Le PQ, malgré tout

Ce n’est pas tout de suite un rendez-vous avec l’indépendance, j’en conviens, mais nous nous en approchons davantage.

Actualité québécoise - vers une « insurrection électorale »?

Le PQ, malgré tout
Même si le P.Q. ne nous propose pas tout de suite l’indépendance;
Même si sa chef ne détient pas des records de popularité;
Même si les derniers gouvernements péquistes de Lucien Bouchard et de Bernard Landry ont été décevants dans leur mollesse pour protéger et renforcer, la langue française à Montréal et dans l’ensemble du Québec;
Je voterai pour le Parti québécois aux prochaines élections.
Parce qu’il propose enfin d’appliquer la loi 101 dans les entreprises de moins de 50 employés;
Parce qu’il propose d’appliquer la loi 101 au cégep;
Parce qu’il exigera que le Québec ait la compétence exclusive en matière linguistique sur notre territoire, ce qui inclut l’application de la loi 101 dans les entreprises qui sont sous juridiction fédérale, comme les banques par exemple;
Parce qu’il exigera aussi la pleine compétence dans les domaines de l’immigration, de la culture, de l’environnement;
Parce qu’il fera adopter par l’Assemblée nationale une Constitution québécoise qui affirmera juridiquement les éléments essentiels de l’identité québécoise;
Parce qu’il instituera une citoyenneté québécoise et qu’il créera une assemblée constituante chargée d’écrire la constitution d’un Québec indépendant;
Parce que toutes ces mesures vont permettre à de nombreux Québécois encore indécis de constater l’accueil, que je prévois plutôt glacial, du Canada-anglais vis-à-vis notre volonté de nous affirmer et de défendre notre identité, notre langue et notre culture.
Devant les statistiques, on ne peut plus claires, qui tracent un portrait très sombre de l’avenir du français, il est essentiel de nous unir derrière le seul parti capable de prendre le pouvoir et d’utiliser l’État du Québec pour freiner l’anglicisation galopante de la grande région de Montréal;
Il est urgent que les Québécois reprennent le contrôle de leur avenir, et affichent clairement leur désir de vivre en français en Amérique du Nord. Ça ne peut plus attendre. La langue française doit devenir incontournable au Québec, elle doit être la langue du travail, la langue des études, elle doit devenir la langue de la réussite aux yeux de tous, et particulièrement aux yeux des immigrants. Si nous sommes capables de réussir cela, nous aurons parcouru un bon bout du chemin vers la souveraineté, parce que c’est par l’intégration au français que nous nous rapprocherons de la souveraineté. Monsieur Parizeau disait d’ailleurs: « Je connais de nombreuses personnes d’origine haïtienne qui sont souverainistes, mais peu de Jamaïcains. » Il a toujours raison, c’est par la langue française que la souveraineté deviendra possible.
Depuis trop longtemps, le Parti québécois nous a habitués à des politiques défensives; maintenant qu’il prend l’initiative et qu’il a l’intention de faire bouger les choses dans de nombreux domaines vitaux pour la survie et l’épanouissement de notre peuple, on ne peut que l’appuyer. Que proposer de mieux dans le contexte actuel : 10 ans de gouvernance de François Legault?
Ce n’est pas tout de suite un rendez-vous avec l’indépendance, j’en conviens, mais nous nous en approchons davantage. Et d’ailleurs, un gouvernement souverainiste du Parti québécois se donne aussi comme mandat de préparer la reconnaissance internationale de la souveraineté du Québec.
Claude Bachand, Laval


