophone où ils vont être minoritaires, ils vont voter NON à 98 %. Les 2 autres pourcent vont voter OUI parce que, comme Maria Goretti, ils n’ont pas bien compris la question.
On savait ça en 1980 et en 1995 mais, démocratiquement, on ne pouvait pas empêcher les anglophones de voter parce qu’ils sont anglophones, en plus du fait qu’il serait difficile de les départager. On fait quoi avec les bilingues ? On compte la moitié d’un vote ? On leur fait passer un test de français avant le vote ? Trop compliqué aussi. C'est même péché rien que d'y penser.
M. Chrétien avait une plus grande idée derrière la tête : En cas de réussite du OUI au référendum québécois, faire voter le Canada au complet sur la souveraineté du Québec.
Comme ils disent au hockey :« Il n’y en aura pas de facile». C’est un peu comme un divorce, faut attendre d’être certain de ne pas se tromper à un assez haut pourcentage, avant de décider pour de bon afin de ne pas trop risquer de se faire laver par sa douce moitié enragée "au féminin ou au masculin" ici.
Archives de Vigile Répondre
18 juillet 2009Québécois ou Canadien-français ou Canadien-québécois, qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse.
Profonde et belle réflexion constitutionnelle à ruminer silencieusement pour l'apprécier toute...chacun de son côté pendant ces journées d'été qui sont à la veille de véritablement commencer.
Jean-François-le-Québécois Répondre
17 juillet 2009Dans ce contexte, une question m'apparaît comme énormément pertinente: s'il doit y avoir un troisième référendum, les allophones et anglophones devraient-ils automatiquement avoir le droit de vote?
Après tout, c'est notre peuple québécois, ou canadien français, majoritaire sur le territoire de la Belle Province, qui veut (enfin, peut-être...) se donner un pays, non?
Pourquoi, dans le cas d'un exemple hypothétique, un fier sikh tout récemment devenu citoyen candien (depuis une semaine), qui parle surtout hindu, baragouine quelque peu l'anglais, et ne parle pas un seul traître mot de français, devrait-il avoir le droit de se prononcer sur cette question? Car lui, il peut demeurer canadien tout en déménageant à Vancouver ou à Toronto, alors que nous, ce n'est que sur le territoire du Québec que nous pouvons créer pour nous-mêmes un nouveau pays, de toute évidence!
D'inviter à voter à ce troisième référendum (si toutefois ce scénario devait se concrétiser), des citoyens canadiens qui tout simplement, résident sur le territoire de la province canadienne du Québec (pour le moement), n'est-ce pas là, comme qui dirait, se tirer dans le pied?
Attention: n'allez point me traiter de fasciste car bien sûr, je suis à 100% pour le respect de la démocratie et du bon droit. Mais que dit, le droit, justement, à ce sujet?
La question se pose, non? C'est très chic, très progressiste, peut-être, que de faire voter à un 3e référendum TOUTES les personnes qui ont l'âge légal de le faire, et qui possèdent la citoyenneté... Mais le droit en vigueur nous y oblige-t-il? je crois que la question se pose, et mérite une réponse.
Remarquez bien, pendant que nous sommes sur la question du droit, que quand vient le temps de combattre le nationalisme québécois, Ottawa n'en a rien à faire, du droit, ou en l'occurence des lois québécoises, voire de ses propres lois canadiennes. À Ottawa, la fin justifie TOUJOURS les moyens; demandez à Jean Chrétien (ou repensez au propos de feu Jean Pelletier, son homme de main, peu avant son récent décès)...
Archives de Vigile Répondre
17 juillet 2009@ Gébé Tremblay ( pseudo ) alias Zach Gebello,
Madame Harel n'a pas été traitée de « raciste » comme vous l'affirmez, on a dit fallacieusement que ses déclarations « sèmeraient la division et le sectarisme ».
Propos controversés - Des représentants des communautés culturelles somment Louise Harel de se rétracter - Le Devoir 2009 03 16
Voilà encore la minorité activiste propagandiste des canadianisateurs instrumentalisant l'opinion des communautés ethnique de Montréal pour enfoncer les souverainistes. Votre approche est du même ordre quand il est question de canadianiser notre appartenance identitaire de Québécois en lui affublant le nom que nous ont donné les Conquérants ( French-canadian ). Votre activisme se situe en droite ligne dans la mouvance canadianisatrice qui veut diviser pour régner.
