Les Jeunes libéraux vivent sur une autre planète!

Congrès des jeunes libéraux


Une fois de plus, les jeunes du PLQ ont prouvé qu'ils représentent les intérêts de leur parti avant de représenter ceux des jeunes. En mission commandée les jeunes libéraux ? Il semble bien que oui ! Encore une fois, ils veulent que les jeunes du Québec assument les frais de la piètre gestion libérale.
La première proposition que nous avons analysée, c'est celle de vouloir tripler les frais de scolarité des jeunes étudiants québécois. C'est totalement inacceptable ! En proposant une mesure du genre, les jeunes libéraux envoient un message bizarre à la population. C'est un peu comme si l'on voulait punir le jeune qui veut étudier. Là-dessus, ils agissent comme si l'instruction était un fléau qu'ils voudraient enrayer.
Déjà que depuis son élection en 2003, le gouvernement libéral aura haussé plusieurs tarifs, maintenant on veut s'attaquer aux jeunes en les endettant jusqu'au cou. Belles perspectives d'avenir n'est-ce pas ? En appliquant une telle mesure, c'est de 32 000 à 50 000 étudiants universitaires québécois qui seraient exclus du réseau, qui ne pourraient plus aller à l'université, selon une étude réalisée par le Ministère de l'Éducation. Une fois de plus, les jeunes libéraux sont totalement déconnectés des besoins réels de la jeunesse québécoise.
Une autre proposition qui nous a fait sursauter, c'est cette volonté de bon nombre de jeunes militants libéraux de multiplier la présence d'écoles primaires bilingues au Québec. On sait que les libéraux ont plusieurs bons donateurs provenant de l'électorat anglophone, mais il y a une limite au ridicule ! Déjà que nous questionnons grandement la présence de cours d'anglais dès la première année du primaire, c'est un non sens de vouloir « bilinguiser » les écoles primaires du Québec.
S'il appert important pour nous que les jeunes québécois possèdent au moins trois langues à leur sortie des études, il n'en demeure pas moins que l'école primaire n'est pas l'endroit pour appliquer de telles mesures. Des périodes d'immersion au secondaire auraient en ce sens un meilleur impact. Dans ce dossier, les jeunes libéraux agissent en colonisés. Ils veulent transformer une nation différente des autres en une province pareille comme les autres. Vraiment désolant !
Si le débat sur les accommodements raisonnables nous aura appris quelque chose, c'est que bon nombre de Québécois sont attachés aux traditions et aux valeurs qui les caractérisent. Ils veulent un Québec de justice et d'égalité des chances où tous les jeunes qui le désirent, peu importe l'épaisseur de leur portefeuilles, pourront aller aux études. Ces gens veulent aussi un Québec respectueux de ses racines et de sa culture. Ils sont fiers de la loi 101 qui leur aura permis de protéger ce qu'ils sont.
Il faut alors continuer d'aller en ce sens et miser sur un bon apprentissage du français, tout en leur permettant de s'ouvrir sur le monde par l'apprentissage d'autres langues. Une chose est claire par contre, ce ne sont pas des robots bilingues qu'il faut produire, mais bien de jeunes québécois ouverts sur le monde oui, mais aussi fiers de ce qu'ils sont, fiers d'être différents, fiers d'appartenir à une nation francophone en Amérique.
Jerry Beaudoin, Mathieu Laplante-Goulet, Antoine Sarrazin-Bourgoin, Steve Plante, Thomas Gionest-Briand, Vincent Roy, Catherine McDonald, Jean-René Roy, Simon-Pierre Savard-Tremblay, Kaven Mathieu, Émilie Auclair, Jean-Thomas Grantham, Didier Sacy, Maxime Clément, Jean-François Lévesque, Michaël Bond, Philippe Leblanc-Lamothe, Guillaume Cléroux, Pierre-Luc Benoît, Jean-François Dumas, Mathieu Léveillée, Sophie Pelletier, Simon Verret, Mathieu Giroux, Gabrielle Jean.



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