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12 commentaires

  • Luc Archambault Répondre

    30 septembre 2011

    M. Diotte, vous écrivez :
    « ... on part de loin si vous croyez que c’est le peuple qui a voulu cette « coalition » des « forces démocratiques ». »
    Je ne crois pas ça. J'ai écrit que les Québécois,es on voté le 2 mai pour la DÉMOCRATIE et une COALITION.
    Les Québécois,es voulaient la Coalition du NPD/PLC appuyée par le Bloc pour mettre au pouvoir la majorité afin de battre la minorité activiste conservatrice qui NIE la primauté de la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE du peuple souverain du Québec, qui n'a cesser de canadianiser le Québec, à commencer par les fêtes du 400e en 2008, la « célébration » de la Conquête en 2009, aujourd'hui réimplanter la Couronne canado-britannique avec la visite du Prince William etc. Ils avaient déjà congédié le PLC des commandites. Ils voulaient donc un changement et le Bloc ne pouvait produire ce changement coalitionnaire. Ils ont voté pour les néo-DÉMOCRATES qui eux pouvaient la mette en place cette Coalition de la majorité contre la minorité conservatrice.
    Si le Canada avait suivi et élire le même nombre de député que le Québec à lui tout seul, une telle Coalition NPD-PLC appuyée par le Bloc serait au pouvoir. Ça n'a cependant pas fonctionné... Mais reste que le message est clair. Les Québécois veulent en finir avec la minorité canadianisatrice et veulent une COALITION de la majorité. Ils ont donc l'intention d'élire la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault, si rien n'est fait pour mettre sur pieds une VRAIE Coalition MULTIPARTITE que nous pourrons fonder avec le BlocPQ, QS, Option Québec, les indépendant,es. Ce qui priverait la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault du vote souverainiste et le confinerait donc à l'opposition. Ce que nous n'avons pu faire le 2 mai, faute de COALITION qui ROMPT avec la gouvernance collabo. Ainsi, les souverainistes se sont cru autorisé à voter NPD. Si QS avait été partie d'une COALITION NATIONALE il n'aurait pas appelé à voter NPD...
    Quant à madame Marois, OUI, serait très bien équipée pour présider une telle Coalition désirée par les Québécois,es, pour mettre FIN à ce qui NIE la primauté EFFECTIVE de la Souveraineté DÉMOCRATIQUE du peuple Souverain du Québec.
    PÉTITION pour COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.

  • Patrick Diotte Répondre

    30 septembre 2011

    M.Archambault, j'suis plus vraiment d'accord avec votre analyse, surtout au sujet du 2 mai, j'ai une TOUTE AUTRE vision de la réalité, de la raison de ce cynisme qui nous a conduit là.
    Je ne vois rien de réellement démocratique à travers tout ça... ouf... on part de loin si vous croyez que c'est le peuple qui a voulu cette « coalition » des « forces démocratiques ».
    Pour tout le reste de votre commentaire, je ne suis pas d'accord. Une autre position, une autre vision, je vous souhaite de rallier les gens autour de votre idée, mais personnellement je vais militer pour faire élire le PQ.
    J'en suis rendu à souhaiter que Pauline Marois reste en place, parce que RIEN ne me semble à sa hauteur pour affronter cette situation qui s'annonce... qui sait, peut-être qu'une femme passera là où jamais un homme ne pourrait le faire... c'est ce que je souhaite maintenant. Tout en sachant qu'on ne fait pas le poids pour le baroud d'honneur que nous suggère plusieurs.