Le sophisme canadianisateur tente de nous faire croire que la dénonciation de la division de la région de Montréal en villes ou arrondissements ethniques vise à diviser les Québécois alors justement qu'il est question de son exact contraire. C'est la constitution de villes ou arrondissements ethniques qui est source de division. N'importe quoi !
Votre croisade visant à faire de nous des autochtones alors que la majorité de nos ancêtres viennent d'un autre pays que celui ou nous vivons, est absurde. La langue française ne peut admettre telle prétention.
Que nous soyons métissés, soit ! Mais nier la partie essentielle de se métissage qui est Français, sous prétexte fallacieux que cela nous donne des armes pour faire valoir les droits des métis que nous serions, droits reconnus pas la Constitution usurpatrice, unilatérale et jamais approuvée nommément par les voix du peuple souverain du Québec sur son territoire national, est une voie sans issue. Un cul-de-sac canadianisateur.
Il nous faut plutôt nommément invalider cette Constitution inique et illégitime par les voix librement exprimées du peuple souverain du Québec que nous sommes, majoritairement d'origine Française, et non s'en prévaloir, surtout s'il faut pour cela nous dire autochtones alors que nous ne le sommes pas par nos ancêtres venus de France. Cette usurpation doit cesser.
Archives de Vigile Répondre
17 juillet 2009Robert Chevalier de Beauchesne (pseudo),
Je vous trouve bien pleutre de ne pas vous nommer, cependant votre façon de faire nous laisse deviner votre type de courage.
Outre vos tergiversations, le choix des québécois ne peut être plus clair et limpide: ou le Québec devient un pays dans le monde ou il se contente de son statu quo provincial actuel, sans espoir d'aucune forme de changement à son avantage. Voilà.
L'ensemble des québécois, peu importe leurs convictions, savent bien que le moteur de l'action politique des indépendantistes québécois est l'amour du Québec, un amour désintéressé qui les poussent à vouloir pour lui ce qu'il y a de meilleur : son indépendance politique.
Mais peut-on parler d'amour désintéressé du Québec pour les tenants du statu quo provincial. On a peine à s'empêcher de sourire juste à l'évocation de cette question. Or voyez-vous monsieur Robert Chevalier de Beauchesne (pseudo), le problème il est très simple et sa solution aussi: être ou ne pas être. Toute solution mitoyenne n'existe pas, ce n'est que verbiage ou tergiversation inutile.
En attendant que vous laissiez tomber votre masque cher monsieur Robert Chevalier de Beauchesne (pseudo), je vous souhaite quand même une bonne fin journée. Je crainds par contre que nous ayons à attendre longtemps avant de vous voir à visage découvert.
Vive le Québec, vive l'indépendance.
Jacques Lamothe (Trois-Rivières)
Archives de Vigile Répondre
17 juillet 2009@ Gébé Tremblay ( pseudo ) alias Zach Gebello
Je ne suis pas un Autochtone puisque mes ancêtres ne sont pas originaires du pays où je me trouve. Je ne vis pas en France... Nous vivons au Québec. Mes ancêtres viennent de France, comme la plupart des ancêtres de la majorité des Québécois.
Je ne suis pas un spécialiste de notre Histoire, mais j'en connais assez pour savoir que le nom que nous a donné l'envahisseur est bel et bien « French-Canadian » et sa traduction, sa trahison, est « Canadien-français ».
Avant la Conquête, nous étions des Français, des sujets du Roi de France, nous étions partie du peuple de France en Nouvelle-France, le Régime en place à Québec jusqu'au lendemains du 13 septembre 1759, était bel et bien le Régime français. Les armées qui ont été battues étaient bien Française, et cette défaite de nos troupes et de nos Alliés des Premières nations, nous a fait être Conquis.
En 1608, nous étions des Français, et nous l'avons été, citoyens français, capables de retourner en France en tant que citoyens français, comme plusieurs l'ont fait, ce qui prouve bien que nous étions Français, jusqu'à la Conquête puis la Cession.
