Les immigrants illégaux et nous

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Ce ne sont pas des réfugiés, ce sont des migrants illégaux

On veut nous faire croire que le Québec s’apprête à connaître une vague sans précédent de réfugiés à la frontière américaine, par le désormais célèbre chemin Roxham. Mais c’est faux. À jouer avec les mots, on fausse notre perception de la réalité.


Réfugiés ?


Comme l’été passé, mais en de plus vastes proportions, le Québec subira une vague d’immigrants illégaux, traversant la frontière avec la complicité du gouvernement fédéral et la bénédiction du système médiatique. Ce dernier nous les présente comme les damnés de la terre auxquels nous serions obligés d’ouvrir nos portes, sans quoi nous manquerions de cœur.


Ils seront 400 à arriver quotidiennement, et c’est le Québec qui devra payer les infrastructures nécessaires à leur accueil. À Montréal, les écoles débordent. Évidemment, nous avons des responsabilités humanitaires, et personne ne les renie. Mais ce n’est plus de cela qu’il s’agit. Notre système social fonctionne à la manière d’une pompe aspirante pour les illégaux, et le droit des réfugiés, complètement détourné et instrumentalisé, ouvre une nouvelle vanne pour favoriser une migration massive et continue.


Nous le savons, la grande majorité de ceux qui traversent la frontière sont de faux réfugiés qui se fichent du système légal canadien et des règles mises en place pour accueillir ceux qui veulent vivre ici ou demander notre aide. Ils trichent et prennent la place de ceux qui suivent les règles. Nous le savons aussi, le système de renvoi de ceux qui voient leur demande refusée est terriblement inefficace.


Frontière


Le commun des mortels se demande : pourquoi le gouvernement fédéral ne fait-il pas respecter la frontière, qualifiée par François Legault de « passoire » ? Pourquoi est-ce le Québec qui doit prendre la facture pour les « invités de Justin Trudeau » – je cite Jean-François Lisée. L’immigration illégale heurte les fondements de notre société. L’essentiel n’est pas d’en atténuer les effets négatifs, mais de l’arrêter.