Je croyais qu’un grave malentendu se manifestait au sujet de l’amiante. En effet, ce sont les ouvriers de Thetford Mines qui ont les premiers sonné l’alarme sur le danger de ce minerai. Et voilà que leur combat pour la sécurité santé au travail se retournait contre eux et les privait de bons emplois. Drôle de retour des choses et terrible perspective que de voir son revenu annulé par une juste lutte pour prévenir l’amiantose. Un peu comme celle des ouvriers de la Davie qui, se prononçant pour des emplois civils au lieu de militaires, se voient menacés de perdre leur gagne-pain.
Une perspective me console : la reconversion. Par exemple, l’Hydro pourrait bien envisager un jour, pas trop lointain je l’espère, de fabriquer des autos électriques grâce à son moteur roue. Une partie de la production pourrait être envisagée à Lévis et l’autre à Thetford, respectivement villes ouvrières par excellence. Ainsi, on récompenserait les ouvriers au lieu de les punir pour avoir porté leur regard plus loin que leurs stricts emplois. C’est toute la société, et même l’humanité entière, qui a profité des revendications légitimes de ces travailleurs du point de vue de la santé, de l’environnement et de la paix dans le monde.
Le Québec a bien peu d’égard pour sa classe ouvrière qui le sert si bien et dont le travail est le véritable créateur, autant manuellement que politiquement, de toutes sortes de richesses dont la société bénéficie maintenant.
Des ouvriers québécois contre l'amiantose
Le retour du balancier dans l'amiante
Quel destin pour les ouvriers du Québec
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
8 juillet 2012Et,le directeur général du CLSC du coin est en faveur d'exporter cette poudre-à-tuer tout comme notre médecin ministre de la santé!!!
Ca va bien.
Nous et nos enfants paierons pour les poursuites.
Tout ca parce que Charest veut s'assurer un compté libéral.