Amis ou ennemis?

Les mous du PQ

Tous ensemble

Tribune libre

Nous voyons fréquemment des textes qui, en parlant des indépendantistes, évoquent le Parti Québécois. Dans mon esprit, cela évoque autant de crédibilité que le père Noël. Enfants, nous attendions que ce gros bonhomme vienne meubler le bas de notre arbre de Noël de cadeaux fabriqués au pôle nord avec Mme Noël et les petits nabots costumés. Plus tard, bien sûr, nous avons déchanté en face de la réalité, tout comme le PQ qui nous promettait l'indépendance et maintenant, après tant d'années, nous déchantons devant tous ces petits roitelets qui se battent pour avoir la grosse poche du père Noël sans faire en sorte qu'il soit possible de même rêver à l'indépendance, rien de concret n'est fait en ce sens. Tous de bons petits politichiens obéissant à un maître obscur, mais puissant. Ils ont tous une laisse attachée à leur cou sauf un seul, Pierre Karl Péladeau. C'est ce qui fait peur au maître. On lâche les chiens, les pit-bulls libéraux de la politique pour mettre en pièce ce personnage dérangeant. Il pourrait déranger gravement l'ordre établi. Haro sur le baudet! Nous avons, depuis toujours, voulu une personnalité forte et honnête. Nous l'avons et que faisons-nous? ...on tire dessus à feu nourri.

Quand nous regardons tout ça, nous nous apercevons que nous n'avons pas besoin d'ennemis pour le détruire, nous détruire, nos amis s'en chargent, ces petits Jean-François Lisée et d'autres du même acabit, gonflés d'un orgueil sclérosant, apportent, sur un plateau d'argent, des armes à nos ennemis pour abattre celui qui pourrait nous sortir de notre torpeur, tenter de déloger dans notre population, ce personnage de colonisé que nous traînons depuis trop longtemps, de porteurs d'eau soumis, de ces sportifs de salon écrasés devant leur télé et gavés de grosses «biéres». La plupart des jeunes sont indifférents devant ce qui se passe dans l'arène politique. Leurs parents leur donnent l'image de la personne amorphe, centrée sur son nombril et sa grosse mol.

Bien sûr, Pierre Karl ne peut tout faire. Nous devons nous botter le cul si nous voulons survivre devant ce rouleau compresseur de cette mondialisation nécrophage. PKP ne peut, à lui seul, arrêter ce rouleau, il faut que nous tous mettions la main à la pâte. C'est certain que Pierre Karl n'est pas parfait, personne ne l'est mais, actuellement, c'est la seule personne assez solide pour servir de capitaine à notre vaisseau fantôme, pour lui faire prendre forme, l'amener, avec l'aide de nous tous, à entrer dans la sphère de la réalité.

Le capitaine ne peut à lui seul vaincre ces énormes vagues de la mondialisation, que dis-je, le tsunami des déchéances planifiées en haut lieu, il a besoin de tous ses matelots mais, malheureusement, certains, rêvant d'être capitaines à la place du capitaine, tentent, à l'intérieur même du PQ, supposé être le traversier vers l'indépendance, tentent de salir, d'éliminer le capitaine «potentiel». Trouvez une attitude plus idiote. Pour ceux qui colportent de fausses accusations envers PKP, je vous suggère de relire le mot de M. Pierre Schneider sur Vigile, édité le 9 mars dernier, dont le titre était: «M. Péladeau n'est pas le pire employeur». Ça va faire taire les calomnies des bouches sales!

Ce n'est plus le temps de perdre son temps en palabres idiotes sur les facéties d'André Drouin ou de d'autres personnages en mal de publicité. Il est possible, "peut-être" de ressusciter le PQ mais après les gaffes monumentales commises par ses ténors et la cacophonie qui en a résulté, je ne suis pas du tout certain que les vrais indépendantistes vont s'y reconnaître. Le PQ, c'est connu, c'est un nid à chicanes. Mme Marois en était la reine, n'en déplaise à ceux qui la voyaient dans leur soupe nageant parmi les nouilles. La suite a confirmé mes doutes.

Obama aux USA a gagné ses premières élections avec un slogan «Yes we can». Au Québec nous devrions en avoir un et s'y tenir: «Tous ensemble».

