Réplique à Raymond Poulin : L'UNION, quossadonne?

Le véritable PQ, c’est «NOUS » : Québec Solidaire !

L'origine de l'indépendance est une lutte de classe

Tribune libre

Le véritable PQ c’est «NOUS» : Québec Solidaire !
Je vous aime bien Raymond,
Même si vous avez des réserves concernant l'attitude que certains- sans doute comme moi - adoptent vis à vis le PQ.
Mais, il y certains problèmes qui me sautent particulièrement aux yeux lorsque l'on évoque la question de l'unité des souverainistes et les questions d’idéologie.
Le premier, c'est toute l'aliénation et l’auto censure que la gauche a dû subir durant autant d'années, pour faire en sorte que le PQ ne soit pas atteint de nos critiques afin de tenter de soutenir l'unité des souverainiste.
Ce qui n’aura servi qu’à permettre au PQ de se ranger de plus en plus à droite.
Car, sachons-le bien. Le PQ, mis à part cette question bien précise de l'indépendance, est devenu clairement au adversaire politique pour nous de la gauche.
Je vous le dis et vous le répète :
« Il n’y aura pas d’indépendance sans la gauche».
Ce n’est d’ailleurs pas de l’arrogance ou de l’idéologie.
C’est un fait et une condition objective ; pour ne pas dire, une immense et fondamentale nécessité.
C'est d’ailleurs pourquoi René-Lévesque prônait tant la sociale démocratie.
Fort nombreux sont ceux et celles, ici comme ailleurs, qui ne le comprennent pas ou plus…
Mais il est parfaitement contradictoire et anti-stratégique d'avoir viré a droite comme le PQ l'a fait en regard de la lutte pour l'indépendance.
Car :
«La lutte pour l’indépendance est intrinsèquement et fondamentalement une lutte contre l’oppression d’un peuple sur un autre»
…et donc forcément une lutte de gauche.
Une lutte (est-il encore nécessaire de le dire?) littéralement kidnappée par la droite néolibérale du PQ.
Ne prenons que la question que du scrutin proportionnel par exemple.
Si il avait été mis en place comme le PQ et René –Lévesque le souhaitait dès le départ et dès ses premières prises du pouvoir, nous n'en serions pas à nous dire que les votes de QS ou du PI divisent les votes souverainistes.
C'est donc exactement cette attitude droitiste et antidémocratique du PQ lui-même, qui aura fini par mettre les différents votes souverainistes en compétition les uns avec les autres, plutôt que de les additionner les uns aux autre.
Et pourquoi ?
Simplement à cause de l’électoralisme péquiste, mise AVANT la cause de l’indépendance. - Point à la ligne.
Par ailleurs vous dites :
«L’indépendance ? Ça passe après le pouvoir provincial ou la démangeaison idéologique»
La démangeaison idéologique comme vous dites, n’a rien d’anodin.
Pour des centaines de milliers de nos compatriotes, c’est une question de pain et de beurre… Parfois même de santé, de justice sociale, sinon de survie humaine ou de la planète...
Dans d’autres cas, il s’agit de cette importante préservation écologique et de notre environnement, qui a des conséquences à la fois sur notre santé et notre économie et la valeur de notre territoire.. Notre eau... Notre vent... Nos forêts... Nos rivières...
Et il est donc devenu impensable, pour nous de la gauche, de ne plus mettre l’indépendance au dessus de toutes autres formes de moralités, d’éthiques ou de valeurs sociales.
- Oui ! Vive l’indépendance !
- Mais vive la démocratie, la paix et la justice d’un même souffle !
- Vive l’indépendance connectée à ses origines historiques et à ses luttes initiales.
Je n’ai rien à faire d’une république de banane, d’une bataille de drapeau ou d’un Québec identique au Canada.
Mais, nous avons donc dû, nous, de Québec Solidaire, nous organiser avec le système démocratique déficient que le PQ nous aura légué.
Et, sachez-le bien. Ce n’est pas sans déchirement et sans avoir pleinement conscience de nos actes que nous avons décidé de ne plus agir contre notre conscience humanitaire et écologique au nom de l'unité du PQ et avons fondé notre propre parti pour défendre nos idées.
Comme je l’ai maintes fois mentionné, on ne laisse pas crever ses compatriotes dans la misère à 500$ par mois sans rien dire et en se prétendant patriote.
Ce n’est pas plus une attitude de gauche qu’un comportement nationaliste conséquent.
Certains vont à la guerre pour défendre leurs familles.
Moi, je fais la bataille pour défendre mes compatriotes les plus menacés par un système, un État et des politiciens véreux qui se foutent de la gueule, menacent et méprisent les plus vulnérables d’entre-nous.
Et cela veut dire combattre «aussi» le PQ qui s’est comporté de manière aussi odieuse que les autres en cette matière.
Cela ne change rien à mes convictions nationalistes.
Bien au contraire... Ça les renforce !
Car ce sont plutôt ces petits nationalistes de droite déconnectés et amnésiques qui se comportent avec leurs propres frères en fédérastes canayiens opprimants qui ont perdu le sens de la bataille et le contact avec l'histoire et avec l’oppression qui fût à l'origine même du mouvement indépendantiste soit :
«L’oppression d’une minorité de riches anglophones sur une majorité de pauvres canadiens français»
La lutte pour l’indépendance a donc toujours été intimement liée à l’idéologie de la lutte des classes.
Et c’est donc bien au contraire de couper ce lien idéologique fondamental et historique qui a vidé le combat de sa substance.
Je l’ai déjà dit et je le répète :
Avec le temps, nous avons assisté à une confondante dérive vers la droite des positions des partis politiques.
Ainsi…
Le faux Parti libéral, est devenu le véritable Parti conservateur.
Le faux PQ est devenu le véritable Parti libéral.
Et Québec Solidaire est devenu le véritable PQ.
Pour ce qui est de «l'union»..
À l'instar de Québec Solidaire...
Je veux bien moi...
...Mais il faudrait peut-être en parler au premier concerné et à celui qui divise et qui place ses petits intérêts personnels avant «la cause».
Car ça toujours été le PQ qui nous a envoyé promené..
_____________________
Christian Montmarquette
Témoin vivant d'une négo entre l'UFP et le PQ dans Mercier
Militant pour l’éradication de la pauvreté et l’indépendance du Québec

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38 commentaires

  • Pierre Schneider Répondre

    4 août 2012

    Moi que tous les gens de droite qualifient d'être d'extrême gauche (ce qui est bien entendu une légende urbaine, même si je suis républicain) ai toujours cru de toute mon âme qu'il fallait d'abord rassembler tous les Québécois pour accoucher du pays qui n'en finit plus de ne pas naître.
    Au RIN, qui était social-démocrate, il y avait aussi des gens d'affaires,plutôt conservateurs dans leur pensée, mais qui, eux aussi étaient des patriotes sincères. Je ne voudrais pas vivre dans un Canada socialiste, parce que je ne veux tout simplement pas vivre dans ce pays étranger.
    Le combat pour le pays en est un de vie ou de mort pour la survie d'un peuple. Si tout le monde se met à dire: Moi je me rallierai à condition que...c'est le bordel et c'est faire le jeu des élites financières et politiques.
    Bien sûr, si le Québec, tous partis confondus, avait le courage de faire adopter par l'Assemblée nationale une constitution républicaine, écrite par ses citoyens et non par les partis politiques existants, le pays naîtrait par voie naturelle. Et en toute beauté !

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2012

    Superbe texte, monsieur Monmarquette!

  • Archives de Vigile Répondre

    9 août 2009

    @ M. Denis Julien de Lotbinière
    Vous écrivez :
    « J’aimerais inviter monsieur Archambault à lire le livre d’André Larocque. Il comprendra que je ne n’ai jamais envisagé l’abolition des partis politiques avec la création du RIN². »
    Nous sommes d'accord donc. Tant mieux.
    « Je désire me prémunir contre leur tyrannie qui nivelle trop souvent les militants par le bas, favorise l’émergence d’une classe de petits opportunistes et de petits carriéristes et nous détourne de nos objectifs fondamentaux. »
    OUI, celle à laquelle nous assistons ici dans ce titre et qui se répercute dans un semblable aujourd'hui.
    Vigile-2009 08 09-Christian Montmarquette-Réponse à Steve Quillam -L’indépendance sera de gauche ou ne sera pas !-Qui dit « Nationalisme » dit « Nationalisations » !
    Le partisan sectaire Montmarquette veut nous faire croire que QS ne voudra pas d'une UNION juste, équitable et solide sur l'ESSENTIEL COMMUN de nos forces souverainistes. ET, MichelG répond dans la même veine et symétriquement au nom du PQ. C'est deux partisans parlant en leur nom personnel n'est pas ce que pourront en dire les dirigeants de ces deux composantes essentielles de notre UNION à faire.
    Tous deux témoignant en pure perte la même sectaire partisanerie en nous invitant à nous simplement rallier chacun à leur partis respectifs pour faire l'UNITÉ PARTISANE de nos forces qui y perdrait en diversité et qualité.
    Ce qui n'est pas l'UNION qu'il nous faut, dans la diversité et la complémentarité.
    Nous, NOUS VOULONS l'UNION de nos forces. C'est notre VOLONTÉ, c'est celle du peuple souverain du Québec qui ne pourra avec raison donner son appui à une mouvance divisée.
    « Le RIN² dont je rêve, (...) fait en sorte que des milliers de militants qui se sont retirés du combat, y reviennent dans l’enthousiasme. »
    OUI, « dans l'enthousiasme », sans être contraints de choisir la gauche ou la droite ou le centre ou le PQ ou le PI. Ou en les choisissant tous ou l'un d'entre eux, SANS COMPROMETTRE l'avènement de l'État démocratique valide du peuple souverain du Québec sur son territoire national souverain.
    C'est que votre proposition de députation sans partis politiques m'a laissé entendre que cela induisait la disparition des partis politiques.
    Nous ne pourrons pas les faire disparaître. Il ne le faut pas. Cependant, il faut les contraindre à faire sur l'ESSENTIEL à définir qui est le nôtre, une COALITION de GOUVERNEMENT MUTLIPARTITE, capable de chasser les canadianisateurs et mettre au pouvoir la COALITION de SOUVERAINETÉ que nous pourrons mettre en place d'ici les prochaines élections afin d'invalider les États qui ne se seraient pas nommément soumis au OUI qui les validerait nommément et démocratiquement cela pour fonder l'État valide et souverain que ce peuple espère fonder sur son territoire national depuis la Conquête.
    ET il nous faut rassembler toutes nos forces y compris celle qui ne se reconnaissent plus dans aucun parti politique, cela afin de forcer les partis politique à être responsables et unis sur l'ESSENTIEL. Cela pour que nous puissions voter pour ces partis en grand nombre aux élections afin de battre les canadianisateurs SANS COMPROMETTRE l'avènement de l'État du Québec souverain.
    C'est l'UNION de nos forces citoyennes qui pourra faire celle des partis politiques sur l'ESSENTIEL et qui pourra, peut-être à travers un futur RIN², réunir sous un même toit rassembleur tous les partis politiques de la mouvance souverainiste, et leur donner un cadre d'UNION qui soit non partisan, équitable, juste et congruent, capable de créer un contexte neutre de négociation à faire, voire capable de faire les arbitrages qu'il faut dans ce genre de préparatifs menant à la constitution d'une forte COALITION de GOUVERNEMENT de SOUVERAINETÉ.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 août 2009

    @ M. Jean-Renaud Dubois
    Merci pour vos félicitations, elles sont bienvenues.
    « au contraire je veux le féliciter pour la finesse de ses arguments et sa modération »
    Vous avez bien compris que la longueur de mes contributions est indépendante de ma volonté. J'aimerais bien pouvoir faire mieux et plus court. Or je ne le puis ne sachant pas comment autrement discuter ce qui m'est présenté ou autrement présenter ce dont je veux discuter ici.
    À noter aussi que pour faciliter la compréhension j'ai choisi quand je ne trouve pas autrement comment faire, je cite les passages discutés, cela augmentant la longueur des mes contributions qui purgées de cette portion, serait raccourcie d'autant et parfois même jusqu'à la moitié...
    Mais comme pour d'aucun il est question de me disqualifier pour la forme... Quant aux autres, ils n'ont qu'à passer outre, je n'ai pas de problème avec ça...
    Je constate par ailleurs que vous abondez dans ce projet de Vigile quant à l'UNION de nos forces. Puis-je ajouter votre nom aux personnes ayant endossé les OBJECTIFS PARTAGÉS à cet égard.
    Et je fais cette invitation aussi à M. Denis Julien de Lotbinière...
    PROJET - STRATÉGIES et PROGRAMME COMMUNS de SOUVERAINETÉ
    Dossier spécial de la Tribune libre
    OBJECTIFS PARTAGÉS par les PARTICIPANT(E)S
    - Exposer et discuter les termes de STRATÉGIES et d'un PROGRAMME COMMUNS de SOUVERAINETÉ ;
    - Nous entendre sur l'ESSENTIEL de leurs termes ;
    - Solliciter l'adhésion de toutes les composantes de la mouvance souverainiste.
    Signataires : CUMULATIF du 2009 08 07 - 16h
    Luc Archambault, Raymond Poulin, Gaëtan Dostie, Ghislaine Caron, Daniel Roy C.A., Michel Gendron, Nicole Hébert, etc..
    Stratégies de convergence Programme commun de souveraineté-
    Tribune libre de Vigile - Ouhgo- 2009 06 15
    SI vous endossez ces OBJECTIFS, transmettez-moi vos noms dans un message public ici dans Vigile ET/ou privément...
    ET privément pour ne pas échapper votre nom dans une page publique de Vigile que je n’aurais pas consultée.
    Cela en me transmettant vos noms dans un {{message privé
    via ma page auteur de Vigile, en spécifiant que vous acceptez de le voir (ou non) publié en complément de la liste plus haut déposée.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 août 2009

    Merci monsieur Renaud-Dubois de me mettre dans le clan des modérés. Je passais pour un extrémiste au PQ. Ca fait du bien à entendre et renforce mon opinion d'avoir pris la bonne décision en le quittant, du moins pour le moment!
    J'aimerais inviter monsieur Archambault à lire le livre d'André Larocque. Il comprendra que je ne n'ai jamais envisagé l'abolition des partis politiques avec la création du RIN2.
    Je désire me prémunir contre leur tyranie qui nivelle trop souvent les militants par le bas, favorise l'émergence d'une classe de petits opportunistes et de petits carriéristes et nous détourne de nos objectifs fondamentaux.
    Le RIN2 dont je rêve, ne désire pas se substituer au parti politique, il fait en sorte que des milliers de militants qui se sont retirés du combat, y reviennent dans l'enthousiasme.
    Lorsqu'il n'y a pas une journée qui passe, où l'on entend des gens nous dirent qu'ils ne sont plus péquistes mais encore souverainiste,il se passe quelque chose. Et nous aurions tort de ne pas tenir compte de cela!

