Quand Pierre Falardeau pourfendait celles et ceux qu’il appelait ses ennemis, beaucoup lui reprochait la façon dont il s’y prenait pour vilipender les soi-disant nobles de notre temps. L’Aristocratie a toujours eu le don de noircir le portrait des grandes gueules qui, de manière tonitruante, dénoncent les magouilles. On l’a vu quand Bernard Landry a rendu hommage à Falardeau sur la pointe des pieds. (...)
Je regardais le reportage de l’émission Enquête sur la très médiocre télé d’État. On y faisait mention du scandale de Cinar mettant en vedette les très libéraux Weinberg et sa Charest (tiens, tiens, un nom connu) qui ont volé l’auteur Claude Robinson. Comme on le sait, les restes de la « grande dame » sont retournés dans la chaîne alimentaire et on espère que l’enfer existe pour qu’elle expie ses vacheries. Mais l’autre crosseur, lui est toujours là. Il faisait partie de ce duo de Bonnie and Clyde chromé qui ont fourré non seulement Robinson mais aussi tous les contribuables avec les p’tites passes des prête-noms qui leur permettaient d’encaisser des subventions.
Deux enquêtes de la très fédérale Gendarmerie Royale du Canada ont abouti à un cul de sac inexplicable. Comment cela est-ce possible? Après tout, le jugement rendu récemment contre ce que le juge Auclair appelait des bandits en cravate est percutant. La preuve n'est-elle pas d’une limpidité jamais égalée? Qu’à cela ne tienne, aucune accusation n’est portée. Étrange n’est-ce pas ? Parlez-moi d’une police royale… Elle trouve toujours son homme de main qui s’ingère dans les enquêtes au moment voulu pour protéger les tizamis.
Pourtant, les preuves étaient et sont toujours bétons. Il y a bel et bien eu fraude. Mais qu’à cela ne tienne, à ce jour, il n’y a toujours aucune accusation portées contre cet escroc de Weinberg. C’est vrai qu’ils étaient bien branchés ces deux là. Tellement qu’avant de se faire lifter sa face à claque, Micheline Charest a présidé la campagne de financement de Jean Chrétien.
Vous rappelez-vous du vieux Corriveau qui couchait entre Jean et Aline ? Toujours pas d’accusations là non-plus. C’est fou ce qu’on peut avoir du téflon quand on mange à la bonne table… Madame Charest couchait-elle, elle aussi, entre Jean et Aline ?
Ces boss et ces femmes de boss, ces barons de la finance et ces rois de la pizza congelée. Toute la gang des bienfaiteurs de l’humanité qui même dans le cas de crimes violents, (par exemple Gilbert Rozon ou Jonathan Roy) s’en sortent blancs comme neige. Ceux qui construisent des ponts et des viaducs sans permis et qui, plus tard, s’effondrent sur votre tête. Des bons italiens de service qui offrent une belle croisière au politicien méritant. Ceux qui viennent nous dire que des milliards de notre argent sont partis en fumée mais qu’on ne sait pas où c’est allé ni qui a allumé le bucher. Ce n’est jamais la faute à personne…
Je me mets à la place d’un pauvre bougre qui se retrouve avec un casier judiciaire à vie pour avoir volé un sandwich par un jour de famine et j’ai soudain des nausées comme si les cretons étaient passés date. Qu’on ne vienne plus jamais me parler des BS qui fourrent le système pour cent piastres ou des prestataires du chômage que l’on poursuit allègrement au pénal parce qu’ils ont omis de déclarer les petits « à côté » péniblement gagnés. Si l’un n’excuse pas l’autre, il reste qu’y en a marre de voir cette justice de merde s’appliquer dans toute sa rigueur pour les uns alors qu’elle se cache le cul quand il s’agit des autres si bien nantis soient-ils. C'est hélas toute la réalité du Québec en résumé. comme grossi à la loupe...
Peut-être que Weinberg compte sur ses amis libéraux nommés juges par Chrétien et qui siègent aujourd’hui sur les tribunaux d’appel pour le tirer d’affaire. Dans ce monde où les puissants règnent en rois et maîtres, l’impunité est mère de toutes les corruptions. Que Weinberg et sa gang de crottés soient blanchis en appel ne m’étonnerait guère. On aura vu toute les conneries de ce système de justice patenté. J’espère seulement qu’un jour, Claude Robinson aura eu justice car il le mérite tellement. Mais malheureusement, j’en doute. Car ici, les chiens mangent du pauvre...
“You do not deserve it but i will do my best to try to save you”
Un certain ver de terre...