EN JUILLET

Le Québec perd 34 200 emplois à temps plein

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Et pourtant, les Québécois n'ont-ils pas élu le PLQ ?

OTTAWA – Le mois de juillet aura été un mois difficile sur le plan de l’emploi au Québec puisqu’il s’est perdu 34 200 emplois à temps plein, a fait savoir Statistique Canada vendredi.
En tenant compte de la création de 20 800 emplois à temps partiel, il s’est perdu en tout et pour tout 13 400 emplois dans la province.
Par ailleurs, le taux de chômage est demeuré stable, à 8,1 %.
Ces pertes d’emplois s’ajoutent aux 4600 emplois détruits en juin.
La situation n’est pas plus reluisante au Canada. Le nombre d’emplois est demeuré inchangé le mois dernier, alors que les économistes sondés par Bloomberg attendaient plutôt une création d’environ 20 000 emplois.
Le nombre stable d’emplois cache toutefois un élément important, soit la perte d’emplois à temps plein au profit de ceux à temps partiel.
L’économie canadienne a ainsi détruit 59 700 emplois à temps plein tout en créant 60 000 à temps partiel.
Une diminution du nombre de personnes à la recherche d'un emploi a entraîné une baisse de 0,1 point de pourcentage du taux de chômage, qui s’est fixé à 7,0 %.
L'emploi a augmenté chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans en juillet, alors qu'il a diminué chez les personnes âgées de 55 ans et plus.
Les services de l’enseignement, ceux de l’information, de la culture et des loisirs ont connu des hausses d’emplois, alors que le nombre d’employés de la construction, des soins de santé et de travailleurs autonomes a chuté. La création d’emplois s’est essentiellement produite dans le secteur privé.
Chez les étudiants âgés de 20 à 24 ans, l’emploi a augmenté de 30 000 à la suite d’une hausse du travail à temps partiel. Le taux de chômage de ce groupe (8 %) a peu varié par rapport à l’an dernier.


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