  • Jean-Renaud Dubois Répondre

    8 août 2009

    Bonjour,

    .......... « Cher Luc, s’il vous plaît, un petit effort pour nous lecteurs de Vigile, raccourcissez vos commentaires qui peuvent empêcher certains lecteurs de Vigile d’avoir la patience de les lire jusqu’au bout » Marie-hélène morot-sir.
    Comme c'est bien dit...avec modération et respect. Moi en "tous cas", je ne lui dirai pas quoi faire ; au contraire je veux le féliciter pour la finesse de ses arguments et sa modération qui font tellement contraste avec ceux de Monsieur Montmarquette.

    Je suis sensible à la gauche et dans un monde idéal, il n'y aurait plus de pauvres ; et je vous félicite de travailler à éradiquer la pauvreté par votre travail social de tous les jours, j'imagine. Il y a tant à faire pour les aider...
    De Parizeau, vous vous en servez abondamment pour faire des leçons aux "petits partisans mesquin à l’esprit sectaire et étriqué" (vos mots) -- mais faites attention à ne pas lui faire dire des choses ex-cathédra, sans "nuances". C'est trop facile de détacher des mots de son contexte.
    De plus, selon moi, vous avez tort de vous servir de Messieurs Perreault et Béland pour prouver des points que vous avancez!
    Leur appui pourrait être ponctuel et vous le savez très bien.
    Comme ils sont des personnalités importantes et surtout des personnes modérées, il serait dommage que de pareils écrits les fassent fuir.
    ***
    Bonjour Madame Morot-Sir,
    Je suis d'accord avec votre position sur la nécessité de l'union des forces indépendantistes pour prendre le pouvoir à la prochaine élection : elle coule de source!

    D'ailleurs, cette solution est appuyée par la très grande majorité des indépendantistes québécois, en me basant sur Vigile. Donc...

    Vous avez entièrement raison de sous-entendre qu'il est inapproprié de prendre position à partir de systèmes électoraux complètement différents. S'en servir comme prémisses est inadéquat, c'est comme comparer "les bleuets du Lac Saint-Jean" avec "la moutarde de Meaux" en s'imaginant que les deux sont de même nature ; et donc que l'ont peut en faire une confiture!
    Les deux systèmes sont complètement différents et les forces incomparables!

    Pour compléter le portrait :

    - Chez-vous en France : c'est un débat normal (gauche-droite) dans un Pays existant, qui a accès au concert des nations.
    - Chez-nous au Québec : c'est un débat entre fédéralistes et indépendantistes pour faire du Québec un PAYS.
    C'est une sacrée différence, non? Mais vous aviez déjà compris, je sais...
    Pour accéder à ce concert des nations, il nous reste 10 ans maximum!
    Pourquoi : parce que le PLQ reçoit environ 103 votes par jour de nouveaux immigrants canadiens au Québec (50 M/an x 75% = 37,5M/365 = 103 par jour) ; et cela sans parler de la refonte électorale qui pourrait donner aux fédéralistes 3 à 5 nouveaux comtés dans le grand Montréal et Laval!
    Pour revenir à mon entrée en matière sur ce choix logique « d' UNION », il semble que ce point fasse presque unanimité puisque Vigile a lancé depuis quelques mois :

    ...... « Dossier spécial de TRIBUNE LIBRE réservé à la discussion des stratégies de convergence des indépendantistes (mouvements et partis). »
    Je pense que trouver une solution et en faire la promotion auprès des partis concernés ne sera pas facile.
    Mais est une question de survie - en Français - pour ce petit îlot Gaulois perdu en Amérique!

    À partir d'aujourd'hui, je vais me concentrer à lire sur ce "Dossier Spécial".

    Jean-Renaud Dubois
    Sainte-Adèle

    P.S. Merci aux Poulin, Bousquet, Julien, Gendron, Archambault, Quilliam, Guillot, Forgues et Mort-Sir pour vos textes enrichissants et modérés.

    Je lis assez souvent, mais le temps manque pour écrire...

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2009

    Christian Montmarquette ne nous parle plus. Il parle à Gérald Godin et Michel Chartrand...
    Personne ne lui « demande le silence... » et j'ai félicité la gauche qui ne se tait plus dans le giron du PQ. Pour que jamais plus elle ne s'efface devant qui que ce soit.
    Il n'est pas question d'UNION pour faire taire qui que ce soit. ET surtout pas la gauche. Il n'est pas question de saouler qui que ce soit de quoique ce soit et surtout pas de mots.
    Et ce n'est pas le PQ qui propose l'UNION ce sont les souverainistes non-partisans.
    Nous n'avons pas peur, nous sommes sans peur. ET nous voulons un État sans peur. On ne quémande pas l'appui de la gauche on dit que nous ne voulons pas fonder cet État sans la gauche, comme on nous a prié de le faire. Pour cela il nous faut sur l'ESSENTIEL faire l'UNION du peuple souverain, gauche comprise.
    OUI, l'UNION est à l'avantage d'un parti, d'un parti-pris, ESSENTIEL. Celui que nous avons pour la cause du peuple souverain du Québec.
    Nous sommes désunis. Les souverainistes sont divisés, à gauche, à droite, au centre. Il nous faut nous rassembler sur l'ESSENTIEL de la souveraineté démocratique du peuple, par delà nos divisions partisanes.
    Nous voulons la RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE du PEUPLE SOUVERAIN du Québec. Rien ne peut diluer cette volonté en acte du peuple souverain.
    Le refus de ne serait-ce que considérer cette UNION qu'il nous faut faire participe d'un aveuglement partisan sectaire.
    « Personne n’aidera la gauche …qu’elle-même.. » Michel Chartrand
    « Un peuple uni jamais ne sera vaincu »
    La gauche ne s'aide pas elle-même en refusant au peuple l'UNION qu'il lui faut pour fonder la RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE du PEUPLE SOUVERAIN.
    La gauche prouverait qu'elle ne veut pas participer à sa marche vers sa nécessaire indépendance.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2009

    Très cher Steve,
    Tu me demandes...
    «Puis-je vous demander de m’expliquer tout simplement pourquoi ce refus, car j’ai de la misère à comprendre ? Je ne demande pas de joindre le PQ mais de faire une UNION, une UNION temporaire et circonstancielle, histoire de construire la maison, ensuite, entre nous, on choisira la décoratrice, le jardinier et l’acheteur de meuble»
    Comme je l'ai expliqué plusieurs fois, l'indépendance et le progressisme sont deux notions inséparables.
    Il est parfaitement antinomique et anti-nationaliste, pour ne pas dire, anti-indépendantiste, de tenter de faire l'indépendance à droite. Car le centre est une autre mystification.
    Ce que signifierait cette soi-disant union qui n'est pas de gauche et donc de droite, se coupe du même coup de tous les moyens vitaux et essentiels pour faire la dite indépendance.
    Je que j'affirme ne sont pas des paroles en l'air, mais «très sérieux ».
    C’est une réflexion et une analyse de plus de 10 ans, et il serait sans doute fort long de tout détailler et mériterait sans doute une assemblée où je pourrais m’exprimer verbalement pour en faire saisir tous les détails et toutes les subtilités.
    Car, autour de moi, plus j’en discute, et plus c’est cohérant.
    Et surtout, plus les arguments s’accumulent !
    Dans le présent article, je n’ai pris que l’argument du scrutin proportionnel. Rien que ça, cher Steve, rien que ça ! C’est énorme !
    Nous sommes devenus un petit peuple complètement sous développé politiquement, et on pense pouvoir provoquer l’indépendance en fondant un genre d’asso pro-indépendance… Sans argent, sans leader, sans organisation… et être prêt pour les prochaines générales…
    Seulement pour QS, ce sont 10 ans d’efforts soutenus qui ont nécessité sa naissance.
    D’autre part, la droite n’a rien à foutre avec l’indépendance.
    Car la droite, ne cherche que le cash.
    Ils sont à combattre, et tout autant que des fédéralistes.
    Je dirais même qu’ils sont pires, car ce sont des ennemis de l’intérieur pour ne pas dire des traîtres.
    Ce sont des usurpateurs, des ennemis de l’État, des ennemis du peuple et donc des ennemis du Québec.
    Il faut de dénoncer une bonne fois pour toute et en faire notre deuil.
    « Jamais » la droite ne nous conduira à l’indépendance.
    Elle n’en a pas les moyens.
    Mas position est :
    Ou bien la droite change son fusil d’épaule et joint Québec Solidaire, ou bien il faut l’abattre.
    La preuve, c’est que la question nationale «stagne» depuis 40 ans et que ça fait 40 ans que la droite est au pouvoir.
    Je sais qu’il y a des gens de bonne foi qui recherche cette soi-disant unité.
    Mais, regardez ce qui s’est passé au PQ, ils l’ont eu, et bel et bien eu leur coalition…
    Est-ce que cela a fonctionné ??
    Non.
    Nous avons donc DÉJÀ testé ce type de stratégie.
    Et : ELLE NE FONCTIONNE PAS.
    Et il n’y a ABSOLUMENT rien de surprenant là-dedans…
    Car la droite et le conservatisme a toujours été le boulet de la cause nationale.
    Et ce, dès le mouvement «souveraineté-association» !
    Déjà là… comme tu vois, à l’aube même du PQ, on a commencé à lâché le morceau…
    On a préféré diluer la question, plutôt que de faire comprendre au gens pourquoi l’indépendance était salutaire…
    Pourquoi ??
    Parce que des petits mesquins de droite ne voulaient rien savoir de plus de justice sociale au Québec. Ce qui aurait impliqué plus de nationalisations pour soutenir l’État, défendre nos richesses et répartir nos richesses au PEUPLE et non aux entreprises…
    À cet égard, Jacques Parizeau a parfaitement raison de prôner la nationalisation des banques.
    C’est un des moyens par excellence d’aider l’État à payer ses dettes tout en soutenant le peuple contre les taux usuraires des institutions financières !
    C’est le moyen par excellence de soutenir le système de santé publique et de donner la gratuité scolaire à tous jusqu’à l’université.
    Qui dit nationalisme, dit : "NATIONALISATION" !
    Cela ne vous a-t-il jamais traversé l’esprit ???
    Et il n’y pas que la nationalisation des banques !
    Québec Solidaire propose Pharma-Québec…
    Ce n’est pas qu’une petite histoire pour faire joli…
    Ça aussi… C’est : «FONDAMENTAL !» cher Steve.
    Les géants pharmaceutiques sont en train de littéralement mettre les États en BANQUEROUTE !! Via l’explosion des coûts des médicaments !!!
    La nationalisation des médicaments génériques est une véritable urgence sociale pour TOUS LES CITOYENS !
    Et là, je ne parle pas d’Éole Québec ou de mon projet national de voiture électrique d’Hydro-Mobile…
    Tous ça, ce sont des milliards et des milliards pour le Québec qui nous sont littéralement volés par la droite «Nationaleuse» qui ne parle que de culture et de langue pour nous endormir sur les véritables enjeux du nationalisme du gauche.
    Et de plus il y a toute cette formidable injustice fiscale entre les entreprises et les particuliers…
    Je pourrais continuer pendant des heures Steve…
    Mais, je vous le jure, la droite est à combattre, pour ne pas dire : «À ABBATTRE», lorsqu’on se prétend un tant soit peu nationaliste…
    Et c’est pourquoi, une telle union est si contradictoire, si impossible et surtout : si «CONTREPRODUCTIVE !!»
    Ce sont des bandits, des menteurs et des profiteurs..
    Et dans le moins pire des cas..
    Ce sont des naïfs ou des ignorants…
    Pour ce qui est d’une coalition non partisane de députés…
    Elle sera à mon avis bien difficile… Car, nombreux sont des porte-queue assujettis à la ligne de parti…
    Et pour ce qui est de l’Union…
    Vous savez maintenant ce que j’en pense…
    Si on est pas de gauche… On n’est même pas nationaliste… et nous ne disposerons jamais de l’enrichissement du discours nécessaire, ni pour convaincre l’électorat, ni pour fonder autre chose qu’une république bananière ou une réplique du Canada…
    ____________________
    Christian Montmarquette
    Québec Solidaire
    P.S. À l'instar de d'autres participants-tes, je suis à bout de patience, et demande à Luc Archambault de faire TRÈS COURT ou de se retirer de ce débat. - Merci.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2009

