Le 26 juin 1284, de nombreux enfants de Hamelin, en Allemagne, ont disparu mystérieusement. Ce drame a donné naissance à une légende qui inspira Le joueur de pipeau de Hugues Aufray en 1966. Elle traite d’un vagabond envoyé par la providence qui affirmait pouvoir débarrasser Hamelin d’une invasion de rats en échange de 1000 écus. Son offre fut acceptée. Le bohémien sortit sa flûte et souffla quelques notes, pendant que les rongeurs s’attroupaient autour de lui. Il continua à jouer pour conduire les rats vers le fleuve Weser et les noyer. Le flûtiste ne fut pas payé. Il fut plutôt accusé de sorcellerie et chassé. C’est pour se venger de cette trahison qu’il noya les enfants de Hamelin.
Cette légende enseigne que la providence emprunte souvent l’apparence que nous n’osons imaginer. Ici, il s’agit d’un vagabond joueur de flûte qui possède le don de noyer les rats. Elle nous dit aussi que nous sommes libres de renier nos engagements, à la condition d’accepter d’en payer le prix. Pour Hamelin, cela s’est traduit par la disparition de ses habitants les plus précieux. Hamelin fait aussi penser au Québec. La promesse d’une république à la hauteur de nos espérances tarde à se réaliser. Et plus le temps avance, plus les exigences sont élevées. Pour conséquence, en 2017 nous avons besoin de léguer la responsabilité de faire l’indépendance à un chef charismatique qui pourrait chasser la vermine et mettre un terme à la corruption qui parasite les institutions publiques. Parallèlement, nous ne sommes pas disposés à payer le prix pour nous donner un pays qui serait au service d’une vraie sociale démocratie. Nous sommes aussi dépassés par les exigences que cela impose: la langue française bien maîtrisée, une histoire connue et affirmée, une éducation performante, un encadrement plus sévère de la spéculation, un environnement de travail plus sain et moderne, une meilleure politique familiale, une lutte contre la pauvreté et une diffusion musclée de notre culture. Bref, tout ce que nous pouvons réaliser pour sauver les jeunes de la noyade.
La musique
Nous sommes devant un défi de taille qui exige une introspection, puisque la jeune génération emprunte un sentier de paradoxes et d'insouciances que nous avons défriché. Pour conséquence, on se fout si la musique noie les rats, les enfants ou les deux. Mais encore, nous ne voulons pas de sermons sur notre tendance à écouter des sonates engagées servant à chasser la vermine ou des chansons insipides qui la multiplient. Le dossier est réglé. Nous avons le droit de regarder En direct de l’univers en buvant un grand verre de «lait de zeppelin» (1). Pour le faire sans rancœur, nous n’avons qu’à nous dire qu’il faut éviter de politiser la musique ou de lui donner des caractéristiques qu’elle ne possède pas. Un réflexe qui laisse l’impression qu’en nous liant à la vermine et en plaçant des rats sur le trône du pouvoir, nous finissions immanquablement par dire des faussetés.
Que la chanson soit insipide ou engagée, elle demeure essentiellement politique. À cette fin, à l’époque du joueur de flûte, des artistes de la cour chantaient des éloges au roi, racontaient ses aventures, présentaient des paysages imaginaires et inventaient des aventures mémorables. Des ménestrels qui composaient des comptines qui nourrissaient l’esprit du peuple de galéjades pour contrôler ses humeurs et mettre un terme à ses revendications. Politique encore et toujours, puisqu’à l’opposé des ménestrels, nous retrouvions les jongleurs. Des vagabonds, tel le musicien de Hamelin, qui étaient constamment menacés du cachot à cause de leurs critiques du souverain et de sa gestion du royaume.
En 2017, nous vivons la même volonté de moduler la pensée des citoyens en fonction des besoins des gouvernements. Pour y arriver, des médias cohabitent avec des idéologies de contrôle de l’opinion publique en reflétant l’aristocratie qui meuble depuis 150 ans le Parti libéral du Québec (PLQ). Pour résultat, la musique engagée agonise. Ainsi, 13 ans après Libérez-nous des libéraux, des Loco Locass, si je peux me permettre cet exemple, les jongleurs sont pratiquement disparus de l’espace médiatique. C’est comme si on tentait d’édifier un environnement culturel de soumission, afin que nos enfants deviennent les domestiques des rats.