  • Luc Archambault Répondre

    30 septembre 2011

    Vous croyez que d’arriver avec un tout nouveau discours, beaucoup plus franc, mais plus radical pour elle, va réussir à convaincre la population de nous suivre ?
    OUI je le pense. Une démarche RADICALEMENT DÉMOCRATIQUE ne convaincra pas ce peuple. Il est DÉJÀ convaincu. Il n'attend que l'occasion d'avoir la chance de se prononcer à CET égard DÉMOCRATIQUE LÀ. Et, ce n'est pas une question de chance, c'est une question de CHOIX. On choisit de respecter l'implacable logique démocratique ou on choisit de la fouler aux pieds.
    Ce dont il est question c'est de choisir de la RESPECTER.
    Ce qui emporte DÉJÀ l'adhésion de ce peuple. Et cela ne prend pas ni des décennies, ni même des années. Le 2 mai ce peuple a su en quelques semaines choisir la COALITION mise de l'avant par les néo-DÉMOCRATES qui s'étaient engagés à la mettre sur pieds, pour barrer la route à la MINORITÉ activiste canadianisatrice. Les Québécois,es le 2 mai ont voté pour la DÉMOCRATIE et la COALITION des forces démocratiques du Québec.
    Les experts canadianisateurs ne s'y sont pas trompés, ils ont tout fait pour couler une Coalition voulue par le peuple et l'ont mise de l'avant avant tout le monde pour acheter la « marque » Coalition. Et la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault fait du millage là-dessus aux frais de la Reine et des forces qui se cachent derrière elle pour utiliser ses titres de propriété sur NOTRE sol et SOUS-SOL national...
    Pas question de...
    « risquer de repartir à zéro et c’est ce qui arrivera si le PQ craque. »
    ... comme l'espèrent d'aucun,es. Ce pourquoi il est question de COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec. Une Coalition MULTIPARTITE incluant le PQ qui comme les autres partis qui sont actuellement TOUS des partis COLLABOS, décident de ROMPRE avec ce qui NIE dans l'État d'occupation actuel du Québec/Canada, la primauté EFFECTIVE de la SOUVERAINETÉ démocratique du PEUPLE.
    Mais tout ça doit se faire au PQ.
    Pas question ! Ce n'est juste plus possible, c'est un rêve !
    Nous ne sommes plus dans les années 70. Depuis, l'éclatement du PQ s'est produit. L'ADQ a été formé, le Bloc a été formé, QS, et maintenant l'Option nationale et bientôt le parti de la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault. Ces partis ne disparaîtront pas sous prétexte que le PQ existe toujours. Il y aura donc FORCÉMENT division du vote SOUVERAINISTES.
    La question est, COMMENT priver la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault du vote SOUVERAINISTE ? En rompant avec la gouvernance collabo que veut mettre de l'avant cette FAUSSE Coalition. Pour ce faire et ce faire dans l'UNION des forces démocratiques de ce peuple, il faut mettre sur pieds une VRAIE Coalition avec QS, l'ON, et les indépendant,es.
    Privé du vote souverainiste, Legault ne pourra qu'adhérer à la Coalition pour avoir une chance de former un gouvernement ou un chance d'y participer, à défaut, il sera relégué dans l'opposition. Il faut donc ROMPRE avec la GOUVERNANCE COLLABO qui NIE la SOUVERAINETÉ du PEUPLE. Aucun SOUVERAINISTE ne pourra voter pour ce qui NIE la SOUVERAINETÉ du peuple.
    Mais encore faut-il avoir ROMPU avec la gouvERRANCE collabo. Et s'être ENGAGÉ à appeler ce peuple à trancher. Il est DÉMOCRATIQUE ou pas. S'il l'est, la primauté de SA Souveraineté DÉMOCRATIQUE doit être EFFECTIVE. Pas dans dix ans, MAINTENANT.
    Qui va voter contre le respect du principe PREMIER de la DÉMOCRATIE ?
    Quel est le problème de s'ENGAGER à ne plus le fouler aux pieds ?

