Le voyage de Williams et Catherine: un gros show.

Les B.S royaux du jet-set international.

Tribune libre

Le service de communications de la royauté anglaise a titré le premier voyage officiel de Williams et Kate au Canada et en Californie, « Moving Toward Together ». Ce périple avait un objectif principal : mettre de l’avant Catherine (Kate) Middleton qui, supposément, fascinerait le public. Il semble que la presse en connivence avec le palais royal veulent créer une Kate à l’image de la princesse Diana. Avec tous les revers connus par la famille royale au cours des dernières années, la popularité de Kate permettrait à la royauté de regagner les faveurs de la population britannique.
C’est donc à une mise-en-scène concoctée par le palais royal que l’ensemble des journalistes ont joué ce rôle de faire-valoir de la royauté. Au moment où la crise économique touche directement les populations de l’Europe et des États-Unis, pourquoi ne par faire rêver les peuples? Il y a une forme d’indécence à décrire et chiffrer les divers vêtements et accessoires du couple princier (sac Mulberry de Kate évalué à 875 livres : près de 2 000 $ canadiens, etc). On prévoyait plus de 40 tenues pour cette jeune femme lors de son voyage de 10 jours. Nous sommes dans le rock-style. Dès le départ du Canada, le couple se dirigeait allègement à Hollywood pour rencontrer Arnold et plusieurs vedettes du cinéma, Après les œuvres charitable, place au « glamor »,
Pour ce voyage au Canada, le ministre Moore du Patrimoine Canada annonçait fièrement que plus de 1 300 journalistes avaient reçu leur accréditation. Près de 80 % venaient du Canada. Combien de Radio-Canada ? Les autres venaient essentiellement des Îles Britanniques (95 journalistes) et des États-Unis (plus de 70 journalistes). Le ministre Moore mentionnait aussi que des citoyens du Qatar avaient reçu aussi une accréditation. Sûrement de riches Qataris devenus des groupies du couple princier. Quant aux journalistes du Japon, de Chine ou de l’Inde, l’intérêt du couple princier reste un sujet « d’intertainment », loin des soucis des populations aux prises avec d’autres problèmes socio-économiques.
Pour mettre en perspective le nombre de journalistes au Canada, il faut dire que le mariage de Williams et Kate en avril 2011 avaient attiré 8 000 journalistes accrédités.
Tout ce cirque médiatique pour ces personnalités du jet-set, qui ont l’audace de demander au pays-hôte de payer les frais de séjour, coûtent cher et on évite de mentionner les frais pour la sécurité de ces gens supposés illustres. Le gouvernement Harper profite allègrement de ce passage princier. Quant à nos népédistes ont été très silencieux, eux, qui veulent rompre avec la royauté. Ils ont plutôt été offusqués de ne pas être invités à cette masquarade.
Quant aux retombés monétaires de cette visite, je n’y crois pas. Le jet-set international n’a pas dans sa visée le Stampede de Calgary et les jardins de Charlottetown.


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1 commentaire

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    8 juillet 2011

    «Quant aux retombés monétaires de cette visite, je n’y crois pas. Le jet-set international n’a pas dans sa visée le Stampede de Calgary et les jardins de Charlottetown.»
    Les touristes américains, disent préférer le Québec, plus riche culturellement, et qui leur permet davantage de se dépayser.
    Et puis, le multiculturalisme canadien aura vite fait de faire disparaître, le peu de ce qui peut leur rester de culture propre, au Rest of Canada. Sans vouloir dire, toutefois, que ce peu de culture propre, soit en soi bien intéressant.