Le plus surprenant est de constater que la bouée de sauvetage qui pourrait sauver les jeunes de la noyade est volontairement retirée du paysage, quand elle n’est pas comparée à un boulet. Je parle ici de cette indépendance du Québec qui devait leur permettre de s’épanouir et de s’inventer une société nouvelle en toute liberté. Mais encore, ce retrait s’accompagne d’une tendance à traiter les personnes les plus aptes à chasser les rats, comme l’a été le vagabond de Hamelin. Ainsi, à chaque occasion qui se présente à l’actualité, les «pures laines», les «séparatistes» et les «radicaux» sont taxés de «xénophobes», de «racistes» et de «fermés», faute de ne plus pouvoir les accuser d’être des «sorciers», comme il y a 733 ans. Ajoutons qu’oser refuser de se faire gaver par des chansons insipides et anglophones nous transforme en aliénés. Pour conséquence, lorsque la musique qui joue fait ressembler un bistrot de St-Jérôme en un Ti-Motons de Kirkland, une succursale de la Société des alcools du Québec (SAQ) de Chomedey en un Liquor Store de Las Vegas, nous devons nous taire et laisser l’eau du Weser couler. Et quand nous affirmons que ce n’est qu’une question de temps avant que notre langue et notre identité soient noyées, nous devenons les ennemis du progrès. Ce foutu téléphone cellulaire qui diffuse des chansons sélectionnées par une entreprise de télécommunication, comme ce fut le cas en janvier dernier dans le bistrot de St-Jérôme.
Encore une fois, je dois préciser qu’à force de fréquenter les rats, on finit par répandre des fadaises. La tendance actuelle à donner la gestion de la musique à des corporations aux goûts discutables n’est pas un phénomène récent lié à l’ère numérique. Dans les années 30, l’entreprise étasunienne Musak diffusait des musiques spécialement adaptées aux besoins des commerces, des banques et de propriétaires d’édifices.
En 1977, Jacques Attali, un essayiste et docteur en science économique, écrivait ces mots sur Musak dans Bruits: «la technique de diffusion de la musique aide aujourd’hui à constituer un système d’écoute et de surveillance sociale. Musak, la grande entreprise américaine de vente de musique standardisée, se présente comme «le système de sécurité pour les années 70», car elle permet d’utiliser des canaux de diffusion musicale pour y faire circuler des ordres» (2). Comment? En se dotant d’une tactique de domination par ces «trois utilisations stratégiques pour le pouvoir» dans l’environnement public: Un où tout se passe comme si la musique était utilisée et produite dans le rituel pour tenter de faire oublier la violence générale, puis une autre où elle est employée à faire croire à l’harmonie du monde, à l’ordre dans l’échange, à la légitimité du pouvoir marchand, puis une autre où elle sert à faire taire, en produisant en série une musique assourdissante et syncrétique, en censurant le reste du bruit des hommes» (3).
La saucisse
Ces «trois utilisations stratégiques» métamorphosent l’art politique en art saucisse au service d’un gouvernement boucher. Ainsi, plus les rats apprécient un artiste, plus ce dernier joue à la radio, plus il vend, plus il rapporte des gains, plus il peut investir dans des placements immobiliers et boursiers. L’art s’associe ainsi à la «création d’entreprise, de plus-value, d’emplois...» comme cité par l’essayiste et docteur en philosophie Alain Deneault (3). Parallèlement, le support à l’économie numérique californienne enlève le pain de la bouche des Québécois afin de le redistribuer aux rats. Ni plus ni moins une fuite de capitaux qui charcute des emplois et désosse des artistes.
Ajoutons que cet art de faire taire, de faire croire et de faire oublier morcèle le mouvement indépendantiste et nous cache le lien de cause et effet entre l’invasion des rats et la noyade des citoyens. Non seulement des jeunes, mais tous les Québécois dignes de ce nom. Elles mandatent des chansons insipides et désengagées jouant avec les cordes d’un pouvoir aussi désengagé et insipide. Elles ordonnent du même coup la censure d’évènements et d’œuvres ne cadrant pas avec les ordres politiques. Pour prix, des manifestations interdites, des débats inexistants, des chansons et musiques sans tribunes, des lois oppressantes, des enquêtes et des commissions maquillées...
