Le TGV, toujours la priorité pour Duceppe

TGV : Montréal - Windsor/ Montréal - New York



Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe (au centre), a également identifié le pont de Québec et le déménagement des fonctionnaires fédéraux dans le secteur D'Estimauville comme autres dossiers prioritaires pour la capitale. - Le Soleil, Patrice Laroche

Ian Bussières (Québec) De passage à Québec en prévision de la rentrée parlementaire et de possibles élections automnales, le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a répété que le train à grande vitesse (TGV) figurait toujours en haut de ses priorités pour la région de Québec.
«Pour nous, c'est primordial! Le Bloc a été le premier parti à le proposer, en octobre 2006. À l'époque, on avait été ridiculisés. Mme Verner et M. Cannon parlaient même du Duceppe Express!» a-t-il indiqué en conférence de presse vendredi matin.
Le leader bloquiste a toutefois souligné que l'idée avait fait du chemin depuis. «J'ai rencontré le maire Régis Labeaume et il est entièrement d'accord. Il faut un TGV Québec-Montréal ou Québec-Windsor pour rejoindre le plan Obama sur le développement du TGV.»
«Il faudrait aussi un train rapide entre Montréal et New York pour rejoindre le réseau de trains rapides que les États-Unis semblent privilégier dans les régions montagneuses du nord-est des États-Unis», enchaîne-t-il.
M. Duceppe verrait également très bien la venue d'une zone de dédouanement pour les voyageurs ferroviaires dans la capitale. «On devrait créer une zone de dédouanement ici à Québec, et peut-être aussi une navette qui effectuerait la liaison avec l'aéroport. Ça, c'est l'avenir, c'est le multimodal. On a le train, le port et l'aéroport à Québec, il faut s'en servir!»
Le chef du Bloc québécois a également identifié le pont de Québec et la relocalisation des fonctionnaires fédéraux dans le secteur D'Estimauville comme autres dossiers prioritaires pour la capitale.
«Les fonctionnaires à D'Estimauville, la décision tarde encore à arriver, mais il ne faudrait pas que ça devienne la saga de la 30!» a-t-il déclaré, faisant référence aux nombreux délais dans le projet de prolongement de l'autoroute de l'Acier.
Discours divergents
Quant aux récentes déclarations du premier ministre Stephen Harper, qui a refusé d'engager son gouvernement à soutenir un projet de nouveau colisée à Québec, Gilles Duceppe s'en est d'abord amusé.
«Il n'a pas la même position que Mme Verner... Il ne lui a pas parlé, semble-t-il! De notre côté, nous gardons la même position que pour le nouveau stade pour les Expos, à l'époque, ou le Centre Bell : des programmes existent, si les promoteurs répondent aux normes, ils y ont droit. Mais on n'a pas à créer un programme spécial pour les organismes sportifs.»


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