De qui ou de quel organisme provient cette plainte ?
Les médias québécois télévisuels et écrits comme une horde de vautours se sont régalés de cette sortie de l'OQLF.
Les médias anglophones l'ont repris à leur tour, quel délice pour eux de faire du Québec bashing sur les pastas.
Pourtant il semble qu'aucun journaliste n'ait été à la source pour vérifier d'où et de qui provenait cette plainte.
On sait que Charest y a placé ses pions qui ont fait la preuve de leur laxisme délibéré. Et maintenant il ferait preuve de tout ce zèle pour une plainte aussi farfelue.
Pourquoi alors ?
Car quel hasard opportun lorsque des chiffres sortis quelques jours avant sur les étrangers venant étudier au Québec (McGill) à peu de frais et retournant dans leurs pays avec diplôme en poche. Il est connu maintenant que même si ceux-ci paient plus chers que les Québécois, ça ne couvre pas la totalité de leur formation, une partie assez importante est payé avec nos impôts.
Il fallait vite faire oublier aux Québécois cette injustice payée par eux au détriment des étudiants d'ici.
Alors un journaliste sérieux pour enquêter d'où et de qui vient cette plainte, est-ce trop demander ?
En passant, j'adore les pastas.
Les pastas : un pavé dans la sauce
Plainte à l'OQLF
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
24 février 2013Je suis d'accord avec vous Madame Pelletier. Çà ne fait que commencer. On n'a pas fini de les voir à l'oeuvre partout. Tout cela pendant que les indépendantistes s'entredéchirent.
Pauline DUFOUR
Alain Maronani Répondre
23 février 2013Une autre, aussi ridicule...
http://news.nationalpost.com/2013/02/23/following-pastagate-famous-montreal-restaurant-goes-public-about-its-own-language-police-run-in/
Comme le dit le propriétaire...
Ma femme est francaise, mon associé est francais, mes enfants vont à l'école fancaise...
A quoi se sont intéressé les inspecteurs...payés par nos taxes.
Des décorations murales, en fait qui faisaient partie d'oeuvres d'art.
Une publicité de l'Ile du Prince Edouard avec le signe exit...
Un signe ancien, collection d'un boucher du Tennessee, utilisé comme logo dans le menu
etc...
Bref comme d'habitude on se précipite chez les dépanneurs vietnamiens, les restaurants, etc...
On se garde bien de mettre de l'ordre chez Lavalin, chez CGI, chez Bombardier Aerospace, chez CAE, au Cirque du Soleil, une grande partie de l'industrie du des jeux électroniques, etc, et je pourrais allonger la liste...en fait chez les gens ou firmes qui ont la possibilitée de créer des emplois de haut de gamme...et qui si on les emmerdent VRAIMENT peuvent aller ailleurs avec les mêmes subventions...en emportant les emplois.
Ceux là ils ont du pouvoir...
Pour les étudiants je voudrais bien voir vos chiffres, associés avec les quelques 600 millions de $ que ces étudiants rapportent au Québec...les centaines de postes e professeurs, etc, en plus de ce qu'ils payent pour leurs études, j'ai déjà expliqué ceci dans Vigile.
Ce qui semble bon pour l'ensemble des communautés universitaires de par le monde ne l'est pas pour nous ?
Ou sont vos chiffres ?
Martin Perron Répondre
23 février 2013Bien vu! C'est certain que les dessous de cette histoire ne sont pas innocents et le lien que vous faites avec le financement des institutions d'éducation anglophones est plus qu'intéressant. Dans Le Devoir d'aujourd'hui, on semblait aussi avoir compris la manoeuvre.
Puis du journalisme anglo-saxon canadien qui fait ses choux gras et les gorges chaudes en propageant des "fausses nouvelles" sur le Québec pour dénigrer les francophones de ce pays et ternir leur réputation, est-ce que c'est nouveau? Ça dure depuis que le premier journal anglais a été fondé au Bas-Canada au lendemain de la conquête. Et ça continue! Je suis content de ne pas leur ressembler et d'être "distinct".