Pour celles et ceux qui désirent commémorer le 375e anniversaire de Montréal et le 150e du Canada en avalant des saucisses roses et en tapant des mains, ces mêmes «utilisations stratégiques pour le pouvoir» semblent dicter des décisions du conseil d’administration (CA) du 375e de Montréal. Ainsi, des auteurs et des livres d’histoire ont été exclus du 375e. En décembre 2016, l’humoriste Fred Dubé a été congédié par la Société Radio Canada, suite à une capsule qui écorchait ce CA. Je nomme ici Gilbert Rozon, le commissaire aux célébrations, France Chrétien-Desmarais, la fille de l’ex-premier ministre Jean Chrétien et la femme de André Desmarais, Guy Breton, un idéologue conservateur à la limite de l’intégrisme néolibéral qui occupe le poste de vecteur de l’Université de Montréal, Stephen Bronfman, un philanthrope qui fut au CA de Seagram et Andrew Molson, le président de RES PUBLICA au contrôle de la firme de relation publique National et au CA de Molson Coors. Tous des gens qui ne partagent pas le rêve d’indépendance des Québécois, de l’importance de franciser la Belle province et de promouvoir sa culture et son identité. Des personnes de la cour qui évitent de nous dire qu’à la suite de la conquête britannique de 1760, Montréal est devenu une ville fortement anglicisée au point d’être la capitale mondiale de la francophobie. Le Ratopolis de médiocrates qui pavent le sentier de l’assimilation. Pour le Canada, il s’agit de la créature de l’Angleterre qui a donné force et vigueur au racisme des orangistes et à la déculturation des Canadiens français.
Fêter autre chose
Si fêter la vermine vous indispose, je suis heureux de vous annoncer que l’année 2017 marque aussi le 40e anniversaire d’une œuvre marquante de la musique québécoise par laquelle j’ai découvert Bruits il y a quelques années. Il s’agit de À l’affût d’un complot de Conventum. Un chasseur de rats qui se colle plus que d’autres à la légende du flûtiste de Hamelin par ces trois mots qui se retrouvent dans la chanson éponyme: «mort aux rats...» Commémorer Conventum c’est aussi honorer un collectif d’artistes chevronnés, inspirés et audacieux qui a été derrière la gestion d’une salle de spectacle qui était située au 1237 rue Sanguinet, à Montréal. Nous y retrouvions à la barre Jean-Pierre Bouchard, Bernard Cormier, André Duchesne, Charles Kaczynski, Jacques Laurin, René Lussier et Michel Thérien, avec aux chœurs Sylvie Choquette, Louise Forestier, Michel McLean, Guy Marchand et Christiane Robichaud, à la percussion Mathieux Léger et Pierre Cormier, à la production Yves Laferrière et aux textes Alain Arthur Painchaud.
Des artistes dont l’apport à la culture québécoise a dépassé largement le cadre de la réalisation musicale. Jean-Pierre Bouchard, le père de la chanteuse Marie Mai, a fondé le Centre d’expérimentation musicale (CEM) de Jonquière. André Duchesne a créé le Syndicat de la musique québécoise (SMQ) afin d’offrir une alternative nationale à la Guilde étasunienne. Il a aussi érigé le distributeur Ambiance magnétique (DAME) pour ensuite être parmi les 19 compositeurs de la Symphonie du millénaire mise en scène le 3 juin 2000, avec le soutien de Walter Boudreau de la Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ). Pour René Lussier, en 1990 il a pondu une œuvre historique incontournable qui a donné un son à l’histoire du Québec. Il s’agit du disque Le Trésor de la langue dont la première version de 1989 fut honorée du prix Paul Gilson. Il a récidivé avec la trame sonore du Moulin aux images de Robert Lepage et Ex Machina, dans le cadre du 400e de Québec.