  • Patrick Diotte Répondre

    30 septembre 2011

    M.Archambault, je saisis bien votre position et je la respecte. Je la partage d'ailleurs en partie.
    Vous dites qu'il n'y aura pas de ralliement au PQ. Mais c'est ailleurs qu'au PQ que le rassemblement semble impossible, vous ne croyez pas ?
    Le PQ est un outil politique parfaitement en place et malléable. Oui, malléable, la fragilité de Marois en est bien la preuve ! Mais là, on constate qu'il ne peut suivre dix méthodes pour en arriver à nos fins. Le mouvement indépendantiste est complètement divisé, les propositions contradictoires fusent de partout.
    Écoutez autour de vous, les autres indépendantistes, les militants, les purs et durs, personne ne s'entend sur quoi que ce soit. Après tout cela, il y a la population souverainiste. Celle-ci est favorable, n'y croit pas, dirait oui si, etc. Bref, il faut clairement que ce soit ABSOLUMENT démocratique pour elle.
    Écoutez la population. Vous croyez que d'arriver avec un tout nouveau discours, beaucoup plus franc, mais plus radical pour elle, va réussir à convaincre la population de nous suivre ?
    Oui, je l'admets, c'est possible.
    Mais en combien de décennies ? Qu'est-ce qui peut vous faire croire qu'une telle révolution de la conscience populaire puisse se faire en si peu de temps ? Et l'indépendance survivrait-elle au véritable temps que ça prendrait ?
    Moi j'ai l'impression que beaucoup font de la « projection temporelle », si je peux m'exprimer ainsi. En ce sens qu'ils évaluent la situation comme si on était en 1970, alors que tout ce qu'ils proposent deviendraient sans aucun doute la meilleure stratégie.
    Je ne veux pas risquer de repartir à zéro et c'est ce qui arrivera si le PQ craque. Pourquoi je ne veux pas ? Parce que nous n'avons plus les effectifs que nous avions au départ, dans les années 70. Les effectifs humains, nous ne les avons pas. Plus personne ne se démarque avec un discours, plus personne n'atteint, et n'atteindra plus, le peuple comme à l'époque. Les forces redoutables de nos adversaires se sont solidifiées, et comme on sait, on tape rarement la main qui nous nourrit.
    Pour résumer mon point, je crois que la SEULE façon pour l'indépendance de résister et permettre de poser le geste final de rupture avec Ottawa, c'est en misant intelligemment sur nos acquis. Ceux-là même que plusieurs indépendantistes s'acharnent à se débarrasser.
    Finalement, tout ce que vous dites n'est pas faux et je l'admets. Mais tout ça doit se faire au PQ. Certaines choses risquent d'être plus difficilement intégrable au parti, mais le vrai combat selon moi est d'y parvenir... ainsi que de comprendre la stratégie sans qu'elle n'ait besoin d'être étalée sur la place publique, on ne peut malheureusement pas encore à notre époque se permettre d'être aussi transparent. Si comme plusieurs le disent, il s'agit bien d'une guerre à finir, il faudrait être cohérent et réaliser qu'on ne dévoile pas ses stratégies à l'ennemi... surtout quand l'ennemi comprend les intérêts privés, dont les médias de masses. Bref, il faut s'entendre dans tout ça et arrêter de désespérer en voulant tout recommencer.
    Patrick Diotte

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    30 septembre 2011

    Messieurs Claude Bachand et James A. Wilkins,
    Pour votre pragmatisme et le sens de patriotisme que vous manifestez, permettez-moi de vous rendre hommage au nom du PARTI QUÉBÉCOIS.
    JLPM

  • Archives de Vigile Répondre

    30 septembre 2011

    Comment penser, un seul instant,que le PQ nous fait approcher de l'indépendance, alors qu'il fait tous les efforts pour nous en éloigner?
    J'ai déjà mangé à cette table. Le ragoût est puant. Comme tout le reste, au Québec.
    NT

  • Archives de Vigile Répondre

    30 septembre 2011

    Le problème de la langue et de la culture québécoise ne seront véritablement assurées que dans le cadre de l’indépendance. Il n’y a pas que la langue qui est urgent de sauver. Il y a toute la question du développement de nos ressources naturelles, l’emploi, les traités commerciaux, le développement économiques, l’environnement et j’en passe. Nous sommes sur le point de nous faire spolier et menotter. Notre liberté et notre démocratie sont menacées. Alors je me pose la question : faut-il être assez désespérer au point de penser que nous en sommes rendus à seulement sauver les meubles et à succomber à la proposition péquiste de remettre à plus tard l’indépendance du Québec ? Reprenez confiance en vous et en votre peuple, M. Bachand. Malgré les apparences et nos divisions, nous cheminons. Il ne faut pas céder à la facilité. C’est précisément cette attitude qui qui nous tuera. Il faut retrouver la confiance en soi et notre ambition de faire la révolution. Il faut voir grand, M. Bachand !