Les métissages avec les Premières nations, le temps passant entre 1608 et 1759, nous étions après 150 ans, vivant en Nouvelle-France appelée aussi Canada, tojours Français mais ayant pris souche au pays Canayens, Canadien. Pas Canadien-français. Seulement Canadien.
L'Occupant s'arrogeant l'appellation Canadian, a voulu nous nommer comme distinct, il nous a donc nommé « French-Canadian ». En prenant ce nom, en le francisant, nous avons pris le nom donné par le Conquérant puisqu'il nous avait ravi celui que nous nous donnions pour nous distinguer des Français nouvellement arrivés. Nous nous sommes mariés à telles nouveaux et nouvelles arrivées tout au long de ses 150 ans... Nous étions Français.
Québec est le nom que nous avons donné à ce lieu dit de « passage rétréci » du fleuve à cet endroit, en langue des Premières nations qui se trouvaient là.
Ce nom montre bien notre adaptation de Français à la contrée de Nouvelle-France, grâce à l'apport des Premières nations. Mais cela ne fait pas de nous des autochtones. Nos ancêtres ne viennent pas que de ce pays, ils viennent essentiellement de France. Ce nom de la capitale d'un pays qui est le nôtre Québec, est singulier et nous décrit très bien. Très peu de pays portent le nom de leur capitale, un autre signe distinctif de ce pays à faire.
Nous sommes des Québécois. Nous sommes le peuple souverain du Québec majoritairement d'origine française, qui cesse d'utiliser le nom que lui ont donné les Conquérants dont il veut s'affranchir. Logique. Lui, tient à conserver sur ce peuple sa patte sale d'abuseur.
Je répudie cette appellation honteuse du nom donné par le Conquérant
J'ose croire que le pseudo « Robert Chevalier de Beauchesne » ne se trouve pas à être directement ou indirectement le fait de la même personne qui se cache sous les pseudos Gébé Tremblay alias Zach Gebello. Ce serait abuser de la confiance de Vigile, et de la nôtre. Une même personne qui appellerait en renfort une autre entité factice pour défendre autrement la même obsession absurde canadianisatrice, qui tient à canadianiser notre identité québécoise et diviser par la querelle les forces de la mouvance souverainiste.
Archives de Vigile Répondre
17 juillet 2009Le conquérant nous a nommé Canadiens français ? Un autre qui parle de "peuple souverain du Québec" mas ne connaît même pas son histoire.
Vous me rappelez le discours que s'est fait servir Louise Harel récemment par les communautés ethniques de Montréal:
http://www.vigile.net/Propos-controverses-Des
Michel Guay Répondre
17 juillet 2009Nous avons affaire à des véritables racistes ou à des farfelues qui cherchent à faire passer les Québecois pure laine de racistes. Ces canadians déguisés en french canadian ethniques cherchant à couper le Québec en deux entre la race supposée pure canadienne française et les immigrants anglicisés ou non
Car pour eux seuls les canadians peuvent se dire inclusifs et imposer leur langue anglaise et leurs pays bidon à tous dans tout le Canada incluant le Québec
Incroyable de lire de telles âneries sur Vigile . Quelle perte de temps avec ces faux indépendantistes qui cherchent à brouiller les cartes en divisant les indépendantistes , en nous présentant comme des racistes exclusifs.
C'est ça le PI de l'imposteur Tremblay qui aimerait réussir comme Dumont et David à empècher l,unification de tous les citoyens Québecois pour l'indépendance au sein du Parti Québecois
Jacques Bergeron Répondre
17 juillet 2009Cher pseudo, dit Chevalier de Beauchesne, Vous avez tellement raison que c'est pourquoi je me suis toujours défini comme Canadien-français québécois, puisque je suis du Québec. Dois-je vous avouer que je n'ai pas l'intention de changer d'appellation «contrôlée» pour me définir. Merci encore une fois pour ce nouveau texte/réponse à M. Tremblay.
Archives de Vigile Répondre
17 juillet 2009M. Bousquet, c'est nous-mêmes, Canadiens français, autochtones du pays, qui allons réclâmer en droit à la Cour Suprême du Canada, ville par ville, territoires par territoires, le pays et l'État autonome qui nous reviennent de droit par la constitution.