Fêter Conventum, car ce groupe nous rappelle que malgré le progrès et les changements, les 40 années qui séparent 1977 de 2017 nous ont plongés dans un univers kafkaïen. Alors que l’état pousse les jeunes dans le bassin d’analphabètes fonctionnelles et bilingues, nous sommes devant des «drapeaux vicieux aux moisissures politiques». Et pendant que le «tissu social se fissure» on découvre que les services de renseignement et la police ressemblent à de la «raclure de poubelle hitlérienne». Vivez l’expérience. Écoutez la pièce . Conventum nous rappelle aussi notre tendance à noyer les artistes innovateurs. Malgré qu’il fut un groupe reconnu à l’internationale et invité en 1980 à joindre le label britannique Recommended Record, le groupe ne fut pas mentionné dans le dictionnaire de la musique québécoise que j’ai consulté il y a quelques années. Un exemple parmi d’autres pour nous souvenir que malgré notre grandeur et notre rayonnement, nous souffrons du déni de nous-mêmes autant à Montréal que dans le reste du Canada. Que le talent, les efforts, les passions, les bonnes intentions, l’originalité, l’engagement et l’altruisme ne sont rien en comparaison à l’art de se prosterner devant la cour du royaume en chantant le désengagement, en anglais SVP!
Les rats nous envahissent et décident de notre histoire, de notre identité, de notre langue et de notre culture. Et vous savez, ces rongeurs ont en plus la vilaine tendance à ne pas honorer ce qui vit et à cacher ce qui est mort. En 2017 nous pouvons ainsi découvrir le squelette de la Révolution tranquille, sans que personne ait encore signalé son décès. Et si le 40e de Conventum pouvait nous donner goût de chasser la vermine, nous devrions pouvoir fêter en 2017 le 50e anniversaire de la SMCQ et ce «vivre le Québec libre» prononcé par Charles de Gaulle, le 24 juillet 1967, qui indisposa de nombreux rongeurs tout en sortant des milliers de jeunes du fleuve. Nous pourrions du même coup commémorer le 100e de l’Action nationale, cette illustre mémoire de l’histoire du Québec qui indispose les rongeurs
Enfin, toutes ces fêtes devraient nous rappeler qu’en 2017 nous noyons la souveraineté en promettant de nous débarrasser des rats par la suite. J’ai toujours cru que l’indépendance était maintenant. Qu’il fallait la revendiquer chaque jour en crachant notre rage, en envahissant l’espace public de notre musique, en multipliant les symboles qui nous représentent et en montant les poings lorsqu’on nous traite de tous les maux. Affirmer avec force et candeur que la souveraineté est la seule alternative louable pour noyer les rats sans sacrifier les enfants. Que faute de les chasser, nous pouvons répandre de la nourriture pour les empoisonner: la Constitution, des quotas de chansons francophones dans les médias électroniques anglophones... Au contraire, nous n’exigeons rien. Nous façonnons seulement des étapes à suivre au grand plaisir des rongeurs. Donc, nous devrons voter pour le Parti Québécois en 2018 et attendre un deuxième mandat en 2022, pour, peut être... si jamais... on vert rat… Et si le PLQ est élu, il nous restera qu’à rejoindre le fleuve ou devenir des adorateurs de Karni Mata (1387-1538), une sage hindoue qui croyait que les poètes et musiciens se réincarnaient en rats. Je ne sais pas si elle voulait dire que nos rats auraient été des artistes ou si des artistes pourraient se transformer en gros rats tyranniques, un peu comme ?
(1) Mononc Serge, auteur et compositeur québécois.
(2) ATTALI, Jacques, Bruits, Le livre de poche, 1977, page 19.
(3) ibid, page 36.
(4) DENEAULT, Alain, La Médiocratie, éditions Lux, 2015, page 164.
Les comptines de l'assimilation
Lorsque la musique nourrit les ratso
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3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
5 avril 2017De dire que la musique est essentiellement politique pour ensuite dire que de renier ce «fait» équivaut à la transformer en outil de pouvoir et de contrôle est contradictoire, car la politique est pouvoir et contrôle.
Et puis, la musique est-elle vraiment essentiellement politique? Le compositeur Johann Sebastian Bach (1685-1750) s'est-il dit, un matin de 1713 : «je vais composer une musique sur le Traité d'Utrecht?» Je me permets d'en douter. Pourtant, c'était l'événement politique le plus important de cette année-là.
Il est vrai que les mots ont souvent plus d'impact lorsqu'ils sont véhiculés par des mélodies, harmonies et rythmes, mais plus le temps passe, plus cette musique perd de son sens politique. Qu'en reste-t-il après trois siècles? Le contexte politique a changé; les paroles ont perdu leur portée, si elles n'ont pas perdu leur saveur. À tout le moins, elles ne sont plus d'actualité. Mais la musique, elle, demeure, pleine et entière.