    @ Denis Julien de Lotbinière
    Vous écrivez...
    « Sur le plan juridique, on nous dira à satiété que cette démarche n’est pas légale. Par contre, on pourra leur répondre que nous sommes en politique et qu’il s’agit plutôt ici de légitimité. »
    C'est légal fonder un État sur le seul vote de la députation du peuple. La preuve c'est ce qu'a fait le Canada sans notre consentement depuis la Conquête il y a 250 ans, et même en 1982. Mais cela s'est fait en vertu d'une légalité illégitime et démocratiquement invalide. Trudeau l'a justifié en réunissant virtuellement la députation du Québec ( Québec et Ottawa ) pour la faire voter et ce votre aurait selon lui approuvé sa Constitution abusive.
    L'Assemblée nationale tire sa légalité d'un État illégitime. En vertu de ses LOIS impériales, cet État illégitime peut désavouer les LOIS de l'Assemblée nationale. Ce que ne manquera pas de faire l'État abusif du Canada de par sa légalité illégitime. Aussi, pour contredire cette légalité-là il nous faut invalider tout État qui ne se serait pas soumis nommément à nos voix libres et souveraines. Ce qui invalide la légalité illégitime du Canada répudiant le vote de notre députation.
    Voilà ce qu'il nous faut faire. Ce référendum proclamant l'invalidité de la légalité illégitime du Canada nous pouvons le gagner haut la main puisque le Canada actuel et très majoritairement répudié par le peuple souverain du Québec, des fédéralistes rénovateurs aux souverainistes en passant par les autonomistes. Ce qui nous permet ensuite de fonder un État valide et légitime sur notre territoire national du Québec.
    L'UNION de toutes nos forces
    Les partis politiques dans toutes les démocraties de ce monde des Nations-Unis sont un vecteur de rassemblement démocratique et la courroie de transmission de la volonté du peuple. Vouloir passer outre, refonder une démocratie sans partis politiques est l'extrême pendant d'une politique qui ne se ferait qu'à travers eux.
    L'équilibre et le pragmatisme imposent que nous fassions plutôt l'UNION de nos forces hors les partis, mais aussi avec les partis politiques souverainistes. Ils sont un facteur de rassemblement diversifié et démocratique. Ne reste qu'à force leur UNION autour de l'ESSENTIEL souverainiste qui nous fait et qui leur fait vouloir fonder un État valide et légitime du Québec souverain. Par delà leurs rivalités partisanes, sur l'OBJECTIF incontournable à atteindre et qui les réunit, à savoir la fondation de la RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE du PEUPLE SOUVERAIN du QUÉBEC.
    RIN²
    Le RIN² ne remplacera pas les partis politiques, mais pourrait permettre s'il parvient à être fondé et largement appuyé par toutes les composantes politiques et citoyennes de la mouvance souverainiste, de favoriser l'UNION de nos forces, et faire pression sur les partis politiques pour qu'ils décident de transcender leurs rivalités partisanes afin de participer à l'UNION de nos forces.
    « Il va surtout permettre le développement d’un véritable sentiment d’appartenance à la cause indépendantiste qui va transcender les partis politiques. On ne dira plus, je suis péquiste, je suis libérale, je suis du PI, je suis adéquiste, je suis de Québec-Solidaire. On dira, je suis un militant de l’indépendance du Québec. Je milite au RIN² ! »
    OUI, le RIN² pourrait être un facteur d'UNION essentiel capable de transcender la partisanerie des partis. Mais pas pour les abolir.
    En prônant l'abolition des partis politiques, le RIN² se trouve à devenir de facto un parti politique. Ce qui n'a pas de sens politique autre que de vouloir se substituer aux partis politiques. Ce qui ajoute à la rivalité partisane que nous voulons extirper de l'enjeu crucial, primordial et ESSENTIEL de la fondation de la RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE du PEUPLE SOUVERAIN du Québec, sur son territoire national.
    Voir :
    - Vigile-2009 07 26-Bruno Deshaies-L’indépendance du Québec et les discours de dérivation-PROGRAMME COMMUN
    - Vigile-2009 07 31-Yves Côté-La soupe est chaude...-
    Discussion avec Ouhgo - Question référendaire à double portée

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2009

    @ Sophie Guillot
    Vigile est un lieu de parole Internet. Ce qui permet de ne pas avoir de limite d'espace comme dans l'imprimé. Ainsi, je ne prends la place de personne en commentant dans le détail les textes qui me semblent devoir l'être à ma libre convenance. Votre nausée supposée et qui vomit ici son fiel en invoquant une supposée brimade qui n'en est pas une, n'est qu'une posture sophistique pour contrer une argumentation que vous voulez discréditer sur le fond en la disqualifiant sur la forme.
    Je pourrais écrire 30 pages dans une même page Internet que je ne prendrais la place de personne... chacun pouvant lire ou pas les messages des autres.
    N'importe quoi !
    Il n'est pas ici question de temps de parole limité. Parce que nous serions limités par le temps pour que chacun chacune ait le temps de s'exprimer devant toutes et tous. Il n'y a aucune raison valable pour en faire une règle égalitariste sous prétexte fallacieux de liberté de parole des autres. Du reste, de nombreux titres ne reçoivent pas de commentaires, faudrait-il s'obliger d'y participer également ?
    Si mes textes sont longs, c'est que ce qui est convoqué l'impose, à mon libre avis. Vous avez la liberté de passer outre, de vous en prendre au fond et même de vous attaquer à la forme... Mais en en restant à la forme et en prenant le 1/4 de votre intervention pour en parler, vous prouvez que vous manquez d'argument...
    Ici, chacun peut la prendre, le nombre de fois qu'il désire parce que cela ne compromet rien de la liberté de chacun chacune de la prendre et de choisir ou pas de lire tel ou tel auteur. Notez que si vous ne voulez pas me lire, la longueur de mes textes vous indique bien que vous n'avez qu'à passer tout droit...
    L'UNION de SOUVERAINETÉ n'est pas l'UNION de la GAUCHE...
    La Gauche en France a pu prendre le pouvoir grâce à l'UNION de la gauche et elle ne l'a plus pu, depuis qu'elle ne peut faire l'UNION de ses forces. Maintenant, que la gauche n'aie pu appliquer son programme totalement et dans la durée, c'est autre chose.
    Nous ce qui compte c'est de fonder l'État valide et souverain du Québec, ensuite dans la durée, cette UNION pourra être dissoute puisque nous aurons pu fonder l'État légitime du peuple souverain du Québec grâce à l'UNION de nos forces.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2009

    Madame Morot-Sir, cette union dont vous parlez, je ne la conçoit pas au niveau des partis au Québec. Je la voit plutôt au niveau des députés qui siègent à l'Assemblée Nationale.
    J'entrevois cette union sur une base individuelle, libérée de la tyranie des partis. L'exécutif a beaucoup trop de pouvoir au Québec et on le constate à tous les jours dans la façon dont le gouvernement me moque de la chambre.Et le PQ n'a pas agi de mannière plus élégante dans le passé.
    Le RIN2 doit entrer en scène et cela est urgent! C'est lui qui va redonner le goût aux militants et militantes sur le terrain.
    Il va surtout permettre le développement d'un véritable sentiment d'appartenance à la cause indépendantiste qui va transcender les partis politiques. On ne dira plus, je suis péquiste, je suis libérale, je suis du PI, je suis adéquiste, je suis de Québec-Solidaire. On dira, je suis un militant de l'indépendance du Québec. Je milite au RIN2!

  • Marie-Hélène Morot-Sir Répondre

    8 août 2009

    A Sophie, j'ai lu avec grand intérêt ton intervention mais je pense que s'il n'y a pas union que ce soit en France ou au Québec, de tous les partis de gauche pour nous, ou de tous les partis indépendantistes, souverainistes, autonomistes, solidaires etc..au Québec cela laissera gagner ceux que nous voulons de chaque côté de l'océan, réduire en paté chinois ! ..
    C'est triste parce que nous n'avons pas beaucoup de choix, s'allier avec des partis qui n'ont pas tout à fait les mêmes idées que soi peut certes rebuter mais si on ne va pas dans ce sens chez nous, Sarko repassera en 2012 et au Québec ils ne feront jamais leur indépendance s'ils ne s'unissent pas... Luc Archambault certes, présente des textes d'une longueur folle (Cher Luc, s'il vous plaît, un petit effort pour nous lecteurs de Vigile, raccourcissez vos commentaires) qui peuvent empêcher certains lecteurs de Vigile d'avoir la patience de les lire jusqu'au bout, mais cette idée d'union de tous les partis qui désirent vouloir faire un pays, leur pays, avec le RIN2 est totalement enthousiasmante et parfaitement cohérente .. ..
    La seule chose chez nous en France que nous ne voulons pas c'est que la droite repasse en 2012, alors mettons tout de notre côté pour lui barrer le passage ! Si chacun dans notre coin nous voulons faire passer notre propre parti avec nos idées préférées, tout le monde y perdra et on en reprendra pour 5 ans .. la droite est très forte pour diviser, elle l'a fait en faisant monter Fr Bayrou artificiellement, nous l'avons bien constaté, et aujourd'hui elle prépare parfaitement le terrain pour 2012 en faisant monter le NPA ( ex ligue communiste révolutionnaire ) avec Besancenot exactement de la même façon, ce sera autant de voix dispersées, qui permettront à la droite de repasser comme une fleur .. je sais que ce n'est pas ton avis mais la gauche n'a réussi à prendre le pouvoir à la droite , que lorsqu'il y a eu le Cartel des gauches ou la gauche plurielle.. Que cette gauche ait fait une politique de centre droit par la suite, c'est tout à fait exact, mais dans l'avenir si on envisageait une telle entente avec une nouvelle union, il faudrait que tous les acteurs mettent noir sur blanc leurs désiderata avant même de s'engager, pour que cela ne puisse pas se reproduire, afin qu'ils aient davantage de pouvoir dans un futur gouvernement..
    S'il n'y a pas ce regroupement des voix de gauche nous aurons à nouveau les mêmes à la tête de notre pays , c'est clair et net !
    Ce qui s'est passé en France c'est une bon exemple pour le Québec, faire l'union, mais une union parfaitement préparée avec de réels jalons, pour qu'il n'y ait pas de surprise par la suite, comme cela s'est révélée chez nous , mais sans union rien ne se fera, il n'y a pas plusieurs autres voies, ni plusieurs autres choix, même si on peut le regretter.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2009

    L'idée extraordinaire de faire du Québec, un pays indépendant doit être libérée de toute forme de politique partisane. Les indépendantistes québécois doivent désormais s'atteler à faire la promotion de leur option en dehors des partis politiques et entre autre du PQ.
    Ratisser large; c'est identifier individuellement les députés de toutes les formations politiques qui seraient susceptibles de voter favorablement à une motion d'indépendance présentée à l'Assemblée Nationale du Québec.
    L'Assemblée Nationale du Québec peut promulguer l'indépendance du Québec à la majorité des députés dont le vote cumulerait 50%+1. Nous ne pouvons plus nous permettre un 3ème référendum perdant. Nous devons gagner!
    Sur le plan juridique, on nous dira à satiété que cette démarche n'est pas légale. Par contre, on pourra leurs répondre que nous sommes en politique et qu'il s'agit plutôt ici de légitimité.
    La nation québécoise a parfaitement le droit de disposer d'elle-même et suis convaincu qu'elle le fera!

