Pierre Falardeau (1946-2009)

Les cabotins de la rue St-Jacques

Tribune libre

Les mangoustes de la grosse pute de la rue Saint-Jacques font des gorges chaudes sur les vulgarités de Pierre Falardeau. Ils ressortent des boules à mites tous les moments où Pierre s’est mis en beau câlisse après des canadiens français de services. Pierre Falardeau est ainsi dépeint à gauche et à droite comme "un crotté qui éructait sa haine des fédéralistes". Bien sûr, il aurait fallu qu’il les traite avec respect… Ils le méritent tellement ces Right honorables de l'aristocratie canadian...
Ça c’est le boute ! Comme s’il fallait avoir pitié des faux-culs qui exploitent sans vergogne cette société. Comme si ces gens là ne bénéficiaient déjà pas assez de l’impunité qu’offre ce peuple d’endormis, Il faudrait en plus, que ceux qui ont une étincelle de lucidité et qui ont le courage de les critiquer, le fasse avec des gants blancs ! Non mais vous nous prenez pour des caves ou quoi ? Quelle prétention ! Les voleurs de rêve, les fraudeurs de référendum, ceux qui se servent de la loi du plus fort, du plus riche et du pompeux manteau d’une démocratie à géométrie variable voudraient qu’on les gifle avec le mouchoir.
Ces faux-joseph prétentieux auront beau s’époumoner pour faire croire qu’ils lavent plus blanc, on n’est pas dupe des traces encroûtées au fond du caleçon. Ils accusent Falardeau d’être violent. Comme s’il n’y avait pas de violence dans leurs actions et les décisions qu’ils prennent et qui appauvrissent les Québécois. Ben non voyons ! Il n’y a pas de violence dans le fait de laisser crever les travailleurs de la forêt pendant qu’on sauve les usines ontariennes de l’automobile à grand coups de milliards de nos taxes. Quand on pitonne dans des bureaux de Bay Street ou de la Place Ville-Marie, c’est comme quand on largue des bombes du haut des airs. On ne voit pas les drames que l’on cause et on rentre chez soit en se disant qu’un assassin ? Connait pas ! C’est ce qui se passe quand des boss décident de licencier Ils se fichent éperdument des drames humain qu’ils causent à l’autre bout. Et ça, ce n’est pas violent ça ?

Tout comme les emprisonnements massifs durant la crise d’octobre. Tout comme la fraude du référendum de 1995 et tout comme les autochtones que l’on laisse crever dans les réserves, sans eau potable ni service. Tout ça, c’est la douceur canadienne comme le papier Cotonnelle après une gastro.
Par ailleurs, avec des médias aussi soporifiques que complaisants, comment Pierre Falardeau aurait-il dû s’y prendre ? Monseigneur Lavoie, célèbre curé de la paroisse Saint-Rock à Québec, disait jadis, que la seule façon d’attirer l’œil des médias, c’était soit d’être dans la clique, ou encore de faire le pitre. Pensez-vous que Pierre Falardeau aurait eu autant d’impact s’il n’avait pas botté des fesses ?
En terminant, je suis convaincu que les fédéralistes qui traitent Falardeau de grossier personnage parlent des souverainistes avec grâce et gentillesse lorsqu’ils sont en privé. Ces Ladies et gentlemen doivent assurément laver leur dentier au Pepsodent avant de dire ou d’écrire des choses douces et soyeuses sur la mouvance séparatisss. Y sont bons pis gentils euzzz-aaauutres!
Une vraie farce!Décidément, ces bandits de la rue Saint-Jacques nous prennent pour des cons. Et je leur enfonce leur plume où je pense…
Et merci à ce héros de Pierre Falardeau d'avoir brassé ces sépulcres blanchis.


Laissez un commentaire



2 commentaires

  • Jean-Charles Morin Répondre

    2 octobre 2009

    Rien à ajouter, sinon que je vous trouve encore un petit peu trop poli!

  • Archives de Vigile Répondre

    1 octobre 2009

    ..on a mème sorti des boules à mites l'inénarrable Esther Delisle...pour "varger" sur Falardeau.

    Ccomplètement cinglée, cette pauvre dame... Il fallait voir le triste spectacle qu'elle a donné chez "Dumont 360", et chez "Martineau"....
    Ces deux auto-proclamés "animateurs" seraient-ils
    en train de préparer leur accession dans la confrérie des cabotins de la rue Saint-Jacques ? Leur manque de jugement flagrant pourrait le laisser croire.
    Ciel que Pierre avait raison de s'insurger et il le faisait admirablement.
    Merci Pierre Falardeau.