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Ivan Parent403 articles

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Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net





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13 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    11 novembre 2014



    M. Parent,
    Quand on a comme slogan « tous ensemble », il faut éviter de faire du picossage. Ou de faire de petites attaques mesquines qui sont presque des cryptogrammes.
    Vos métaphores des mous et des nouilles ne relèvent pas de la pénétrante analyse politique mais de la polémique facile et inutile. Je dirais même que c’est du niaisage. André Drouin a joué un rôle important sur la question des accommodements raisonnables et du vivre ensemble. Et la question est loin d’être réglée : ce sera le talon d’Achille de Philippe Couillard. Notre premier ministre qui se sert du prétexte de l’assainissement des finances publiques pour tout centraliser en nommant les petits amis n’aura pas les couilles pour légiférer contre l’intégrisme.
    Il y a six candidats dans la course à la chefferie du Parti québécois. Si on commence à être intolérant les uns envers les autres, on va trouver ça long et on va se nuire. C’est ce que je veux dire quand je parle d’avoir un peu de jugement politique.
    C’est Bernard Drainville qui a raison quand il dit : il faut faire attention car il faut être capable de travailler tous ensemble quand le chef aura été choisi.
    Je crois même que Lisée a eu raison quand il a demandé à PKP de clarifier sa position. Des journalistes viennent de faire une déclaration demandant aux journalistes d’appliquer leur code d’éthique quand ils parlent de PKP. Ils trouvent suffisante la mise des actions de PKP en fiducie sans droit de regard.
    Mais je prévois que la campagne sera difficile. Exemple : la déclaration nuancée de Lisée sur la modulation des frais de garderie. Les médias et la nuance, est-ce que ça va ensemble ? Avez-vous lu l’article remarquable de Vincent Marissal sur les garderies dans « La Presse » du lundi 10 novembre ? Ça s’intitule : « Détournement de mandat ». PKP en a fait l’éloge sur sa page Facebook.
    Robert Barberis-Gervais, 11 novembre 2104

  • Archives de Vigile Répondre

    11 novembre 2014

    M. Parent,
    Quand on a comme slogan «tous ensemble», il faut éviter de faire du picossage. Ou de faire de petites attaques mesquines qui sont presque des scriptogrammes.
    Vos métaphores des mous et des nouilles ne relèvent pas de la pénétrante analyse politique mais de la polémique facile et inutile. Je dirais même que c'est du niaisage. André Drouin a joué un rôle important sur la question des accommodements raisonnables et du vivre ensemble. Et la question est loin d'être réglée: ce sera le talon d'Achille de Philippe Couillard. Notre premier ministre qui se sert du prétexte de l'assainissement des finances publiques pour tout centraliser en nommant les petits amis n'aura pas les couilles pour légiférer contre l'intégrisme.
    Il y a six candidats dans la course à la chefferie du Parti québécois. Si on commence à être intolérant les uns envers les autres, on va trouver ça long et on va se nuire. C'est ce que je veux dire quand je parle d'avoir un peu de jugement politique.
    C'est Bernard Drainville qui a raison quand il dit: il faut faire attention car il faut être capable de travailler tous ensemble quand le chef aura été choisi.
    Je crois même que Lisée a eu raison quand il a demandé à PKP de clarifier sa position. Des journalistes viennent de faire une déclaration demandant aux journalistes d'appliquer leur code d'éthique quand ils parlent de PKP. Ils trouvent suffisante la mise des actions de PKP en fiducie sans droit de regard.
    Mais je prévois que la campagne sera difficile. Exemple: la déclaration nuancée de Lisée sur la modulation des frais de garderie. Les médias et la nuance, est-ce que ça va ensemble? Avez-vous lu l'article remarquable de Vincent Marissal sur les garderies dans «La Presse» du lundi 10 novembre? Ça s'intitule: «Détournement de mandat». PKP en a fait l'éloge sur sa page Facebook.
    Robert Barberis-Gervais, 11 novembre 2104

  • Ivan Parent Répondre

    10 novembre 2014

    J'ai cru au départ que quand j'ai émis l'idée du "tous ensemble", évidemment, je faisais allusion à l'indépendance, la vraie, pas les pâlottes gouvernances souverainistes qui, en fait, ne veulent rien dire et alimentent ceux qui n'ont pas de courage et préfèrent s'en remettre aux élucubrations de tout un chacun en s'appuyant sur des écrivains célèbres pour appuyer ses dires. Il est certain qu'il est possible d'avancer avec le PQ actuel, rien n'est impossible sauf que, amoché comme il est, les avance "hercule" de son état-major et les gaffes inqualifiables à la Lisée, je ne donne pas cher de sa peau au cours d'une élection éventuelle au cours de laquelle il faudra déloger les destructeurs-voleurs-docteurs que par étourderie nous avons placé aux commande de notre navire. M. Péladeau n'a rien dit jusqu'à maintenant car, M. Binette, vous savez très bien que peu importe ce qu'il dira, dans l'immédiat, sera tourné en dérision et/ou gravement contesté, mensonges à l'appui. Le mot éthique n'existe plus chez le PLQ, la CAQ, QS. C'est une expression passéiste. Je fais confiance à PKP. Au moment opportun, il va s'exprimer. Ce n'est pas le genre d'homme à fuir sous les jupes de maman.
    Ivan Parent