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2009


    A l’image de l’Union de la gauche qui a porté Mitterand au pouvoir en 1981 en France, l’idée d’une Union qui amènerait l’indépendance du Québec peut paraître séduisante ... Cependant, même si les histoires peuvent se ressembler par certains points et être différentes sur d’autres, les Français plein d’espoir en 1981 n’ont pas mis longtemps à comprendre que Mitterand n’avait pas tardé à appliquer une politique de "centre droit" qui a des apparences cosmétiques de gauche mais qui n’en reste pas moins une politique de droite !
    C’est bien sous des gouvernements de gauche avec le PS au pouvoir que la France a privatisé le plus grand nombre de ses entrerprises publiques. Nous avons vu aux dernières élections Européennes la déculottée que le PS en France vient d’essuyer. Et nous avons bien constaté qu’avec 30 ans de recul ou presque, l’Union de la Gauche en France n’a profité qu’au PS momentanément pour prendre le pouvoir, tous les autres partis qui l’ont soutenu ont beaucoup perdu. L ’émergence d’une nouvelle extrême gauche dynamique qui ne veut à aucun prix d’une alliance avec le PS démontre que les militants réellement à gauche ont tiré les leçons de l’Union de la Gauche.
    Peut être que nous sommes tannés qu’ on se dise de gauche ( comme au PQ ) mais qu’une fois les mains sur le volant on soit bien de droite . Ce qui me fait dire que l’Union n’est peut être pas la voie royale à l’indépendance. Puisque si je mets les deux situations en parallèle , nous nous sommes bel et bien fait volé notre société de gauche à laquelle nous aspirions il y a 30 ans.
    En passant, je voudrais dire que je suis depuis des mois et des années le débat qui anime le Québec quant à son indépendance, et que je lis régulièrement les artciles de différents auteurs sur Vigile. Je passe habituellement par dessus les commentaires de Luc Archambault, tant leur longueur est indigeste. J’ai pris la peine de tout lire cette fois-ci et vraiment je trouve que Monsieur Archambault ne devrait pas occuper plus la tribune que les autres commentateurs; Vigile a fixé un maximim de caractères à 4000 par intervention, pourquoi lui seul ne pourrait exprimer son point de vue dans ce cadre là que tant d’autres parviennent à respecter ? Rien que sous cet article, pour 4 interventions sur 8 intervenants, Luc Archambault a eu besoin de 8 pages à lui seul dont deux interventions qui lui ont pris 3 pages chacune . Le "Suite ici bas " me donne la nausée, pardon.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2009

    Monsieur Montmarquette,
    Vous savez bien que le PQ ne pouvait faire trop de vague avec l'
    l'affaire de la Caisse de Dépôt parce qu'il est lui-aussi un vieux parti qui a exercé le pouvoir et qui n'a surtout pas les mains propres dans sa gestion du Québec.
    Au risque de me répéter; je tiens à citer encore une fois un paragraphe tiré de l'excellent essai d'André Larocque, AU POUVOIR CITOYENS! ou Mettre fin à l'usurpation des partis politiques. Chez BLG
    ''Notre mode de scrutin continue d'être simpliste, brutal et taillé sur mesure pour assurer la prépondérance de gentlemen privilégiés et de ces groupes d'intérêt que sont les vieux partis. Et si on se demande ce qu'on entend par un ((vieux parti)),la réponse de René Lévesque était impitoyable: UN PARTI POLITIQUE N'A DE RÉELLE VALEUR DÉMOCRATIQUE POSITIVE QUE PENDANT QUINZE ANS.''
    Voilà pourquoi le PQ ne peut plus porter le combat pour la libération du peuple québécois. Un nouveau mouvement citoyen non partisan doit prendre la relève.
    Aussi, vous avez raison lorsque vous dites qu'il est faux de prétendre que seul le pouvoir peut nous donner l'indépendance. Un mouvement citoyen bien organisé et omniprésent sur le terrain, peut favoriser pour l'avenir, un vote à l'Assemblée Nationale. C'est cela le vrai pouvoir!
    Que l'Assemblée Nationale décrète l'indépendance du Québec à la majorité de ses députés et que cette majorité corresponde à 50%+1 de la population.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 août 2009

    Lettre à Godin et à Chartrand
    Ça me fait vraiment étrange de lire tous ces derniers commentaires..
    Vu de la gauche.. ils semblent si déconnectés de la réalité des gens ordinaires, qui pourtant constituent la majorité des Québécois..
    T’en souviens-tu Godin…?
    T’en souviens-tu…
    Toi qui a tellement sacrer dans ton poème…
    Aujourd’hui…
    On me parle de l'importance des nationalistes de droite.
    On me parle de l'importance de l'UNION…
    On me fait la morale sur mon langage…
    On me saoule de mots...
    On me réprimande…
    Et on me demande le silence...
    Et pourtant... et pourtant...
    Et pourtant, c'est nous, qui nous sommes tant tues..
    C'est nous, qui avons toujours été les premiers solidaires,
    et même de la droite du PQ...
    C’est nous qui nous sommes effacés les premiers pour la cause...
    Mais aujourd’hui.. C’est bien fini..
    Nous ne ferons plus oeuvre de silence pour des mystificateurs qui n’ont cesser de jouer de nous et ne le méritent pas.
    Qui ne méritent plus notre confiance..
    «Leur» chance …Ils l’ont eue …et plusieurs fois…
    Mais aujourd’hui, nous ne sommes plus innocents et ne sommes plus sans force.
    On ne nous demande l’union que pour nous faire taire une fois de plus… Une fois encore...
    On nous soule de mots,
    On noie le poisson…
    Mais, Dieu merci ! …cette chanson-là…
    Nous la connaissons …et que trop bien…
    Je leur ai dit Godin…
    Je leur ai dit…
    Mais, ils ne comprennent rien…
    Maintenant que nous avons fait nos preuves…
    Maintenant que nous avons nos forces…
    Maintenant, Godin, maintenant : Ils ont peur…
    Et ce sont nos propres oppresseurs qui nous quémandent aujourd'hui notre appui..
    Nous, qui pourtant n’avons jamais eu l’aide de personne…
    Ils font avec nous, ce qu’ils ont fait avec l’indépendance…
    Comme ils ont proposé l’association avant d’être séparés…
    Ils proposent aujourd'hui l’union, alors que la rupture n’est pas achevée…
    Mais, nous ne le savons que trop… Godin...
    Que trop...
    Ils ne proposeraient rien, si ce n’était que pour leur avantage...
    Rien, à proposer d'autre que pour nous noyer ou nous faire taire… Encore... et encore...
    Pourtant : «Leur» union…
    Ils l’ont déjà...
    …dans leur coalition hétérogène, folle et insensée…
    «Leur» souveraineté diluée… dégriffée …émasculée… et si souvent «inexistante» …ils l’ont déjà…
    Qu’il la garde…
    Qu’en ont-ils à faire,
    à venir quémander… quémander… encore quémander…
    Eux, les riches,
    Eux, ces gens qui ont eu le pouvoir,
    Eux, ces gens qui on craché sur les pauvres,
    Eux, ces gens, qui n’ont su que prendre ?
    Eux, ...qui demandent tant l’union ?
    Ont-ils quelque chose à donner ???
    Ont-ils jamais... Donné ?
    Il serait bien heureux que de voir ces égoïstes concéder quelque chose…
    Mais, je les connais Godin…
    Je les connais…
    Et que trop bien…
    Pour savoir qu’ils ne concèderont : Rien…
    Car, comme me le disait Michel Chartrand…
    «Personne n’aidera la gauche …qu’elle-même..»
    Et ce soir là… Michel...
    Tu m’avais dis : «Fais-le ! Toi !»
    Et depuis ce temps là Michel…
    Depuis ce temps-là..
    Je n’fais que ça…
    Christian Montmarquette

  • Archives de Vigile Répondre

    7 août 2009

    M. Montmarquette,
    Merci d'avoir répond à ma question un peu simpliste, cela démontre une ouverture de votre part ou à tout le moins une envie de débattre, ce qui est un bon début.
    Mais, voyez-vous, pour moi l'indépendance passe avant tout le reste, ça passe avant la gauche, la droite, le centre ou n'importe quel extreme. Parce qu'avec l'indépendance, je crois que nous pourrions se donner le genre de Québec que l'on voudra car nous y serons maitre et majoritaire.
    Je crois avoir plus d'affinités avec QS qu'avec tout autre partie et je crois que je voterais pour QS dans un Québec indépendant mais pour l'instant ma priorité va à l'indépendance. Je dois construire ma maison avant de mettre des meubles à l'intérieur.
    C'est une question de priorité et de stratégie.
    L'UNION des forces indépendantistes, de tout accabit, me plait beaucoup. Elle est nécessaire et c'est une évidence. J'espère qu'elle se développera rapidement pour devenir une force incontournable d'ici peu. Mais je ne comprends pas du tout votre obstination à ne pas vouloir aborder ouvertement cet esprit de solidarité dont nous avons tellement besoin.
    Puis-je vous demander de m'expliquer tout simplement pourquoi ce refus, car j'ai de la misère à comprendre ?
    Je ne demande pas de joindre le PQ mais de faire une UNION, une UNION temporaire et circonstancielle, histoire de construire la maison, ensuite, entre nous, on choisira la décoratrice, le jardinier et l'acheteur de meuble.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 août 2009

    @ M. A Forgues
    Merci de prendre fait et cause pour l'UNION de nos forces. C'est en transmettant son appui que s'exprime notre volonté majoritaire de la faire cette UNION.
    « Comment rassembler les militants souverainistes ? Il y a la main tendue, cette main doit être celle des chefs des différents partis et plus particulièrement celle du PQ. »
    C'est une avenue. Mais nous ne devons pas compter sur personne pour la faire cette UNION et pour la mettre en place. Et surtout pas sur les chef(fe)s de partis. Ils et elles sont les gardiens de leur parti. Aussi, il ne faut pas compter sur leur seule initiative.
    Il nous faut nous manifester nous, dans et hors les partis pour l'exiger des partis. Sans cette pression citoyenne souverainiste, chaque parti pourra se contenter de demander le ralliement à son parti, comme ce à quoi nous assistons actuellement.
    Il nous faut donc exprimer notre volonté d'UNION. Comme vous le faites.
    Ensuite, il nous faut agir !
    Je propose d'agir en définissant nous-mêmes les termes ESSENTIELS de cette UNION multipartite capable de les rassembler sous COALITION de GOUVERNEMENT. Ces partis ont manifestement besoin d'aide puisqu'ils se sont jusqu'à maintenant contentés TOUS de susciter séparément le ralliement sous leur seule bannière.
    Il nous faut les aider parce qu'ils se méfient les uns des autres. Il nous faut les aider parce qu'il faut en quelque sorte une autorité extérieure indépendante capable de faire les médiations et arbitrages qui s'imposent. Cette Autorité c'est NOUS, le peuple. À commencer par NOUS le peuple SOUVERAINISTE, partie ou non des partis politiques.
    C'est à NOUS de prendre la parole non seulement pour exiger l'UNION de nos forces politiques mais aussi exiger l'UNION de toutes nos forces citoyennes organisées en d'innombrables instances dispersées, désunies.
    C'est à NOUS, le peuple souverainiste, a établir la mesure étalon de notre UNION, en commençant par faire celle des souverainistes hors partis, et non-organisés. Cette UNION là ne repose que sur nos propres volontés personnelles. Elle doit se manifester dans Vigile, vous venez de le faire, et cela doit être imité par le plus grand nombre...
    Voulez vous que j'ajoute votre nom aux personnes ayant déjà endossé les OBJECTIFS PARTAGÉS afin de travailler à ce grand oeuvre en tant que co-rédacteur ou qu'observateur silencieux ?
    PROJET - Pour un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ
    Dossier spécial de la Tribune libre
    OBJECTIFS PARTAGÉS par les PARTICIPANT(E)S
    - Exposer et discuter les termes d’une STRATÉGIE et d'un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ ;
    - Nous entendre sur l'essentiel de leurs termes ;
    - Solliciter l'adhésion de toutes les composantes de la mouvance souverainiste.
    Signataires : CUMULATIF du 2009 06 20 - 16h
    Luc Archambault, Raymond Poulin, Gaëtan Dostie, Ghislaine Caron, Daniel Roy C.A., Michel Gendron, Nicole Hébert, etc..
    Stratégies de convergence Programme commun de souveraineté-
    Tribune libre de Vigile - Ouhgo- 2009 08 07

    Qui d’autre veut endosser tels OBJECTIFS PARTAGÉS ?
    Merci de le faire publiquement ici ET/ou privément...
    ET privément pour ne pas échapper votre nom dans une page publique de Vigile que je n'aurais pas consultée.
    Cela en me transmettant vos noms dans un message privé via ma page auteur de Vigile, en spécifiant que vous acceptez de le voir ou non publié en complément de la liste plus haut déposée.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 août 2009