Votre PQ peut courrir après sa queue aussi longtemps qu'il veut.
Archives de Vigile Répondre
16 juillet 2009Bien dit...
Et ça, ce n'est pas ajouter à la confusion actuelle ? Vraiment !? Vous voulez rire !
C'est exactement ce qu'a proposé la Commission Bouchard-Taylor... nous serions d'origine canadienne-française... Comme si le monde avait débuté au Canada.
Adam et Ève au Paradis terrestre c'est au Canada que ça se passe...
N'importe quoi ! Et pourquoi vous arrêter à la dénomination que nous ont donné les Conquérant. Parlant de nos ancêtres, pourquoi ne pas nous dire Français, tout simplement ? Ne sommes-nous pas d'origine française ? Tant qu'à reculer dans le temps...
Pourquoi ? Pour bien faire en sorte que le label, la maque, le fer rouge Canada apparaît bien sur le produit, dès fois qu'il nous prendrait l'envie de quitter le Canada...
Il n'y a pas d'avenir pour un supposé peuple canadien-français dans le Canada. Ce peuple n'a pas de territoire spécifique. Le seul territoire que nous ayons en propre c'est le Québec, c'est donc le peuple souverain du Québec qui est en cause et seul capable de fonder un État valide et légitime sur son territoire national.
Votre proposition tente de remplir le vide que crée l'appartenance au Québec, d'où le mot Canada est exclu. Ce qui désespère les canadianisateurs qui ne parviennent pas à emporter l'adhésion de ce peuple à leur État du statu quo de blocage pensé par un impérialiste délirant, s'imaginant posséder le Canada à lui tout seul.
J'abjure solennellement mon appartenance French-canadian
C'est ma honte, c'est le nom honteux qu'ont donné à mes ancêtres les Conquérants abuseurs, pour en faire des citoyens de seconde zone, qu'il fallait qualifier pour les ostraciser bien comme il faut. Jamais je n'endosserai telle fallacieuse et propagandiste appartenance. Je suis un Québécois d'origine française. Nous sommes majoritairement d'origine française.
Avant la Conquête nous étions partie du peuple de France et sujet du Roi de France, nous étions des Français, citoyens Français. On nous appelais à l'époque par notre nom. Même l'envahisseur nous appelait par notre nom. Le jour où ces envahisseurs ont vaincu les armées du Roi de France, les Conquérants nous ont nommé « French-Canadian » s'étant arrogés le nom de Canadian sans autre qualificatif. Un nom, traduit, trahi donc, en « canadien-français ». Parce qu'ils prétendaient que nous n'étions plus Français. C'est ce qu'ils voulaient, que nous ne soyons plus Français. Nous étions désormais sa possession, rien de plus qu'un objet, qu'un objet de Cession, qu'on nomme à sa convenance, comme on nomme à sa guise un animal, ou un esclave, rien de plus qu'un objet. Ce nom n'est pas le nôtre. C'est sa honte. Honte à l'abuseur.
Mon nom est Québécois d'origine française, et c'est le nom que nous nous sommes donnés, celui qui a été adopté, pour ne plus utiliser le nom donné par le Conquérant.
Fin de la confusion.
Imaginons la confusion de par le monde... Un Québec souverain et indépendant peuplé de... canadiens-français... « Vous êtes encore partie du Canada donc !? Puisque vous vous dites canadiens... français... Vous êtes citoyens canadien et citoyen français. Et le Québec là-dedans !? » Et le Québec il faudrait le renommer Canada-français... !? Vraiment !? Ainsi, le peuple de Slovaquie serait toujours Tchécoslovaque... Les peuples de Bosnie, de Croatie, de Serbie, seraient toujours Yougoslaves... Allons donc...
Soyons sérieux... Pas de confusion ! Vive le Québec libre !
Peuplé de Québécois(es) libres.
Vous voulez rire ! Ce n'est pas drôle...