  • Archives de Vigile Répondre

    30 septembre 2011

    Tous les indépendantistes qui ont milité quelque peu au PQ ont tous leurs raisons de lui en vouloir, moi le premier.
    Devant un gouvernement libéral usé à la corde et le pouvoir à portée de main il y a seulement 6 mois nous avons toutes les raisons stratégiques de dire ''Le PQ malgré tout''
    Si il s'acquitte encore mal de sa raison d'être une fois au pouvoir, nous aurons toutes les raisons de former un nouveau parti politique.Pour le moment cette solution est suicidaire pour l'avancement de la cause. Pour le moment nous devons serrer les rangs derrière le PQ. Il a l'obligation de saisir cette dernière chance.
    La sagesse stratégique n'est pas toujours évidente à avaler!
    James A. Wilkins
    Lac Brome

  • Luc Archambault Répondre

    30 septembre 2011

    @ Patrick Diotte
    Qui rêve ici ? Les péquistes de la gouvernance collabo qui NIENT l'effectivité de la SOUVERAINETÉ du PEUPLE, ou les partisans de la DÉMOCRATIE ?
    Les péquistes qui refusent de prendre acte du résultat du 2 mai, ou les partisans de l'effectivité du principe premier de la DÉMOCRATIE ?
    Les péquistes UNITARISTES qui concurrencent QS, l'ON, les indépendant,es en pensant que le fait de les concurrencer les fera disparaître, ou les partisans de l'UNION de nos forces DÉMOCRATIQUES ?
    La réalité : la FAUSSE Coalition VA GAGNER !
    Il faut se réveiller. Il n'y aura pas de ralliement au PQ, même in extremis. Et même si cela devait survenir, ce ne sera que par la peau des dents déchaussées, doté d'un dentier de gouvernement minoritaire.
    QS, ne disparaîtra pas, ni l'ON de Aussant, ni l'abstinence électorale qui fait que dans un tel état de division, de délabrement et de contradiction, 40% des Québécois,es, dont un bon nombre de souverainistes découragé,es, ne se déplaceront pas pour voter et encore moins pour militer.
    Il faut casser le fatalisme qui livre ce peuple à la perpétuelle défaite. Seule l'UNION de SES forces DÉMOCRATIQUES est en mesure de mobiliser nos troupes démobilisées et campant dans le champ du découragement depuis trop longtemps, en étant en plus divisées sur la gouvernance de l'État.
    Nous pouvons faire notre UNION sur un Programme COMMUN d'État
    L'implacable réalité : les Québécois,es veulent être au pouvoir
    Non pas en marge de l'État, mais au SOMMET de l'État. Ce que ne prévoit pas engager le PQ qui refuse d'aller au fond, comme s'il avait peur du peuple, comme s'il fallait ruser, comme s'il fallait le convaincre d'être Maître chez lui.
    Ce peuple n'attend que ça, l'UNION de ses forces DÉMOCRATIQUES pour USER sans condition ni délai de ses PLEINS POUVOIRS démocratiques. Tant qu'à ne pas en user, pourquoi choisir une mouvance qui se contredit elle-même. C'est de la fausse représentation. Les Québécois,es n'aiment pas ça. Ils préféreront élire des gens qui ne se contredisent pas, même s'ils contredisent le principe premier de la démocratie. Pour contrer cette gouvernance collabo, encore faut-il avoir décidé de rompre avec elle.
    C'est ce que nous devons à partir de désormais faire...
    ROMPRE d'avec la gouvernance collabo
    PÉTITION pour COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.

  • Pierre Cloutier Répondre

    30 septembre 2011

    Ce que vous nous décrivez c'est une copie conforme du plan d'affirmation nationale de Pierre-Marc Johnson qui a failli provoquer la disparation du PQ avant que Jacques Parizeau le reprenne en mains et mettre le cap sur l'indépendance.
    Cela fait 42 ans que le PQ tergiverse, à part le court épisode Parizeau.
    On en a plein le casse.
    La constitution provinciale du PQ qui reconnait le partage des pouvoirs au Canada et une citoyenneté ornementale et vide, on n'en veut pas.
    Quand on veut un pays, on doit avoir le courage minimal de le mettre sur la table et le peuple en dispose.
    Les petits politiciens professionnels provinciaux du PQ et du Bloc qui n'arrêtent pas de nous casser les pieds avec leur "chouveraineté ronronnante et mollassonne", c'est terminé et vous allez vous en rendre compte aux prochaines élections.
    S'il faut boire le calice jusqu'à la lie, nous le ferons du moment qu'on se débarrassera une fois pour toutes des manipulateurs, des carréristes et des arrivistes qui pullulent depuis trop longtemps dans ces partis. OUT.
    Pierre Cloutier