    Monsieur Montmarquette,
    Je sens qu'il est difficile de débattre avec vous. Vos idées sont arrêtées et vous ne dérogez pas de vos certitudes. L'indépendance est l'affaire de tous, pas seulement celle des gens de gauche. C'est une question démocratique qui concerne tous les québécois. Certes, les sociaux-démocrates et ceux plus à gauche (sauf peut-être les staliniens purs et durs) sont très majoritairement indépendantistes.
    Pour ma part, j'estime que nous pourrons plus aisément implanter nos valeurs progressistes dans une société québécoise indépendante puisque nous pourrons alors oeuvrer dans un État bien à nous, i.e. québécois. Je pense que Steeve se trompe lorsqu'il vous demande si vous préféreriez vivre dans un Québec du centre, ou bien un Canada de centre-droit. Un Québec indépendant pourra choisir ce qu'il veut. Un Québec indépendant n'est pas condamné à vivre au centre. Aux citoyens de la république de décider. À mon avis, QS se retrouverait alors dans une position plus confortable, la question nationale étant en bonne partie réglée.
    Cela dit, vos vision du PQ est pour le moins manichéenne. Rien n'est totalement noir ou blanc. Le PQ n'est pas un parti néolibéral comme vous le croyez. L'ADQ tend vers ça, c'est clair. Et on voit les résultats : à peine un peu plus que QS dans les intentions de vote. Par ailleurs, ce parti est devenu résolument fédéraliste, à la sauce réformiste. Voilà qui est clair. Le PQ, c'est autre chose. C'est un parti de centre-gauche qui, lorsqu'il gouverne, a une tendance de jouer plutôt au centre. Un peu de social-démocratie, teintée de libéralisme. Mais pas de néo-libéralisme.
    "Il faut être aveugle ou une personne a droite purement intéressée pour ne pas se rendre compte que l’indépendance et le progressisme vont de pairs."
    Dans le cas du Québec, c'est vrai, en partie. Mais une fois de plus vous jeter l'anathème, tel un dominicain du 15e siècle. Il existe ici bien des québécois plutôt à droite qui sont indépendantistes. Ils ont le même droit que vous et moi de se battre pour que la république soit. Sur la question de l'indépendance, un programme commun est possible. Je pense à une forme de bloc historique, en quelque sorte. Tout est question de dialectique: union pour l'indépendance, mais en même temps, indépendance au niveau des valeurs socio-économiques (i.e. gauche vs droite, pour résumer simplement).
    La proportionnelle : le PQ y est moins fermé que vous le croyez. Le système actuel le favorisait, et c'était entendu. Mais QS a changé la donne. Il existe actuellement une réalité incontournable : le 6% de QS ne se traduit pas en sièges, et le PQ en fait les frais. Le Québec itou, car cela permet aux libéraux de régner. Une alliance indépendantiste pourrait cependant changer la donne, notamment dans une coalition lors d'une élection dite référendaire. Imposer le tempo et l'agenda indépendantiste, en se coalisant. Et rien ne nous empêche de nous chicaner sur le reste, mais de façon responsable, cela va sans dire. Il faut faire des pas l'un et l'autre : la république à venir l'exige. D'où la nécessité d'États généraux pour l'indépendance, pour réfléchir et organiser tout ça. Beaucoup de travail, donc. Surtout, il serait productif que des militants de QS saisissent la main tendue par les Archambault, Barberis-Gervais, JC Pomerleau, Poulin, Paquette et autres.
    Je ne suis ni aveugle, ni de droite. Je veux la république. Notre république, celles des citoyens du Québec.
    Ma colère s'étant dissipée, je vous offre donc mes salutations.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 août 2009

    Depuis quelques décennies, j’encourage à ma mesure le projet de pays du Québec et depuis quelques mois Vigile.net contient des propos trop souvent diviseurs sur l’engagement de soi-disant souverainiste.
    Dernièrement, notre projet commun a passé sous la loupe de plusieurs gérants d’estrade qui s’affirment plus en verbiage qu’en actions positives. J’invite ces militants au clavier de feu à revenir sur le terrain des électeurs afin d’obtenir d’abord la LÉGÉTIMITÉ d’agir dans notre système démocratique. Arrêtons-nous à un simple calcul pour réaliser que le prochain gouvernement souverainiste est possible qu’à la condition de rassembler les votes souverainistes.
    De plus, prenons quelques minutes pour prendre conscience des forces de nos adversaires politiques, pour comprendre que les déchirements internes sont rarement étalés en publique, que l’électeur adhère à ce confort apparent et rassurant tandis que chez nous la virgule dans la phrase prend toute la place et nous amène dans des formules là où la chatte n’a pas réussi à y mettre son chaton, voilà où ces propos nous conduisent.
    Que ce soit du PQ, de QS, du PI ou d’Autres, assurons-nous de rassembler nos forces pour obtenir la légitimité de gouverner sous un plan d’action commun avec pour résultat concret, la souveraineté du Québec au second mandat.
    Comment rassembler les militants souverainistes ? Il y a la main tendue, cette main doit être celle des chefs des différents partis et plus particulièrement celle du PQ. Un objectif clair doit servir de base de négociation dans un processus de négociation publique pour créer une ferveur nationaliste chez l’électeur.
    Sachant que je ne suis pas le premier à suggérer ce processus, puis-je vous rappeler que l’horizon du prochain scrutin se pointe déjà et que 2010 demeure l’année pivot pour structurer le projet de pays.
    A Forgues, Lévis

  • Archives de Vigile Répondre

    7 août 2009

    M. Montmarquette,
    Merci de m'apprendre que votre réplique à mon envoi n'a pas été publiée. Vous pourriez me la transmettre en privé.
    Soit dit en passant il m'arrive aussi de n'être pas publié... En ce cas, je remets mon ouvrage sur le métier... dans tous les cas l'éditeur avait de bonnes raisons de ne pas me publier... je suppose que cela doit être pareil dans votre cas...
    Je constate à vous lire en réponse à M. Steve Quilliam que vous persistez dans votre réplique à refuser de reconnaître le bien-fondé de nos critiques constructives à l'égard de vos dires et convictions. Mais peut-être que dans votre réponse à mes envois, vous n'êtes pas aussi courtois que vous l'êtes à l'égard de M. Quilliam, comme il vous est arrivé de l'être à mon égard déjà ici dans Vigile, vous en prenant à ma personne en lieu et place ce mes idées... Enfin, je ne sais pas et pourrai le savoir si vous me transmettez ce qui a été censuré.
    Permettez néanmoins que je réagisse à votre envoi à M. Quilliam.
    Vous écrivez :
    « La question est que la dynastie néolibérale dirigeante du PQ doit être démasquée, en vertu de l’instrumentalisation de la question nationale à des fins PUREMENT électoralistes ! »
    Admettons !
    Mais cela doit-il vous empêcher de voir l'UNION de nos forces autrement que dans la perspective d'une UNITÉ à faire autour de QS et ce, de façon purement « électoraliste » ?
    Même si le PQ était ce que vous dites, de droite « néolibérale », quel est le problème quand il est question d'invalider l'État abusif du Canada illégitime pour fonder sur notre territoire national souverain la République démocratique du peuple souverain du Québec ?
    « Cette direction fait tout en son pouvoir pour FREINER l’indépendance, la déporter dans des traits d’union, la reporter, la diluer, la mettre en veilleuse, etc... etc... etc... »
    Admettons !
    Comment mieux isoler cette tendance partie du PQ autrement qu'en faisant l'UNION de nos forces autour d'un projet rassembleur irrésistible capable d'emporter d'adhésion enthousiaste de toutes les composantes politiques et citoyennes de la mouvance souverainiste ?
    « Je sais très bien que cela doit être un véritable choc pour plusieurs. »
    Je ne sais pas pour les autres, mais il n'y a rien là de bien nouveau comme accusation. C'est un constat qui a toujours été partie de la donne, comme l'écrit M. Gendron. Le monde n'est pas parfait. Les partis politiques subissent toujours les assauts des opportunistes quand ils sont près du pouvoir et en subissent peu ou pas quand ils en sont éloignés.
    « Cessons d’être naïfs ! »
    Ce qui serait naïf c'est de croire que QS en serait exempt, en est exempt, plus il s'approche du pouvoir, ne serait que dans l'opposition.
    Et en ce cas, ce qui compte c'est de résister à ces assauts et de faire en sorte que la volonté du peuple puisse s'incarner dans l'État valide et légitime.
    L'UNION de nos forces étant le meilleur moyen d'y parvenir puisque nous devons de gauche à droite en passant par le centre rassembler celles et ceux qui veulent invalider l'État illégitime du Canada pour fonder une République valide.
    « Le PQ n’a même pas contesté la fraude de 1995 !!!!! »
    N'importe quoi !
    D'abord parce que la fraude n'a pu être mise au jour que parce qu'elle n'avait pas été contestée, jamais les preuves n'auraient pu voir le jour, et elles ne l'ont vu que tardivement, si nous avions contesté le résultat. Ce « secret d'État » canadian, le serait demeuré.
    M. Parizeau l'a bien dit au colloque des IPSO en réponse à une question que je lui ai posée, jamais il n'aurait démissionné s'il avait pu mettre la main sur les documents dont nous avons pu prendre connaissance beaucoup plus tard. C'est lui que vous attaquez en bon gérant d'estrade longtemps après en revenant sur les faits avec une compréhension anachronique des choses, et ce, de manière purement démagogique et « électoraliste », pour attirer nos voix et nos adhésions à QS.
    Personnellement je lui fais confiance. Au moment où il a pris la décision de se retirer, c'est qu'il n'avait pas le choix d'accepter les résultats, en disant « On de frotte les mains et on recommence ». C'est ce qu'il fait à distance, il répond présent et se creuse le génie, fort de l'expérience et des nos essais et erreurs.
    Ce qui compte aujourd'hui, c'est que cette UNION à faire, nous permettant d'élire un GOUVERNEMENT de COALITION de SOUVERAINETÉ, se donne un LOI référendaire capable cette fois de contrer la malversation appréhendée canadianisatrice qui se sert de son pouvoir abusif de désaveux pour ne pas respecter NOS lois référendaires. Une LOI qui pourra prévoir un certain nombre de dispositions utiles, dont, par exemple comme je l'ai déjà suggéré et d'autres avant moi :
    - la suspension du vote en cas de malversations appréhendées ;
    - la surveillance des Nations-Unis via la France par exemple ;
    - un deuxième tour en cas de presqu'égalité ;
    - etc.
    La suspension du vote permettrait de parer aux coups-fourrés de dernières minutes, caractéristiques des manoeuvres canadianisatrices.
    « Nous sommes dans un régime perverti et de droite depuis des lustres ! »
    Admettons !
    Seule l'UNION de nos forces pourra permettre de réduire à néant la légitimité actuelle d'une légalité pervertie. Et, cela doit inclure aussi la droite. Même si comme vous le dites, je vais militer avec vous contre elle en abondant à vos cris :
    « Et le changement et les améliorations pour les gens ordinaires SONT A GAUCHE !! »
    Quant à la proportionnelle, elle vous obligerait au gouvernement de COALITION, pour peu qu'elle soit opérante, comme c'est le cas dans les pays où elle est en force. Pourquoi donc refuser de le faire maintenant dans une UNION qui la ferait opérante sans la lettre pour que son esprit s'incarne ensuite dans la LETTRE de NOTRE future RÉPUBLIQUE démocratique.
    « ... le scrutin proportionnel revendiqué par QS, et qui aurait permis la multiplication des mouvements et des forces politiques en faveur de l’indépendance du Québec. »
    Ce qui aurait obligé tout autant l'UNION qu'il nous faut faire... Alors, pourquoi la refuser au moment même où vous est demandé d'avec nous en préciser les termes ? Ce qui vous permet donc de la faire à l'image de ce que nous voulons partager.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 août 2009

    Mon cher Steeve,
    La question n'est pas de savoir si je veux vivre dans un Québec de centre ou pas.
    La question est que la dynastie néolibérale dirigeante du PQ doit être démasquée, en vertu de l'instrumentalisation de la question nationale à des fins PUREMENT électoralistes !
    Cette direction fait tout en son pouvoir pour FRAINER l'indépendance, la déporter dans des traits d'union, la reporter, la diluer, la mettre en veilleuse etc... etc... etc...
    Je sais très bien que cela doit être un véritable choc pour plusieurs.
    Mais, de grâce ! - Cessons d'être naîfs !
    Le PQ n'a même pas contesté la fraude de 1995 !!!!!
    Quelle conviction !!!
    De plus, comme je me tue a le dire, un parti de droite comme le PQ est devenu, ne dispose plus des arguments nécessaire pour vendre et convaincre a l'indépendance, devenue une véritable coquille vide semblable au Canada !
    «Pourquoi prendre le risque de changer de statut» se diront la majorité des gens ordinaires ???
    «Il n'y a AUCUN avantage» pour moi a prendre le risque de me séparer !!
    Aussi bien rester dans le Canada a ce compte !!
    Nous sommes dans un régime perverti et de droite depuis des lustres !
    Et le changement et les améliorations pour les gens ordinaires SONT A GAUCHE !!
    Il faut être aveugle ou une personne a droite purement intéressée pour ne pas se rendre compte que l'indépendance et le progressisme vont de pairs.
    C'est d'ailleurs pourquoi le PQ est si nuisible pour la cause, en mêlant toutes les cartes et en trahissant les origines du mouvement et en n'instituant pas cette importante mesure démocratique gauchiste qu'est le scrutin proportionnel revendiqué par QS, et qui aurait permis la multiplication des mouvements et des forces politiques en faveur de l'indépendance du Québec.
    Christian Montmarquette
    P.S.
    Je tiens à dire que ma réplique d’hier soir au dernier commentaire de Luc Archambault n’a pas été publiée.