  • Archives de Vigile Répondre

    10 novembre 2014

    M. Parent,
    "Tous ensemble!" écrivez-vous à la fin. Tous ensemble pourquoi? Là est la question. Ensemble pour chasser les LIbéraux et les remplacer par un parti de "mous" (pour reprendre votre titre)? Ou ensemble pour l'Indépendance nationale. Il me semble que c'est autour de ça que s'est bâti le MSA en 1968.
    Il faut donc clairement exprimer que nous serons ensemble pour le pays, pas pour une gouvernance provinciale ou souverainiste=provincialiste. Les "mous" doivent se rallier à cette option ou alors, clairement indiquer qu'Ils ne sont plus intéressés et aller joindre la CAQ ou un parti des régions, bref, dégager le terrain de l'Indépendance.
    Or bâtir un" ensemble " d'un Québec moderne et pluraliste ne peut se faire avec le PQ actuel. IL faut refonder le PQ, le faire disparaitre et recréer une nouvelle alliance. IL me semble que M. Péladeau, très populaire, ne dit rien sur le sujet ce qui laisse présumer qu'il continuera la même politique avec le PQ et cela donnera les mêmes résultats. Peut-être une élection de gouvernement, mais aucun pas décisif vers l'Indépendance.
    J. BInette, Montréal

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2014

    M. Parent
    Vous ridiculiser n'a jamais été mon intention.
    Vous me reprochez de voir les choses déformées. Je vous répondrai qu'il est difficile de déformer des propos aussi peu nuancés que les vôtres.
    Vous affirmez maintenant que "Le Parti Québécois a aussi, bien sûr, quelques personnes très valables". Il aurait utile de le mentionner dans votre texte car rien ne laisse supposer une telle chose. Il y a des limites à la clairvoyance.
    Vous me reprochez également mon manque d'arguments. J'ai pensé que l'évidence parlait d'elle-même. Mes arguments, les voici: on perçoit PKP comme LE sauveur. Le capitaine, comme vous dites. En se basant sur quoi? Sur le fait qu'il ait dit qu'il se lançait en politique pour faire un pays, en brandissant le poing? À supposer qu'il n'en ait rien fait, est-ce qu'on lui accorderait autant d'importance, de crédibilité, de confiance presque aveugle? Dire que personne au PQ ne lui arrive à la cheville, c'est faire fi du savoir, des compétences et de l'expérience politiques indiscutables des autres candidats. Non seulement PKP manque d'expérience, je doute qu'il ait l'étoffe d'un PM. Car c'est d'abord de ça dont il s'agit. Nous espérons tous que le prochain chef du PQ devienne celui qui gouvernera le Québec tout en le menant vers l'indépendance. Une tâche énorme pour quelqu'un qui n'a même jamais géré un ministère, vous le savez très bien.
    Cela dit, j'aime beaucoup PKP. Je lui reconnais de solides compétences dans son domaine, une rare sincérité, des intentions louables, intégrité, intelligence, etc. Si ce n'était des apparences de conflit d'intérêts incontournables à cause de Quebecor, je le verrais comme un atout inestimable pour le PQ. Mais qu'on le veuille ou non, Quebecor le suivra toujours, quoiqu'il fasse quoiqu'il dise. Quelle liberté aura-t-il d'agir? Je pèche peut-être pas excès de lucidité?
    Vous citer le nom de mon élu? Je le choisirai après les avoir tous entendus au cours des prochains mois. Je pense qu'il est sage de savoir exactement ce que chacun aura à proposer avant de se prononcer. S'il s'avère que c'est PKP, je ne serai pas le matelot qui quittera le bateau.