Archives de Vigile Répondre
16 juillet 200916 juillet 2009 Bruno Deshaies
EXTRAIT
Nos générations ont été façonnées par la vision péquiste de la nation. Cette vision mène à une impasse et la plus grande difficulté sera de s’en extirper. Pour ce faire, il faut offrir une autre option, réelle, différente, signifiante, reprendre l’identité qui nous a été léguée par nos ancêtres : il faut se dire Canadien-Français à nouveau. C’est la seule façon de s’en sortir, sinon la « majorité francophone » va continuer sa dérive pour finir échouée à chanter avec Stephen Faulkner (Cajuns de l’an 2000) : « Son of gun, aurons-nous du fun dans les bayous ! » (Monsieur « Pseudo »)
« … il faut se dire Canadien-Français à nouveau » ? (Monsieur « Pseudo »)
La solution pour l’indépendance du Québec consiste à se dire « Canadien- Français ». En soi, l’idée est très noble. Je sais. Je sais. Je sais. Monsieur « Pseudo » veut dire encore plus. Il le dit en ces termes : « … l’indépendantisme est une idée désespérément creuse : on en est rendu à croire devoir faire l’indépendance pour mieux promouvoir l’égalité homme-femme ou la protection de l’environnement. C’est ridicule, ça n’a rien à voir. » Sur ce point, il a entièrement raison. En somme, c’est l’histoire du chien qui court après sa queue. Je suis d’accord avec Monsieur « Pseudo » sur ce point.
Monsieur « Pseudo » affirme aussi : « Nos générations ont été façonnées par la vision péquiste de la nation. » Il a entièrement raison. Les raisons se trouvent dans la Tribune libre de Nestor Turcotte, et candidat péquiste et aujourd’hui ex-péquiste dans Matane. Lui, il se nomme ; il parle publiquement, visière levée.
Monsieur « Pseudo » affirme aussi : « … il faut offrir une autre option, réelle, différente, signifiante, reprendre l’identité qui nous a été léguée par nos ancêtres ». Jusque là, en soi, il n’y a rien à redire. Toutefois, « nos ancêtres » nous ont légué la tradition « lafontainiste » qui est l’acceptation de l’ANNEXION et le bon-ententisme du Père George-Henri Lévesque – un siècle plus tard – ou les conceptions Trudeau-Lévesque et vice versa. Depuis, nous ne nous sommes JAMAIS libérés de cette logique politique qui domine inconsciemment toute la pensée politique des souverainistes. Les Canadiens-Français sont programmés depuis au moins 167 ans.
Pour sortir de ce dilemme, il nous faut, impérativement, une stratégie d’ACTION fondée sur les bases du jugement pratique qui est bien plus que le pragmatisme auto-suffisant des nationalistes. Un combat doit être mené. Il exige des ressources humaines, des moyens financiers et surtout des idées claires quant à la fin à atteindre – soit l’indépendance du Québec.
Ce n’est pas une question de gentilé qui fera la différence à court, moyen ou long terme, comme le pense Monsieur « Pseudo » mais l’optique indépendantiste qui parviendra à dénoncer l’Annexion du Québec au Canada-Anglais ainsi que le processus de l’acceptation de cette Annexion dans nos esprits. Les indépendantistes doivent apprendre à dompter les démons du fédéralisme qui les habitent presque inconditionnellement.
Archives de Vigile Répondre
16 juillet 2009M. Chevalier de Beauchesne, ce n'est pas bête, votre théorie sur l'idée que nous étions canadiens-français et qu'il faudrait peut-être le redevenir.
Québécois veut dire, tous les habitants du Québec incluant les anglophones du West Island et de Westmount et les immigrants anglophones, yes sir !
Fait que, est-ce qu'il faut se dire canadiens-français et promouvoir la souveraineté de l'espace qui est la Province de Québec que nous pourrions renommer Bas-Canada ou Canada français ou Canada tout court vu que nous étions les premiers Canadiens. Le ROC devrait se choisir un autre nom comme : L'Angleterre d'Amérique ou la Élizabethrie ou Queenland ou former 9 états anglophones nouveaux des États-Unis.
Étape 2, nous encourageons les Canadiens-français des autres provinces à se joindre à nous. Probablement que nos anglophones, ne pouvant s'imaginer être une minorité au Québec, déguerpiraient en Ontario comme en en 1976.
Wow ! il y en a plusieurs qui vont être mélangés, suite à ces idées.