  • Michel Gendron Répondre

    6 août 2009

    "Et il est illusoire de tenter de faire l’indépendance avec des gens qui ne sont pas des souverainistes. Mais des petits carriéristes embougeoisés coupés de la réalité, qui se foutent éperdument des enjeux et des causes, et ne recherchent que leur ambitions personnelles en nous mentant effrontément pour se faire élire. Tout ce cirque est tellemnt petit, mesquin et minable.. Il y des foutues de limites à continuer de se faire fourrer comme une femme battue qui en redemande."
    Voilà des propos que l'on entend souvent. Malheureusement, ces généralités ne contribuent pas à faire avancer le débat dont il est question ici. Évitons les lieux communs, SVP.
    Oui, des carriéristes sont passés au PQ et il y en aura d'autres. Ce sera toujours ainsi pour tout parti qui aspire à prendre le pouvoir. Mais on eut être opportiniste et carriériste, tout en étant souverainiste. Ayant toutefois eu la chance de connaître quelques élus du PQ, je dois avouer que la plupart me sont apparus sincères dans leur engagement. Et ce ne sont pas des hurlements démagogiques, issus d'une pensée dogmatique et sectaire, qui me feront changer d'idée.
    La gauche seule, donc, possède la vérité. Mais pas toute la gauche, semble-t-il : seulement celle associée à QS. Être éternellement dans l'opposition, profiter du statut d'éternelle victime afin d'attiser les symathies, critiquer et descendre en flamme tout ce qui bouge sans jamais avoir à véritablement assumer ses actes (car jamais imputable de quoi que ce soit), voilà ce que nous propose ce digne représentant de QS qu'est Christian Montmarquette. Quelqu'un dans cette organisation devrait l'encourager à réfléchir sur la façon de ne pas nuire à son parti en étalant publiquement les fruits de ses réflexions, lesquelles paraissent aujourd'hui davantage inspirées par un idéologisme primaire se nourissant à l'auge du manichéisme. Tristes perpectives.
    Donc, si j'ai bien compris, jamais QS ne s'abaissera à construire une coalition ou une quelconque union, surtout pas avec le PQ, un parti "néo-libéral" (sic). La pureté du dogme prime donc, et cela au détriment du bien commun. Avec un raisonnement tel que celui-là, la division règnera longtemps, l'indépendance ne se fera pas, et les sociaux-démocrates continueront à manger leur pain noir. Pureté et virginité, avec citations appropriées - mais hélas imcomprises - à l'appui. Désolant.
    Enfin, pour terminer ce coup de gueule, j'aimerais exprimer mon étonnement concernant une phrase écrite par Christian Montmarquette dans sa dernière réplique: Il y des foutues de limites à continuer de se faire fourrer comme une femme battue qui en redemande. Des femmes battues qui en redemandent, vous en connaissez? Ces mots sont de trop et sont indignes de quelqu'un qui se dit appartenir à la gauche "pure". Déception.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 août 2009

    Petite question pour M. Montmarquette. Si vous en aviez le choix, préféreriez vous vivre dans un Québec indépendant et politiquement au centre ou dans un Canada actuel et politiquement au centre/centre-droit ?

  • Archives de Vigile Répondre

    6 août 2009

    Suite
    Ne reste qu'à trouver dans Québec « solidaire » un interlocuteur valable... Je n'ose croire que Amir Khadir, Françoise David, Andrée Ferretti, et les souverainistes qui ont adhéré à Québec solidaire endossent un tel dogmatisme sectaire infantilisant, partisan d'une gauche dans l'opposition, livrant ainsi l'Indépendance aux oubliettes de l'Histoire en prétendant que le PQ n'est pas souverainiste et qu'il ne veut pas faire l'Indépendance.
    Je crois que Québec solidaire est un parti de gauche qui veut participer à tout le moins au pouvoir pour avoir de l'impact et de l'influence. Une gauche qui veut appeler sans délai le peuple souverain du Québec à invalider l'État illégitime abusif du Canada actuel pour fonder un État souverain valide et légitime sur son territoire national du Québec.
    Une gauche qui n'est pas « solidaire » que de nom et qui est prête sans compromission à faire l'UNION politique qu'il nous faut pour mettre au pouvoir une COALITION de GOUVERNEMENT SOUVERAINISTE de la majorité en lieu et place d'une minorité activiste canadianisatrice qui tire profit du système électoral actuel sans proportionnelle afin d'enfermer les Québécois dans un statu quo de blocage institutionnel, constitutionnel et sociétal de droite affairiste et impérialiste.
    Il serait temps que Québec solidaire songe à dépêcher ici dans Vigile des interlocuteurs responsables capables de « représenter » cette vision de la gauche qui est la leur et qui soit autre chose que sophistique, contradictoire, dogmatique et manichéen, au point de livrer le Québec à la mainmise d'une canadianisation qui subordonne l'État valide du peuple souverain du Québec à une gauche « oppositionniste ».
    On peut rêver !
    En attendant, je ne suis pas certain que cet exposé et ceux que nous présentent Christian Montmarquette et le pseudo à particule Sergio de Rosemont, aident la cause de Québec solidaire... Subordonner l'Indépendance à une gauche dans l'opposition ne me semble pas propice à convaincre les indépendantistes de gauche d'y adhérer... Du moins pas celles et ceux qui croient qu'il nous faut prendre le pouvoir pour l'engager. Du moins pas celles et ceux qui pensent qu'il nous faut faire l'UNION de nos forces... Ce qui limite le pouvoir d'attraction de Québec solidaire et limite gravement sa crédibilité et son essor.
    Et, il nous faut un Québec solidaire crédible pour faire l’UNION de nos forces et sortir de l’enfermement dans une éternelle l’opposition à la canadianisation du Québec. Une UNION qui permettra à la majorité souverainiste de prendre le pouvoir, pour mettre le peuple souverain du Québec au pouvoir.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 août 2009

    Suite
    En adhérant à Québec solidaire, est-ce bien ce à quoi s'attendent...
    « ... les véritables progressistes indépendantistes de bonne foi, désormais orphelins politiquement au PQ, » » ???
    Est-ce bien ce qu’ils veulent… ?? Une indépendance remise aux calendes grecques puisque la gauche ne veut pas le pouvoir parce qu'elle se prétend plus efficace dans l'opposition !? Vraiment !?
    « Non, très franchement, le PQ, n’est pas plus souverainiste que mon chien, et c’est pourquoi on ne peut faire l’union des souverainistes avec un parti qui ne l’est pas. »
    ET Québec solidaire lui, d'après M. Montmarquette, est indépendantiste... de gauche... avec une gauche qui ne veut pas prendre le pouvoir... qui ne veut pas faire d'UNION « solidaire »...
    Et c'est ça qui est prévu pour « dépasser son impuissance politique »... et qui devrait inciter « la gauche péquiste à quitter » le PQ et rejoindre Québec « solidaire »... Vraiment !?
    Heureusement, M. Montmarquette ne représente pas Québec « solidaire ». J'ose croire que Québec « solidaire » c'est autre chose qu'un attrape-nigaud qui prétend être plus souverainiste que le PQ tout en affirmant que l'Indépendance se fera avec une gauche qui sera plus efficace dans l'opposition et sans UNION.
    Angélisme dites-vous !? Vraiment !?
    « En politique, tout est affaire de direction » - Léon Trotsky
    La direction que nous montre Christian Montmarquette est claire...
    - Une Indépendance de gauche ;
    - Avec une gauche plus efficace dans l'opposition ;
    - Qui ne veut pas le pouvoir ;
    - Qui ne veut pas d'UNION qui la ferait être au pouvoir ;
    - En tant que minorité dans une majorité ( qui la ferait dans l'opposition ) ;
    Parce comme l'argent... le pouvoir « c'est dangereux »...
    « Être « solidaire » quosse ça donne ? »
    Comme disait le personnage de Yvon Deschamps... voilà ce que nous dit la gauche de Québec « solidaire »...
    C'est pas parce qu'on rit que c'est drôle...
    ET c'est sans parler de ce qu'il nous dit par ailleurs
    « Car ça toujours été le PQ qui nous a envoyés promené... » « Christian Montmarquette Témoin vivant d’une négo entre l’UFP et le PQ dans Mercier »
    Donc, le PQ est digne de COALITION puisqu'il y a eu négociation...
    Sans parler de la formulation à double négation qui dit le contraire de ce que l'on croit comprendre de ce qu'il nous dit...
    « Et il est donc devenu impensable, pour nous de la gauche, de ne plus mettre l’indépendance au-dessus de toutes autres formes de moralités, d’éthiques ou de valeurs sociales. »
    C'est donc pensable de mettre l'indépendance au-dessus de toutes autres formes de moralités... Nous sommes d'accord, mais il semble que ce ne soit pas là ce qu'il nous dit... Dommage !
    Un interlocuteur valable pour Québec solidaire
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    6 août 2009

    Il nous faudra trouver dans Québec « solidaire » un autre interlocuteur.
    Christian Montmarquette lui, refuse l'UNION souverainiste.
    « L’indépendance sera de gauche ou ne sera pas »
    Si l'Indépendance doit être de gauche, autant dire qu'elle ne se fera pas !
    Du moins d'après ce que nous en dit Christian Montmarquette...
    Cela, parce que, nous dit-il, « Prendre le pouvoir » pour faire l'Indépendance est un « ABSOLU MENSONGE ».
    On ne peut pas être plus clair. La gauche de Québec « solidaire » ne veut pas « prendre le pouvoir pour faire quelque chose ». Elle peut faire quelque chose sans prendre le pouvoir et vouloir prendre le pouvoir pour faire l’indépendance est un « ABSOLU MENSONGE »
    La gauche est plus efficace dans l'opposition, et elle ne doit pas prendre ou vouloir comme le PQ, comme les souverainiste, prendre le pouvoir... « Angélisme »... dites-vous !?
    « ... c’est plutôt être dans l’opposition qui laisse l’énergie et le temps pour défendre et faire avancer ses idées et mener les combats. »
    Ainsi, une UNION pour prendre le pouvoir n'est que « jolie »
    « Ça fait toujours bien joli de parler « d’union ». »
    À partir de ces postulats, on peut ensuite dire... n'importe quoi !
    « Quand on veut noyer son chien, on dit qu'il a la rage »
    « ... pour faire l’union des souverainistes, encore faudrait-il que le PQ LE SOIT : Souverainiste ! »
    N'importe quoi !
    « Lors du scandale de la Caisse de dépôt, dites-moi donc ce qui aurait pu empêcher le PQ de quitter l’Assemblée nationale pour mobiliser les troupes et tenter de destituer le gouvernement Charest ??? »
    « Le PQ aurait pourtant eu une occasion en or de prouver sa loyauté envers sa population en mettant ses sièges en jeu pour défendre les droits de la population et notre système démocratique. »

    N'importe quoi !
    « Mettre ses sièges en jeu »... la belle affaire... l'opposition majoritaire en voix est minoritaire à l'Assemblée nationale. Que peut-elle faire !? Cela grâce à la division du vote souverainiste, ainsi, elle ne peut pas renverser le gouvernement. Que faire d'autre ? Démissionner !? En Bloc... Pour refaire des élections partielles !?
    N'importe quoi !?
    LA seule solution pour les prochaines élections c'est de faire l'UNION de nos forces sur la base d'une « Proportionnelle ontologique » sous COALITION SOUVERAINISTE pour donner à la majorité des voix le pouvoir, contre sa division, contre sa division qui fait majoritaire à l'Assemblée nationale une minorité activiste affairiste canadianisatrice.
    Christian Montmarquette nous dit que le « solidaire » dans Québec « solidaire » n'est qu'un vain mot. Pas question d'être solidaire pour faire en sorte que la majorité gouverne. La gauche est plus efficace minoritaire dans l'Opposition, ce qui veut dire que l'Indépendance ne se fera jamais puisque pour la faire il faut une COALITION capable de permettre à la majorité souverainiste de gouverner. Donc, il nous faut prendre le pouvoir.
    Que le PQ le veut, donc nous ne devons pas le vouloir !
    « ... il est illusoire de tenter de faire l’indépendance avec des gens qui ne sont pas des souverainistes. »
    Et ce n'est pas illusoire de vouloir faire l'Indépendance avec une gauche éternellement dans l'opposition !? Comme avec le NPD...
    Les souverainistes doivent être conscient du fait qu'en adhérant au Québec « solidaire » de Christian Montmarquette, l'Indépendance devra se faire à gauche, sans UNION, et dans l'opposition, sans prendre le pouvoir.
    On voit bien à quel point ce qu'il nous dit est vrai :
    ( Il ne faut ) « plus mettre l’indépendance au-dessus de toutes autres formes de moralités... »
    L'Indépendance passe en dernier, et par… l'opposition...
    Suite ici-bas