  • Yvon Lagacé Répondre

    9 novembre 2014

    Le Trio dont parle M. Haché me semble très intéressant...mais selon moi...plusieurs autres semblent être négligés et ont pourtant des forces indéniables.
    M. Parent a raison...il faut aussi mieux faire la différence entre PKP l'homme d'affaire et PKP l'homme politique....comme on fait la différence entre affaire et famille...
    http://www.vigile.net/M-Peladeau-n-est-pas-le-pire
    PKP peut-être plus à gauche en politique que l'on ne croit...
    http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/03/17/pierre-karl-peladeau-homme-de-convictions_n_4982921.html
    Mais il reste que...j'attends de connaitre le programme de PKP. Et surtout, la course est très longue, c'est une perte de temps à présenter plutôt un vrai projet de Pays et en commencer la promotion au plus vite, tout en sautant sur la moindre occasion de faire valoir que le Québec n'a plus sa place dans le Canada, M. Harper nous en donne des démonstrations pratiquement chaque semaine, et personne n'attrape la balle au bond. Déplorable.
    Qu'on aboutisse au plus vite !!

  • Ivan Parent Répondre

    9 novembre 2014

    Dans mon texte principal, Je vous ai parlé du texte de Pierre Schneider et en révisant ceux de Jacques Lanctôt, j'ai découvert deux perles, disponibles dans la section AUTEUR de Vigile dont les titres suivent ce commentaire. Ceux-ci donnent encore plus de précisions sur la personnalité de Pierre-Karl Péladeau. À voir!
    • PKP : un homme et son péché
    Jacques LANCTOT fr.canoe.ca 28 mars
    • Un homme et son péché (suite)
    Jacques LANCTOT fr.canoe.ca 5 avril

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2014

    M. Parent
    Hélas, on ne vous a pas appris à additionner puisque vous ne savez que soustraire. Il est un peu tard pour apprendre à additionner comme au primaire.
    Je suis d'accord surtout avec D. Drouin et un peu avec Marcel Haché qui fait montre à votre endroit de beaucoup de bienveillance.
    Je vous salue bien bas vous qui savez toujours parler de choses importantes pendant que d'autres perdent leur temps avec des broutilles.
    Dans une assemblée syndicale, vous seriez du genre à déclarer hors d'ordre ceux qui n'ont pas vos opinions ou vos ressentiments.
    Descartes disait que «le bons sens est la chose du monde la mieux partagée.» Je n'en suis pas sûr et encore moins, en vous lisant, que le jugement politique soit la chose du monde la mieux partagée. Mais ce n'est que mon opinion et elle vaut ce qu'elle vaut moi qui me suis trompé sur Pauline Marois mais avions-nous le choix? Nous aurions pu avoir raison...jusqu'à la décision de déclencher prématurément des élections. A partir de ce moment-là, ce fut une accumulation d'erreurs qui n'étaient pas obligatoires. Pour revivre la campagne électorale, il faut lire «le journal de Lisée». Tout ce que Lisée écrit sur la Charte des valeurs est très instructif.
    Robert Barberis-Gervais, 9 novembre 2014

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2014

    Les amis de Philippe Couillard
    Quand ce n'est pas Arthur Porter en direct de sa prison au Panama qui appuie Philippe Couillard.
    L’ex-directeur du Centre universitaire de santé McGill (CUSM), Arthur Porter, s’immisce dans la campagne électorale québécoise à la faveur de son « ami » Philippe Couillard.

    Dans une entrevue depuis la prison de La Joya, où il est incarcéré au Panama, M. Porter a affirmé que le chef du Parti libéral du Québec « ferait un bon premier ministre », étant « extrêmement intelligent », « versatile » et ayant « une bonne compréhension du monde ».
    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/404471/arthur-porter-appuie-son-ami-couillard

    C'est maintenant au tour de Conrad Black qui voit en Philippe Couillard un brave fédéraliste.
    TORONTO - L’homme d’affaires déchu Conrad Black est enthousiasmé par les efforts du gouvernement Couillard pour permettre au Québec d’intégrer la constitution canadienne.
    Il n’hésite d’ailleurs pas à affirmer que Philippe Couillard est le premier ministre québécois le plus fédéraliste depuis Jean Lesage.
    «(Philippe Couillard) est moins ambigu et il est un fédéraliste plus brave que tous ceux qui se sont succédé dans son poste depuis Jean Lesage», a-t-il souligné dans une lettre ouverte publiée samedi dans le quotidien The National Post.
    M. Black, qui a passé 37 mois en prison aux États-Unis pour fraude et entrave à la justice, estime que la volonté du gouvernement Couillard de «stabiliser une fois pour toutes les arrangements constitutionnels avec le Canada» ne devrait pas être ignorée à cause de «la phobie de (Stephen) Harper pour toute controverse dont il ne peut pas contrôler l’issue à sa guise».
    http://www.journaldequebec.com/2014/11/08/conrad-black-voit-en-philippe-couillard-un-brave-federaliste

