Qui sont ces gens qui s'auto-proclament possesseurs de la vérité?

Le wokisme et la liberté d’expression

Tribune libre



Selon l’Orthodidacte, «Apparu en français en 2015, le mot «wokisme désigne de manière péjorative un courant de pensée, une idéologie, qui se veut progressiste, qui lutte pour une certaine conception de la justice sociale, à travers la défense de diverses causes. Mais la réalité même de ce courant de pensée est discutable, tant le mot wokisme est employé à tout-va, à la manière d’un épouvantail, pour discréditer des adversaires supposés.»

On ne compte plus les commentaires wokistes qui s’attaquent particulièrement aux écrivains et aux journalistes dans les médias sociaux, l’un des plus incohérents traitant de ce professeur qui a osé utiliser le mot en N dans son cours en citant le livre de Pierre Vallières Nègres blancs d’Amérique et qui a reçu une pléiade de critiques de la part d’un élève.

Les universités sont devenues des châteaux-forts dans lesquels la liberté d’expression est carrément bannie. De leur côté, les journalistes marchent continuuellement sur des œufs s’ils ne veulent pas subir la pluie d’insultes de médias sociaux si jamais ils osent franchir les barrières des wokistes.

Mais enfin, jusqu’où ira cette censure incohérente, voire insensée? Quand le gros bon sens retrouvera-t-il ses lettres de noblesse? Qui sont ces gens qui s'auto-proclament possesseurs de la vérité? Le wokisme est en train de gangrener la liberté d’expression tel un cancer sournois et dévastateur. Il est plus que temps que les universités et les médias mettent un terme à ce fléau épidémique en privilégiant la libre expression comme fer de lance de leurs valeurs professionnelles.


Henri Marineau, Québec


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Henri Marineau2016 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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2 commentaires

  • François Champoux Répondre

    11 août 2022

    Bonjour M. Marineau,


    En 2020 - 2021, en faisant des recherches sur la Caisse d'économie solidaire Desjardins (siège social à Québec) qui se vantait de "faire de la banque autrement" (dixit son président sortant, Gérald Larose), j'ai découvert que cette Caisse ne faisait pas de la "banque autrement", mais bien plutôt de la "Caisse autrement": imaginez que depuis plus de 50 ans, cette Caisse ne ristourne pas un sou (à ses membres "individus") des Trop-Perçus soutirés à tous ses membres (individus comme entreprises)! Toutes les ristournes vont aux entreprises que sa direction choisit et qu'elle qualifie d'entreprises "socialement responsables"! Du favoritisme à plein, du pur abus de pouvoir soutenu par un discours dit de coopération, alors que nous pataugeons dans une forme de communisme ou de gouvernannce autoritaire où le pouvoir s'octroie des devoirs de sauver le monde autrement que ce qu'en avait établi Dorimène et Alphonse Desjardins: l'idéologie du coopératisme où tous les membres doivent bénéficier du "retour sur investissement" et non pas seulement quelques privilégiés de la société.


    Comme si les membres individuels n'étaient pas "socialement responsables"! Dorimène et Alphonse Desjardins avaient beaucoup plus de respect des personnes qu'en a aujourd'hui tout le Mouvement Desjardins, n'est-ce pas?


    Après plusieurs courriels échangés avec M. Larose, celui-ci me décourageait de devenir membre de la Caisse d'économie solidaire Desjardins; et pour cause: dénoncer une telle politique administrative d'abus d'autorité n'est pas une mince affaire. Ça prend une liberté d'expression qui ne sera pas détruite par des règlements d'exclusion comme Mme Monique F. Leroux en a implantés en 2010: le règlement 4.6 qui oblige les membres à avoir une "saine conduite" sous la menance du règlement 4.7 qui pourra vous "réprimander", vous "suspendre" ou bien plutôt, vous "exclure": la vraie punition pour s'exprimer "librement" contre des politiques plus que douteuses quant au "coopératisme" Desjardins.


    N'oublions pas que les dirigeants ne sont plus des bénévoles depuis 2005 (Alban D'Amours) et qu'ils sont rémunérés à plus de 150.00 $/l'heure (chiffre de 2015; depuis cette date, impossible de connaître la vraie rémunération des dirigeants des Caisses). À la Caisse d'économie solidaire Desjardins, les dirigeants étaient toujours bénévoles jusqu'en 2020, mais depuis, je n'ai pas reçu confirmation de cette politique: sont-ils maintenant rémunérés comme tous les dirigeants des Caisses? 


    Qu'importe leur rémunération ou non, le fait de ne pas ristourner ceux-là même que la Caisse exploite au seul bénéfice privilégié d'entreprises qualifiées de "socialement responsables" cré du favoritisme éhonté et inacceptable en coopératisme. Et à lire le nom des entreprises favorisées, il faut s'interroger pourquoi l'AMF tolère cet abus d'autorité.


    La liberté d'expression est au Québec même en sérieux danger lorsqu'une autorité menace d'exclure ou de poursuivre (AMF) celles et ceux qui osent dénoncer; nous en sommes là à mon grand désaroi. Il y a de l'autoritarisme dans l'air et le politique ferme ses yeux. Le peuple subit et la déchéance sociale s'intensifie.


    Merci M. Marineau d'avoir pris le temps de déchiffré pour nous ce terme de "WOKISME": Gérald Larose proclamait fièrement en 2021 que la Caisse d'économie solidaire Desjardins était une entreprise "progressive"! Pas pour moi: plutôt très abusive de la crédulité des gens qui se laissent bercer d'illusions comme au temps des monseigneurs et des nobles d'il y a à peine quelques décennies qui nous racontaient toutes sortes de sornettes pour nous faire peur et nous réclamer des "dons" à leurs quêtes dominicales.



    François Champoux,


    Trois-Rivières


  • Henri Marineau Répondre

    10 août 2022

    Sophie Durocher en remet...


    https://www.journaldequebec.com/2022/08/10/le-mandat-woke-de-radio-canada