  • Christian Montmarquette Répondre

    6 août 2009

    Je vais m'adresser de manière générale aux commentaires qui ont été publiés.
    Ça fait toujours bien joli de parler «d'union».
    C'est une position qui prend toujours des airs d'angélisme.
    Même si la base du PQ peut peut-être encore se targuer d'être souverainiste, elle est à mon sens dirigée par des menteurs et des opportunistes néolibéraux qui n'utilisent la question nationale que pour confondre l'électorat et le cumul intéressé des votes.
    Donc, pour faire l'union des souverainiste, encore faudrait-il que le PQ LE SOIT : Souverainiste !
    Or, le PQ c'est n'importe quoi.
    Et d'abord et avant tout : «ÉLECTORALISTE»
    Le PQ se dit exactement la même chose que les vieux partis encroutés :
    «Il faut d'abord le pouvoir» pour faire quelque chose ; ce qui est un «ABSOLU MENSONGE».
    Je dirais même le contraire. Que c'est plutôt être dans l'opposition qui laisse l'énergie et le temps pour défendre et faire avancer ses idées et mener les combats.
    Lors du scandale de la Caisse de dépôt, dites-moi donc ce qui aurait pu empêché le PQ de quitter l'Assemblée nationale pour mobiliser les troupes et tenter de destituer le gouvernement Charest ???
    RIEN
    Le PQ aurait pourtant eu une occasion en or de prouver sa loyauté envers sa population en mettant ses sièges en jeu pour défendre les droits de la population et notre système démocratique.
    - Et pourquoi le PQ ne l'a-t-il pas fait ?
    Simplement parce qu'il se comporte exactement comme son propre advesaire dont il est le frère jumeau déguisé.
    Je vous le dis et vous le répète :
    L'indépendance sera de gauche ou ne sera pas
    Il n'y a rien à faire avec un tel parti USÉ À LA CORDE .
    Et il est illusoire de tenter de faire l'indépendance avec des gens qui ne sont pas des souverainistes. Mais des petits carriéristes embougeoisés coupés de la réalité, qui se foutent éperdument des enjeux et des causes, et ne recherchent que leur ambitions personnelles en nous mentant effrontément pour se faire élire. Tout ce cirque est tellemnt petit, mesquin et minable.. Il y des foutues de limites à continuer de se faire fourrer comme une femme battue qui en redemande.
    Non, très franchement, le PQ, n'est pas plus souverainiste que mon chien, et c'est pourquoi on ne peut faire l'union des souverainistes avec un parti qui ne l'est pas.
    Et c'est donc aussi pourquoi, ce premier concerné, refusera ou luttera contre toute alliance. - Ce qui ira exactement dans le sens de ses véritables convictions : NE PAS FAIRE L'INDÉPENDANCE tout en tentant de s'accaparer des votes des naïfs qui le croient encore..
    «En politique, tout est affaire de direction»
    - Léon Trotsky
    Merci à tous de votre participation et de vos stimulants commentaires.
    ______________________
    Christian Montmarquette
    Militant de Québec Solidaire
    Voici ce qu'en disait Bernard Rioux en 2003 :
    Pour dépasser son impuissance politique, la gauche péquiste doit quitter ce parti et rejoindre l’UFP

  • Michel Gendron Répondre

    6 août 2009

    Monsieur Montmarquette,
    Je suis un progressiste, membre du PQ. J'ai été longtemps sympathisant de groupes de gauche, du genre troskysant. Un courant de l'extrême-gauche associé à QS et qui est indépendantiste, mais pas nécessairement pour les raisons souhaitées. Je m'en suis dissocié depuis un bon bout de temps, et je n'ai rien à voir avec Alain Dubuc, le gars de La Presse qui fut l'un des premiers scribes du 1er numéro de la "Taupe Rouge" du Groupe Marxiste Révolutionnaire, sympathisant de la 4e Internationale.
    QS est un amalgame de "ismes", et c'est ce qui fait que votre parti ne peut espérer plus que 5-6-7%. Alors là, si le véritable PQ c'est QS, la cause est mal barrée. La classe ouvrière ne vote pas pour vous. Un certain courant de la nouvelle petite-bourgeoisie, oui. Vous êtes ce que vous êtes, des petits-bourgeois. QS est un pur parti de la nouvelle petite-bougeoisie, dans le sens noble du terme. Mais une petite-bourgeoisie qui a peur d'être déclassée. Cela dit sans mépris, ni méchanceté. Nous avons tous peur d'être déclassé (et moi, je l'ai été en estie, dans mon humble jeunesse).
    Bref, selon vous, QS est le PQ de notre époque. Ayoye, la lutte pour la République s'en va dans le mur! De défaites en défaites jusqu'à la victoire finale? Méchant combat.
    Vous êtes un partisan. Dans le sens plate du terme. Ne le niez pas. Vous faites de la propagande, parfois pertinente, parfois à côté. Nous sommes quelques-uns ici, intéressés à l'UNION des forces indépendantistes. Sortez de votre dogmatisme éculé et sectaire, une attitude que je reproche autant à bien des péquistes.
    Je vous incite à lire le point de vue de Luc Archambault, un homme qui se bat pour l'union, et non pas pour la partisanerie. Un républicain, un camarade.
    Je cesse de vous vouvoyer.
    À l'avenir, ce sera "tu" et "toi" entre nous. Nous sommes de gauche.

  • Gilles Bousquet Répondre

    5 août 2009

    M. Denis Julien écrit : «Le Conseil du Patronat ainsi que les Chambres de Commerce sont fédéralistes. »
    Ma réponse : Plus un mouvement est à gauche, moins les gens de droite y adhèrent…normal. Et vice versa. Est-ce que vous pensez qu’avec Québec solidaire, les Chambres de Commerce vont pencher plus vers la souveraineté du Québec ?
    Si un parti politique veut finir par réaliser la souveraineté du Québec, il doit ratisser large « à droite, à gauche et au centre ». Pour ça, faut qu’il soit de centre. Après la souveraineté du Québec, les Québécois décideront s’ils veulent un ou des partis de gauche, communiste, capitaliste, chrétien ou athée, à chaque élection.
    Écrire que le Québec souverain sera socialiste ou ne sera pas c’est comme les barrer des choix de société, pour le Québec, jusqu’à la fin des temps.
    Faut pas trop descendre les capitalistes en bloc à moins de vouloir le communisme pour les éliminer ou les chasser de l'économie du Québec.

  • Raymond Poulin Répondre

    5 août 2009

    Monsieur Montmarquette,
    La social-démocratie? Nous sommes d’accord là-dessus, je le suis depuis avant même votre naissance, et là n’est pas d’abord la question, voici pourquoi. Pour instaurer une véritable démocratie, il faut d’abord un État disposant de toute son assiette fiscale et de tous ses pouvoirs, sans quoi nous parlons dans le vide. Et pour disposer de cela, il faut d’abord un État complet, donc l’indépendance. Étant économiste, vous le devriez le savoir encore mieux que moi. Ce n’est pas l’indépendance qui est conditionnelle à la social-démocratie, c’est cette dernière qui est tributaire de l’indépendance d’abord, que nos émotions aiment cela ou pas. Dans l’état actuel, un parti social-démocrate peut, oui, améliorer quelque peu les choses, aménager des détails, ce que Lévesque et même Bourassa ont tenté dans la mesure de leurs moyens provinciaux. mais, au bout du processus, il y a qu’on ne distribue pas ce dont on ne dispose pas encore, et ce dont on ne dispose pas encore est pour le moment à Ottawa, autant sur le plan économique que sur le plan juridique.
    L’union n’exige de personne de renier ses convictions ou de saborder son parti : elle n’exige qu’une entente (j’ai déjà, et d’autres aussi avant moi, suggéré une façon de procéder, discutable et à discuter) entre les partis disposés à faire l’indépendance, et sur ce seul sujet. Une fois ce problème réglé, chacun reprend ses billes et se bat selon ses convictions. Les miennes n’auront pas changé et, à moins d’un miracle, elles ne seront pas péquistes. Non, même par amalgame avec la situation d’annexion dans laquelle nous vivons, l’indépendance n’est pas d’abord une guerre de classes mais de nations, même s’il existe dans toute nation une oligarchie et qu’en nous libérant d’Ottawa, nous nous libérons de l’oligarchie de Bay Street; nous nous occuperons de la nôtre ensuite, ça va de soi. Je connais le sort des démunis, je l’ai été, mais ma sympathie et ma compassion, pas davantage que les vôtres, ne suffiront sans les moyens que seul un État souverain nous permettra. Que les démunis l’acceptent ou pas ne change pas la donne.
    Dans l’état actuel des choses, QS est un parti provincial qui, toutes choses égales par ailleurs, n’est pas près de prendre le pouvoir. Cependant, s’il n’accorde pas ses suffrages à une union indépendantiste, il contribue, qu’il le veuille ou non, à empêcher l’indépendance, tout en n’ayant même pas le pouvoir provincial d’agir dans le sens de ses convictions. Je comprends que vous soyez échaudé après les rebuffades que vos auriez subies de la part du PQ. En fin de compte, si jamais le PQ devait se révéler le seul parti à empêcher l’union non partisane de tous les indépendantistes, ce qui n’est peut-être pas impossible, sa mauvaise foi serait non seulement patente mais publiquement connue. Le temps serait alors venu de l’évincer par tous les moyens, et je ne serais pas le dernier à contribuer à cela. Il est bien entendu que nous ne disposons pas d’une éternité pour en avoir le coeur net. La première chose à faire, c’est, pour tous ceux qui nichent ailleurs, d’accepter pour eux-mêmes et de proposer ensuite au PQ cette alliance circonstancielle. On verra après. Et pourquoi cette patience? Tout simplement, comme tant d’autres et moi-même l’avons écrit, parce que, pour le moment, la grande majorité des votes de notre camp comptent sur le PQ, pas sur QS ou le PI; les listes de membres et les votes en font foi. On ne peut compter sur les seuls sociaux-démocrates pour faire l’indépendance. Ce que je nomme démangeaison idéologique, c'est cette erreur de croire que, parce que le socialisme est nécessaire, il faille négliger à son profit la condition même de son application.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 août 2009

    Suite
    « Je n’ai rien à faire d’une république de banane, d’une bataille de drapeau ou d’un Québec identique au Canada. »
    Moi non plus, mais ce n'est pas de cela qu'il est question. Il est question de répudier un État du Canada, avatar monarchique d'un Empire colonial britannique jamais nommément soumis aux voix du peuple souverain du Québec sur son territoire national.
    « ... nous avons donc dû, nous, de Québec Solidaire, nous organiser avec le système démocratique déficient que le PQ nous aura légué. »
    Ce n'est pas le système démocratique du PQ. C'est l'État invalide et illégitime abusif du Canada. C'est lui qui est invalide et illégitime. Que le PQ n'ait pas réussi à imposer la proportionnelle n'est pas une raison pour la gauche démocratique de valider cet État illégitime de refuser l'UNION qu'il nous faut pour combattre efficacement de manière à détruire cet État qui s'impose d'autorité monarchiste et de force Impériale depuis la Conquête.
    La gauche citoyenne solidaire du peuple ne peut plus aujourd'hui participer à cet État sans s'engager résolument à fonder l'UNION qu'il nous faut pour fonder la valide et légitime RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE du PEUPLE SOUVERAIN du QUÉBEC sur son territoire national.
    « Ce n’est pas sans déchirement et sans avoir pleinement conscience de nos actes que nous avons décidé de ne plus agir contre notre conscience humanitaire et écologique au nom de l’unité du PQ et avons fondé notre propre parti pour défendre nos idées. »
    Nous sommes d'accord. Mais ce n'est pas l'UNITÉ du PQ qui est maintenant en jeu, c'est l'UNION de nos forces souverainistes, seule capable de faire de ce peuple un peuple solidaire, dans l'UNION de ses forces, celle de gauche, à l'avant, à l'avant-garde. ET... si le PQ refuse telle noble et primordiale UNION, je m'engage à adhérer à Québec solidaire pour battre le PQ. Et la réciproque vaut dans le cas où QS persiste à refuser l'UNION, comme vous le faites en son nom ici.
    « Ça toujours été le PQ qui nous a envoyé promener »
    Peut-être ! Mais ça va changer !
    Pourquoi !? Parce que sans UNION de nos forces le PQ n'est rien.
    Cela, depuis que QS a prouvé qu'il est doté d'un % de voix conséquent !
    Félicitations pour cela à QS, à ses chef(fe)s, à ses militants dont vous.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 août 2009

    Suite
    Ce pourquoi nous pouvons concevoir une UNION qui tienne compte de la « mise à part » que vous dites endosser. Cela grâce à une COALITION de PARTIS POLITIQUES de gauche, de centre et si possible de droite avec l'ADQ.
    Une entente multipartite qui prévoirait à 36 heures du vote le désistement des candidats de la COALITION, ayant dans les sondages et pointages montrés qu'ils pourraient favoriser l'élection de canadianisateurs, commandant un report des voix au profit des candidat(e)s obtenant le plus d'appui dans ces sondages, cela devant être établit par un comité d'experts indépendants. Il s'agit en somme d'inclure une forme de variable proportionnelle en attendant la CONSTITUTION PRIMORDIALE de la République du peuple souverain du Québec qui la fera effective et légale. Une espèce de proportionnelle ontologique.
    Battre les canadianisateurs pour que la majorité souverainiste gouverne
    Ce qui permettrait de battre le PLQ canadianisateur, et l'ADQ canadianisatrice si elle refuse la Coalition. Avec en prime une entente pour le même genre de désistement dans les comtés des Chefs de partis de la Coalition, voire même pour donner à tous les partis de la Coalition un nombre de député(e)s correspondant au pourcentage obtenu au Québec. Tout cela à discuter dans le contexte de cette COALITION à faire.
    Ce qui vous permettra d'ici les élections et pendant la campagne électorale de combattre le PQ, l'ADQ, le PLQ, les VERTS, de faire valoir les idées de la gauche, SANS compromettre les chances de battre les canadianisateurs et SANS compromettre les chances de fonder maintenant la République démocratique du peuple souverain du Québec.
    « Et il est donc devenu impensable, pour nous de la gauche, de ne plus mettre l’indépendance au-dessus de toutes autres formes de moralités,
    d’éthiques ou de valeurs sociales.
    »