  • Ivan Parent Répondre

    9 novembre 2014

    @D. Drouin
    Le Parti Québécois a aussi, bien sûr, quelques personnes très valables. Je pensais pourtant avoir été très clair mais je ne peux prévoir que certaines personnes voient les choses déformées, avec leur propre logique, leurs propres critères. À défaut d'arguments valables, vous tentez de me ridiculiser en parlant de "mon cher PKP". Il est certain que rien n'est parfaitement bon ou parfaitement mauvais mais, pour l'instant, je ne vois personne au PQ qui peut lui arriver à la cheville. La course à la chefferie nous permet d'entendre les pires âneries. Chacun flatte son propre égo. Ce n'est pas avec ça qu'on ira quelque part. Si vous êtes si clairvoyant, empressez-vous de nous citer le nom de votre élu, celui ou celle qui aura la trempe de diriger notre nation vers son destin.
    Ivan Parent

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    9 novembre 2014

    «… Pierre Karl n’est pas parfait, personne ne l’est mais, actuellement, c’est la seule personne assez solide pour servir de capitaine à notre vaisseau fantôme, pour lui faire prendre forme, l’amener, avec l’aide de nous tous, à entrer dans la sphère de la réalité… »
    -et vous ajoutez :
    « …Il est possible, "peut-être" de ressusciter le PQ mais après les gaffes monumentales commises par ses ténors et la cacophonie qui en a résulté, je ne suis pas du tout certain que les vrais indépendantistes vont s’y reconnaître… »
    -« notre vaisseau fantôme » puis « pas du tout certain que les vrais indépendantistes vont s’y reconnaître » : « avec l’aide de nous tous, entrer dans la sphère de la réalité »
    Notre aide à PKP, c’est de lui indiquer ce que nous voulons : Nous afficher sous le logo non équivoque de « Québec Indépendant » (son programme pour la chefferie) Quitter l’image d’un logo perdant qui rebute les tièdes. Ceci fera fondre les hésitations envers un nouveau chef indépendantiste. Et il ne sera pas difficile à stimuler quand il reviendra de son voyage en Catalogne où le peuple choisit aujourd’hui la
    « désobéissance vitale ».

  • Marcel Haché Répondre

    9 novembre 2014

    M. Parent.
    Je reste convaincu pour ma part qu’un trio Drainville, Lisée, Péladeau serait imbattable.
    Ce trio serait imbattable à une seule condition, toute simple, pas compliquée pour deux sous : que les deux seconds au terme de la course à la chefferie se rallient en toute sincérité à celui parmi eux qui sera élu chef. Sans un ralliement sincère de tout ce trio-là, je crains que le P.Q. ne se relève jamais de ses deux dernières performances électorales, malgré l’immense espoir que suscite la présence de P.K.P. La tendance lourde électorale remonte à bien plus loin que les deux dernières élections. Je vous soumets aussi que l’électorat en a plus que soupé des chicanes d’égos qui perdurent au P.Q. depuis bien longtemps, et depuis bien avant la chefferie de Pauline Marois par ailleurs. En ce sens, fait longtemps que le P.Q. est devenu son pire ennemi. Nul besoin des mous pour cela, et moins encore besoin des durs.
    Cependant, je crois que vous avez raison : « tous ensemble ».
    Comment d’ailleurs Nous réunir en faveur d’une Cause, si nous restions toujours divisés de l’intérieur, en mous et en durs, tous empêtrés dans une saison des idées et des égos ? Le cas échéant, nous ne serions pas pris au sérieux…Nous devrions tirer nos conclusions concernant les alternatives « dures » du P.I. et O.N… Nous ne sommes déjà pas beaucoup « pris au sérieux » hélas, et depuis un certain temps déjà…
    Votre texte est un très pertinent wake up call !

  • Archives de Vigile Répondre

    8 novembre 2014

    Tous ensemble? Juste avec PKP, vous voulez dire. Lui et personne d'autre. Car ni son parti ni ses collègues ne sont dignes de votre respect. Un parti de m**** composé de roitelets, de politichiens nuls, quoi! Et ne vous en déplaise, c'est Pauline Marois qui a tenu le Parti québécois uni après les départs que je ne commenterai pas. Pas besoin de la voir dans sa soupe pour lui reconnaître quelques qualités! Franchement, je plains ce pauvre PKP que VOUS voyez dans votre soupe! Et je me demande qui aura envie de voter pour le PQ, le parti de votre cher PKP, après ce "bashing" en règle. Quelque part, ça manque de logique, il me semble.