Les boulets de la Presse

Chronique de Louis Lapointe

Nous avons appris hier que la Presse avait des difficultés financières parce qu'elle vendrait de moins en moins d’exemplaires de son quotidien.
C’est à cause de l'option fédéraliste.
Si la Presse défendait un point de vue indépendantiste auquel la plupart des Québécois qui lisent un journal français sont plus sympathiques, à coup sûr, elle vendrait beaucoup plus de copies et pourrait rentabiliser ses opérations.
Au lieu de congédier des employés et des journalistes du journal, Gesca devrait remercier sa direction fédéraliste actuelle qui n’a aucune sensibilité aux humeurs des Québécois.
Ainsi, elle règlerait rapidement les problèmes financiers de la Presse.
Dehors les boulets de la Presse que sont les Crevier, Pratte et Dubuc!
Louis Lapointe

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Louis Lapointe534 articles

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L'auteur a été avocat, chroniqueur, directeur de l'École du Barreau, cadre universitaire, administrateur d'un établissement du réseau de la santé et des services sociaux et administrateur de fondation.





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10 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2009

    Oui, si tous les souverainistes étaient solidaires, ils achèteraient Le Devoir au lieu de La Presse. Je suis bien d'accord. Mais il y en aura toujours pour dire qu'il faut varier ses sources d'information. Je suis d'accord avec cette assertion à condition qu'on les varie vraiment APRÈS avoir acheté Le Devoir.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 septembre 2009

    Vous touchez une des racines du mal en parlant de l'orientation de La Presse mais ce n'est pas les plus grosses. Gesca, propriété de Power Corp, vous y avez pensez? Il faudrait que les Desmarais et les Chrétien franco-ontariens deviennent indépendantistes ou au moins neutre pour que les petits rameaux de l'arbre soient coupés aussi et ce n'est pas pour demain. En attendant, la réduction continuelle du tirage des quotidiens de Gesca est un devoir pour tout québécois qui ne veut pas renier la nation québécois, son histoire, sa culture, sa langue et son économie.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 septembre 2009

    Je suis heureuse que les indépendantistes mettent en péril le journal de Desmarais et ses sbires éditorialistes, qui leur font la guerre. Ils ont enfin compris que c'est en boycottant les produits fédéralistes qu'ils avanceront.
    J'en suis toutefois malheureuse pour les journalistes méritants de ce journal, car il y en a. Espérons qu'ils seront repêchés ailleurs, car nous avons besoin de leurs lumières.

  • Rodrigue Larose Répondre

    4 septembre 2009

    Lors des premiers signes avant-coureurs des difficultés de La Presse analysées par Luc Archambault dans Vigile le 4 août, je faisais le commentaire suivant:
    Désintoxiqué de La Presse depuis plus de six mois.
    Je me suis fait un cadeau de Noël : l’abandon de mon abonnement. Fini de me polluer le cerveau quotidiennement au contact des insanités éditoriales redondantes et des écrits de plusieurs chroniqueurs mercenaires ! Plus de titres biaisés à détordre. Le Devoir, généralement objectif, répond à mes besoins d’informations, en plus des médias audiovisuels et autres non quotidiens.
    Se libérer de La Presse, c’est un sevrage plus facile qu’on ne le croit. Mon fils va bientôt l’expérimenter à son tour. Oui, si tous les souverainistes...


    Rodrigue Larose

  • Archives de Vigile Répondre

    4 septembre 2009

    Médiacratie 101: Arrêtons de nourrir la bête !
    Pour sortir de la souveraineté fantasme il faut que le mouvement souverainiste assume 3 rapports de forces: Politique, économique, médiatique.
    Le médiatique:
    Le lectorat de Gesca La Presse est formé à 50% de souverainiste. Au moment ou on nous confirme, ce qui était prévu, que la bête se porte très mal, voilà l'occasion historique de lui faire vraiment mal. ll faut absolument entreprendre une opération pour sensibiliser le plus grand nombre de souverainistes possible afin de les sortir de cette confusion stratégique qui les amène à être des alliés objectifs de Paul Desmarais et de son organe de propagande.
    L'opération est simple si on veut réduire la capacité de nuisance de cette médiacratie:
    Arrêtons de nourrir la bête !
    http://www.vigile.net/Arretons-de-nourrir-la-bete-Gesca
    JCPomerleau

  • Michel Guay Répondre

    4 septembre 2009

    Tous les journalistes congédiés ou en grève forcée devraient en profiter pour fonder un quotidien vraiment respectueux des Québecois et favorables aux Québecois, ils auraient plus de chance d'avoir un bon emploi en refusant de détruire notre langue notre culture et notre pays le Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    4 septembre 2009

    La crédibilité journalistique du journal La Presse s'est amenuisé au fil des ans avec la prise de conscience, de plus en plus généralisée, du parti pris radical que ce journal entretient pour un certain fédéralisme de soumission.
    À force de trop de désinformations plus qu'évidentes, les gens se désintéressent de ce journal plus que médiocre en ne l'achetant plus. Tant mieux pour toutes ces gens qui s'abreuvent maintenant à d'autres sources d'information plus crédibles dont "VIGILE" en particulier.
    Vive un Québec libre de toute désinformation informative!!!
    Jacques L.

  • Gilles Bousquet Répondre

    4 septembre 2009

    M. Lapointe suggère pour sauver le journal La Presse : «Dehors les boulets de la Presse que sont les Crevier, Pratte et Dubuc ! »
    C'est demander à Gesca de Messieurs Desmarais de renoncer à leurs plus profondes croyances, un peu comme demander au Pape de renoncer au Christ.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 septembre 2009

    ...et j'ajouterais Vincent Marissal.
    Tout à fait d'accord avec vous.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 septembre 2009

    « C'est un poids bien pesant qu'un nom trop tôt fameux. »
    Voltaire
    Extrait de La Henriade