Les jeunes libéraux veulent un chef au PLQ avant mai 2020

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Les libéraux en pleine dégringolade se cherchent un chef


La Commission-Jeunesse du Parti libéral du Québec veut que le parti choisisse son nouveau chef avant mai 2020.


C’est ce qu’a affirmé le président de l’aile jeunesse du parti, Stéphane Stril, dimanche matin à LCN.


«Il y a une soif de faire avancer le parti; on a un parti à reconstruire, on a eu une défaite cuisante aux dernières élections, on a une base militante à remobiliser, des militants qui ont parfois arrêté de s’impliquer qu’il faut aller chercher et des nouveaux militants qu’il faudrait aller conquérir, a-t-il déclaré. On a un programme et des idées à développer. Et pour tout ça, ça prend un chef, rapidement.»


Figure publique


En ce moment, le parti a un chef intérimaire (Pierre Arcand), mais le directeur général (Sylvain Langis) a déjà annoncé son départ pour le mois de juin et le président du parti (Antoine Atallah) vient d’annoncer sa démission.


«Le parti est encore actif, encore vivant, mais il a besoin d’un petit électrochoc», reconnait-il.


En n’ayant pas de chef, figure de proue de la formation, il est difficile de convaincre quelqu’un de s’impliquer dans le PLQ. En choisissant rapidement un chef, le président des jeunes libéraux espère ainsi, en 2022, «regagner la confiance des Québécois».


«On va pouvoir poursuivre une réflexion pour se renouveler. Il faut qu’on repense à nos idées, à ce qu’on est en tant que libéraux.»


Impact des jeunes


Lors de la course à la direction, les jeunes du parti auront un fort poids : le tiers des votes leur est attribué.


«Avec un poids aussi important, c’est certain que les candidats à la chefferie ne pourront pas passer à côté de nos revendications. On va être écouté», assure M. Stril.


Ce dernier ne voit d’ailleurs pas les potentielles divergences d’opinions entre la vieille garde du parti et les plus jeunes membres comme une faiblesse.


«Il faut vraiment travailler tous ensemble. Il y a une réelle volonté de la part des militants à combiner l’expérience de certains et la vivacité et les idées nouvelles d’autres pour pouvoir avancer dans une direction qui va nous mener, on l’espère, à une victoire en 2022.»