Journée internationale de la Francophonie

Les Québécois expriment une fois de plus leur grand attachement à la langue française

XIIe Sommet de la Francophonie - Québec du 17 au 19 octobre 2008


Ottawa, le mercredi 19 mars 2008 – « Demain, quelque 200 millions de francophones autour du monde célèbreront la Journée internationale de la Francophonie. Les Québécoises et les Québécois célébreront cet événement rassembleur qui vise à souligner le lien commun entre tous les francophones – la langue française –, aussi bien que leur diversité. L’événement prend en 2008 une saveur particulière, puisque les Québécois fêtent cette année le 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec, qui marquait le début de l’aventure francophone en Amérique », a affirmé le porte-parole du Bloc Québécois en matière de Langues officielles et député de Gatineau, Richard Nadeau.
« De multiples manifestations auront lieu aux quatre coins du monde pour témoigner de l’amour et de l’attachement des locuteurs francophones à leur langue. Au Québec, la Francofête nous permet de célébrer notre fierté d’appartenir à ce grand ensemble mondial et de pouvoir y inclure notre spécificité » a-t-il renchéri.
« La Journée internationale de la Francophonie est le moment privilégié pour honorer cette belle langue qui nous permet d’entrer en communication les uns avec les autres par-delà les frontières, et de découvrir des cultures, des traditions, des imaginaires différents. Elle est également l’occasion de nous réjouir de l’adoption de la Convention internationale sur la diversité culturelle adoptée par l’UNESCO, qui vient d’entrer en vigueur et pour laquelle la Francophonie s’est fortement mobilisée. Chaque fois qu’il a pu, le Bloc Québécois a manifesté son appui inconditionnel au gouvernement du Québec, qui a été un ardent défenseur de cette convention », a ajouté Richard Nadeau.
Respect de la loi 101
La porte-parole du Bloc Québécois en matière de Travail et députée de Saint-Bruno—Saint-Hubert, Carole Lavallée, a affirmé que le Canada ne doit plus se limiter à une adhésion purement formelle à la Francophonie et qu’il doit être conséquent en consentant enfin, notamment, à respecter la loi 101 au Québec.
« Toutes les nations francophones célèbrent aujourd’hui la langue française. Le gouvernement fédéral a reconnu la nation québécoise, alors pourquoi ne respecte-t-il pas sa langue? Au lieu de continuer à faire la promotion du bilinguisme au Québec, il doit prendre acte que les Québécoises et Québécois forment une nation de langue française, d’où réside leur fierté nationale, et qu’ils veulent promouvoir cette langue librement. Il doit manifester son appui au projet de loi C-482 du Bloc Québécois visant, entre autres choses, à amender le Code canadien du travail pour que toutes les entreprises sous sa juridiction, telles que les banques, les entreprises de transport interprovincial et de télécommunications, les ports et les aéroports, ne puissent plus se soustraire impunément aux dispositions de la loi 101 sur la langue de travail », a conclu Carole Lavallée.


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