    Là je ne suis pas d'accord avec vous. OUI, l'État démocratique valide et légitime du peuple souverain du Québec est PRIMORDIAL, premier, de l'Ordre supérieur de la démocratie sans quoi la gauche n'est qu'un vain mot. C'est la moralité suprême. Sans État démocratique valide, aucune éthique, aucune valeur n'est morale et n'a de validité. C'est le fondement même de la société qui est flouée, disqualifiée.
    Aussi, découle de l'État invalide une RESPONSABILITÉ citoyenne de gauche ESSENTIELLE et PRIMORDIALE, celle qui consiste à ne pas assujettir l'État démocratique valide à quoi que ce soit d'autre que le combat démocratique pour détruire l'État antidémocratique invalide et fonder un État démocratique valide, ce que n'est pas l'État actuel du Canada n'ayant jamais obtenu le OUI qui le validerait.
    Ainsi, la gauche se doit de tout mettre en oeuvre pour refuser oui, l'État invalide de droite actuelle ou celui valide pressenti, mais par-dessus tout, elle doit combattre pour l'abattre, l'État invalide et illégitime actuel du Canada. Elle doit tout mettre en oeuvre, la première, pour que l'ESSENTIELLE UNION du peuple souverain soit en mesure de l'abattre cet État invalide afin de fonder sur son territoire national souverain l'État valide et légitime qu'il désire. Une République démocratique capable de gouverner démocratiquement le gouvernement du peuple, élu par le peuple souverain, qu'il soit de gauche, de droite ou de centre.
    Pour faire l'UNION du peuple souverain du Québec autour de ce grand projet de construction nationale, la gauche a une responsabilité citoyenne essentielle qui consiste à être le primordial promoteur de l'UNION de toutes les composantes politiques et citoyennes de la mouvance souverainistes, car c'est elle qui endosse le projet de réaliser cette oeuvre historique fondatrice.
    Vive le peuple démocratique, pacifiste, humano-fémiste, SOLIDAIRE et SOUVERAIN du Québec !
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  • Archives de Vigile Répondre

    5 août 2009

    M. Montmarquette,
    Vous dites :
    « ... il y certains problèmes qui me sautent particulièrement aux yeux lorsque l’on évoque la question de l’unité des souverainistes et les questions d’idéologie. »
    Ce n'est pas « d'unité » dont il est question, mais d'UNION multipartite. L'UNITÉ, ça, ça concerne une unité, une entité, et on parle d'UNION quand il est question de regrouper plusieurs unités, entités. ET on parle d'UNION parce que l'UNITÉ dans une seule entité n'est plus possible quand on croit, comme vous et comme moi, ce que vous dites :
    « Il n’y aura pas d’indépendance sans la gauche »
    ET, il n'y aura pas de République démocratique du peuple souverain du Québec sur son territoire national du Québec avec la seul gauche, sans le centre et sans la droite.
    Vous déplorez avec raison...
    « ... toute l’aliénation et l’auto censure que la gauche a dû subir durant autant d’années, pour faire en sorte que le PQ ne soit pas atteint de nos critiques afin de tenter de soutenir l’unité des souverainistes. Ce qui n’aura servi qu’à permettre au PQ de se ranger de plus en plus à droite. »
    Ce pourquoi l'UNITÉ dont vous parlez ne peut plus se faire depuis que la gauche est parvenue à prouver qu'elle peut rallier un pourcentage significatif de voix, au point de faire élire un député. Bravo !
    Ce pourquoi cependant, il nous faut faire l'UNION de nos différentes entités politiques pour fonder la République que nous voulons fonder. Cette UNION ESSENTIELLE que ce peuple du Québec attend pour fonder, en force, un État valide sur notre territoire souverain.
    « Le PQ, mis à part cette question bien précise de l’indépendance, est devenu clairement au adversaire politique pour nous de la gauche. »
    For bien ! Vous reste à prouver que vous « mettez à part » la question relative à la fondation de la République démocratique du peuple souverain du Québec. La « mettre à part » consiste à en faire une question d'UNION. D'en faire l'ESSENTIEL de l'UNION qu'il nous faut faire pour fonder cette République démocratique, avec la gauche, avec le centre et avec la droite.
    « ... il est parfaitement contradictoire et antistratégique d’avoir viré à droite comme le PQ l’a fait en regard de la lutte pour l’indépendance. »
    On s'en fout... Ça, c'est parti du contenu qui ne sera pas partie de l'ESSENTIEL des termes de l'UNION à faire. Ce sera ce dont nous pourrons discuter dans NOTRE République démocratique, et pour de manière électoraliste obtenir pour la gauche les voix qu'elle désire, lorsque QS aura pris fait et cause pour une UNION sur l'ESSENTIEL SOUVERAINISTE.
    « Une lutte (est-il encore nécessaire de le dire ?) littéralement kidnappée par la droite néolibérale du PQ. »
    Elle est réciproquement « kidnappée » par la gauche qui refuse l'UNION sur ce que vous dites « mis à part ». Scrutin proportionnel compris...
    « L’indépendance ? Ça passe après le pouvoir provincial ou la démangeaison idéologique »
    Sur cette question à laquelle répond M. Poulin, je suis d'accord avec vous. Les deux sont liés, mais distincts. Ce pourquoi il nous faut distinguer et avoir les outils pour les distinguer ET les lier. Pour l'heure, il n'y a de distinction que votre suspendu dans le vide « mis à part ». Il faut incarner cette « mise à part » dans l'institution de l'UNION à faire et non plus la faire suspendue nulle part dans rien d'autre que le fait de le dire.
    Cela aurait pu passer dans un scrutin proportionnel. Ce n'est pas possible et on aura beau se lamenter, s'accuser mutuellement de ne l'avoir pas fait, c'est trop tard pour les prochains rendez-vous électoraux qui doivent être décisifs.
    Entente de « proportionnelle ontologique »
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    5 août 2009

    Mon bon Monsieur Bousquet,
    La loyauté de Jacques Parizeau envers son parti, l’honore.
    Et à quoi s’attendre d’autre de la part d’un homme de sa trempe et d’une telle ancienneté au PQ ?
    Mais, d’autre part, je suis persuadé de ne pas m’aventurer en affirmant que Jacques Parizeau n’est certainement pas un petit partisan mesquin à l’esprit sectaire et étriqué.
    Et, sachez bien que, pas plus tard qu'en février 2006, lors de la fondation de Québec Solidaire, Jacques Parizeau avait commenté lui-même notre fondation en déclarant sur les ondes mêmes de la Radio de Radio-Canada :
    «Avoir désormais de sérieuses réserves sur le néolibéralisme ambiant dans nos sociétés, et encore plus précisément sur la question du libre-échange» :
    «LUI, NOTRE ANCIEN PREMIER MINISTRE, QUI EN AVAIT ÉTÉ UN DES PRINCIPAUX INSTIGATEURS ET PROMOTEUR !»
    …Ce qui va exactement dans les principes de bases que la gauche défend depuis plus de 10 ans !!
    De plus, Parizeau, en être courageux, fort et droit qu’il est, s'est récemment dit en faveur de la nationalisation des banques, lors de sa présence à «Tout le monde en parle».
    Ce qui va même au delà même, des revendications actuelles de Québec Solidaire, qui se serait facilement fait traité «d’extrémistes de gauche» par des personnes de votre orientation politique pour autant que je sache...
    D’autre part, l'ancien ministre péquiste Robert Perrault, à l'instar de Claude Béland (ancien président des Caisses populaires Desjardins) a appuyé ouvertement Québec Solidaire aux dernières élections générales du Québecé - Ce qui me semble assez révélateur… Ne trouvez-vous pas ??
    À mon sens, ce n'est plus qu'une question de temps, pour que les véritables progressistes indépendantistes de bonne foi, désormais orphelins politiquement au PQ, ne viennent rejoindre nos rangs, et ce qui finalement correspond à leurs véritables convictions politiques.
    Merci de votre commentaire,
    _____________________
    Christian Montmarquette
    Québec Solidaire
    Gilles Duceppe, Jacques Parizeau, et la nationalisation des banques

  • Archives de Vigile Répondre

    5 août 2009

    Voilà une analyse intéressante! Je ne suis pas encore prêt à prendre ma carte de Québec-Solidaire. Je ne suis pas intéressé pour l'instant par la politique partisane. J'ai hâte de donner mon temps et mes sous au RIN 2 qui vient.
    Cette intervention de monsieur Montmarquette a le mérire de mettre les pendules à l'heure. Non le PQ n'est plus social-démocrate. C'est un parti petit bourgeois néo-libéral.
    L'indépendance du Québec est un combat de libération nationale et la droite affairiste militariste et conservatrice est fédéraliste.Tenons-nous le pour dit!
    Le Conseil du Patronnat ainsi que les Chambres de Commerce sont fédéralistes.
    La gauche québécoise a toujours été porteuse du combat national.Sans elle, il n'y a pas d'indépendance possible.
    Le virage à droite de Lucien Bouchard a donné le ton. C'est à partir de ce moment qu'a commencé la débandade du PQ. Et cela se poursuit inexorablement!

  • Archives de Vigile Répondre

    5 août 2009

    tu devrais écrire plus souvent ca fait de voir des textes de qualité et motivants :-)
    Personnellement en ce qui me concerne , le PQ c'est prostitué avec une certaine élite financière .
    C'est normal que Québec solidaire dérange le PQ et son impératrice Pauline 1ère . Car ils essaient de faire croire au peuple ainsi qu'aux membres de SPQ-Libre qui dorment au gaz
    qu'ils sont encore de gauche avec des idée pseudo-socialo-démocrates.
    Avant l'arrivé de Québec solidaire ils avaient le beau jeu pour mentir . Le peuple n'avait aucun moyen de prendre conscience que le PQ , dans le fond ce n'est qu'on gros blof .
    néo-libéraliste avec un très mais vraiment très mince enrobage de gauchiste candy comme ont dit , des gauchistes de salon qui se disent l'être par ce qu'ils trouvent que ca fait IN .
    Mais là avec Québec solidaire qui a en plus 1 député d'élu , là ca cà doit donner des sueurs froides à l'arrogante Pauline 1ère . Car maintenant qu'il y a un vrai de vrai parti
    gauchiste et soccial-démocrate , le PQ risque qu'un jour que les militants de la base de l'aile dite de gauche se réveille et qu'en comparant avec ce qu'offre Québec solidaire
    que dans le fond le PQ leur a menti depuis des années ,prenant conscience que le P-Cul n'a plus rien de progressif à part ce très très très mince enrobage de gauchiste candy .
    Depuis qu'il ont poignardé René Lévesque dans le dos ............. Il faut que tu cherche longtemps pour trouver encore quelque chose de potable .
    Je me souviens de quel parti a coupé dans les services essentiels aux nom de leurs
    CONDITIONS GAGNANTES ! Ha oui je m'en souviens !
    Est-ce cà que l'Impératrice Pauline 1ère appel de la Sociale-Démocratie ?
    et surtout le détail qu'il ne faut jamais mais jamais oublier c'est que cette incarnation de narcissisme qu'est Madame...Pauline...Marois , faisait parti de ce gouvernement qui c'est corrompu en couchant avec la droite .
    Alors pourquoi voter pour la narcistique Pauline Marois ? Si elle a été capable de trahir son peuple 1 fois elle est capable de le refaire 1 autres fois ou 2 autres fois !
    Je te souhaites une bonne soirée frère de combat :-)
    Sergio de Rosemont
    Membre actif de Québec solidaire rosemont
    Le seul vrai parti souverainiste de gauche
    L'Alcôve politique de Sergio de Rosemont
    http://sergio_de_rosemont.monblogue.com/
    Les Archives de Sergio de Rosemont
    http://archive-sergio-rosem.allmyblog.com/
    L'Observateur du Québec
    http://observateur_du_quebec.monblogue.com/

  • Gilles Bousquet Répondre

    5 août 2009

    Quand M. Jacques Parizeau prendra sa carte de Québec soldaire et reniera le PQ, on va pouvoir penser que vous avez peut-être raison mais en attendant, vous êtes dans l'erreur de vous réclamer du PQ comme admirateur et candidat de Québec solidaire du genre : Le PQ c'est NOUS. Vous ne manquez pas d'air.