Et qu'en est-il de la musique instrumentale? N'a-t-elle pas, elle aussi, un impact? Le joueur de flûte de Hamelin en est un bon exemple. Y avait-il des paroles à cette musique? Assurément pas, pour la simple raison qu'on ne peut pas jouer de la flûte et chanter des paroles en même temps. Aucun message politique n'était donc véhiculé, pas même implicitement ou indirectement.
Toutefois, la musique, même instrumentale, n'est pas neutre. Elle peut sembler l'être, car on parle après tout de sons organisés, d'ondes sonores, de cycles/seconde ou Hertz. À ce niveau, cela peut sembler paradoxal; mais il y a quand même dans la musique un autre aspect, spirituel et transcendant, celui-là, qui s'élève au-dessus de tout autre. Je cite à ce sujet le pianiste russe Yakov Kasman (1967-) : «La musique veut dire infiniment plus que ce que le compositeur a pensé.» Ce à quoi j'ajouterais : «…mais il faut néanmoins respecter la pensée du compositeur.»
De même, le compositeur Carl Philipp Emanuel Bach (1714-1788) : «Il me semble que la musique doit toucher le cœur avant tout.»
Son père, J. S. Bach (1685-1750) : «Toute musique dont le but exclusif n'est pas de glorifier Dieu n'est pas du tout de la musique, mais un charivari et un vacarme infernal.»
Et Frédéric Chopin (1810-1849) : «Il n'est pas de vraie musique sans arrière-pensée.» De quelle arrière-pensée parlait-il au juste? À quoi pensait-il quand il a dit ça?
Nous sommes ici dans le domaine de la pensée. De prendre une pensée individuelle, celle du compositeur, et de lui conférer un rôle politique, n'est-ce pas de la spéculation? À quoi pensait Mozart lorsqu'il écrivait sa huitième symphonie? Ou Vivaldi lorsqu'il écrivait ses Quatre saisons? Avaient-ils une pensée ou un impératif politique? Encore une fois, rien ne permet de l'affirmer. Si on le fait, il ne faut pas oublier que c'est le compositeur qui aura le dernier mot! Je cite à cet effet le compositeur Hector Berlioz (1803-1869) : «Il ne faut pas vouloir mettre le pied sur le domaine de l'inspiration, où le génie seul peut faire des découvertes, car il n'est donné qu'à lui de le parcourir.»
Jean Boisvert, compositeur
Yves Corbeil Répondre
4 avril 2017Moi ma théorie c'est que ceux qui dirigent, enfin une majorité fait parti de cette bande de mal aimés qui a suivi le boomers. C'est estis d'éternels chialeux qui on jamais pu s'établir comme y rêvaient, c'est trou du qui n'ont jamais arrêter de crier sta'cause de, sta'cause d'eux, sta'cause que chu pas venu au monde à bonne époque. Bien là y sont au contrôle de l'orchestre. Les vieux (boomers)qui mangent leur marde dans leur chsld, les jeunes qui sèchent dans leur écoles. Nous autres c'est le temps de ''casher'' on s'est assez fait chier en attendant not tour.
C'est là qu'on est aujourd'hui et votre théorie de la flûte bien on l'a dans le c...
Yves Corbeil Répondre
4 avril 2017Le comble de votre théorie qui définie très bien la situation ambiante au Québec, c'est que les rats ont appris à jouer de la flûte depuis longtemps et que le peuple attends sa guignolée pour applaudir ses voeux-dettes.
Ça prend pas un MBA pour diriger l'orchestre, ça prends juste un bon joueur de flûte et beaucoup de choristes pour propager la bonne nouvelle.
Un pays à quoi ça sert quand on a toute dans province néo-libéral. Tu t'abonne au câble pis t'as 500 canaux de joueurs de flûtes capitaliste qui te font rêver à des jours toujours plusss meilleurs sans sortir de ton salon avec ta grosse bière pis tes crottes au fromage. Les rats eux y sont dans leurs salons plus luxueux avec de grosses bouteilles de veuve clicquot et des crottes au fromage fin en pensant à la prochaine arnaques qui va garder les quidams sur les deux pattes d'en arrières, la langue sorti et la queue qui branle.