  • Luc Archambault Répondre

    30 septembre 2011

    Que proposer de mieux dans le contexte actuel : 10 ans de gouvernance de François Legault ?
    Quelle différence entre la gouvernance collabo de la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault et celle de la gouvernance soi-disant SOUVERAINISTE actuelle du PQ qui NIE l'effectivité de la SOUVERAINETÉ du peuple ?
    AUCUNE ! Sauf en plus le fait de se contredire
    Les SOUVERAINISTES se contredisent en prévoyant encore former des gouvernements collabos d'un État qui NIE la primauté effective de la SOUVERAINETÉ du peuple. Cette contradiction n'échappe pas à l'intelligence de ce peuple. Pourquoi élirait-il une députation qui prévoit se contredire. Si la FAUSSE Coaltion SIROIS/Legault contredit le principe premier de la DÉMOCRATIE, il faut pouvoir soi-même CESSER de le contredire pour être crédible quand on DÉNONCE la gouvernance collabo SIROIS/Legault.
    Vous n'êtes pas crédible
    « .... dans le contexte actuel » les mêmes causes produiront les mêmes effets. En avril, il n'y avait pas de différence entre le BlocPQ et le NPIDI, puisque le BlocPQ refusait d'USER des pleins pouvoirs souverains de ce peuple pour l'appeler à INVALIDER tout État qui NIE le principe premier de la DÉMOCRATIE. Les souverainistes ainsi trahis et démobilisés N'ONT donc PAS SUIVI les mots d'ordre de leur chef,fes. À TLMEP on a fait la fête au bon Jack parce que RIEN de permettait de faire la différence entre lui et Gilles Duceppe. TOUS DEUX s'abstenaient de rendre EFFECTIVE la souveraineté DÉMOCRATIQUE du peuple.
    Ces mêmes mots d'ordres qui n'ont pas été suivis, ceux que vous mettez de l'avant aujourd'hui encore, ne PEUVENT PAS, ne POURRONT PAS davantage être efficace et priver la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault du vote souverainiste. La division du vote fera le reste.
    Ça ne peut plus attendre
    Le PQ, les péquistes DOIVENT MAINTENANT ou JAMAIS cesser de rêver à un RALLIEMENT impossible. Ce mince fil qui leur fait croire que malgré tout le PQ pourra in extremis rallier le vote souverainiste doit être rompu. Ça ne fonctionnera pas ! Pas plus que le 2 mai.
    Pour battre la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault, le PQ doit rompre avec l'électoralisme unilatéral partisan conformiste et doit prévoir GOUVERNER AUTREMENT en participer à la formation d'une VRAIE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec, incluant le Bloc, QS, l'ON de Aussant, les indépendant,es, voire l'Action DÉMOCRATIQUE autour d'un Programme COMMUN d'État qui cesse de NIER le principe premier de la DÉMOCRATIE.
    PÉTITION pour COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.

  • Patrick Diotte Répondre

    30 septembre 2011

    Je crois que M.Bachand parle ici du minimum qu'on peut s'attendre d'un PQ qui prendrait immédiatement le pouvoir.
    Mais je m'attends à PLUS que ça personnellement, j'ai confiance que le PQ ne veut pas que réaliser ces propositions (qui sont toutefois un début de révolution en soi).
    Je crois que le PQ s'enligne vers la souveraineté politique de manière BEAUCOUP plus réaliste que bien des rêveurs qui croient que la solution réside dans une phrase qu'ils veulent bien nous balancer comme des paroles divines, alors que c'est plutôt EXTRÊMEMENT naïf.
    Vous pourrez prendre tous les petits bouts d'idées qui émanent de plusieurs indépendantistes qui se croient très terre à terre, et les mettre ensemble, vous n'obtiendrez rien de plus qu'autant de solutions farfelues qui nient la complexité du combat politique à mener.
    Ceux-là sont trop dans leur bulle, ils oublient deux éléments dans leurs analyses : les adversaires et les populations.
    Ce qui est dramatique c'est que ces rêveurs nous rendent faibles, amis de Khadir parfois, amis de Aussant parfois, amis de Drainville parfois, amis de Curzi parfois... où amis de personne bien souvent !