Pauline Marois, en utilisant la peur de la division du vote progressiste, et allant même jusqu'à faire peur avec l'élection d'un gouvernement minoritaire, même péquiste, s'est encore mis les deux pieds dans la bouche aujourd'hui. (1) (2)
1. Pauline Marois ne pense qu’à une chose: devenir PM de la province
2. D'autres difficultés pour Pauline Marois
La stratégie du PQ est loin de rassembler et dans les déclarations de Pauline Marois on a un bon aperçu de ce que sera la gouvernance souverainiste: de la division. Pauline Marois, en voulant rassembler à gauche et à droite, en bas et en haut, finie par avoir des fuites de tout bord tout côté.
Concernant les RIP, il faut se rendre à l'évidence que les indépendantistes "pressés" ne signeraient même pas une pétition pour demander la tenue d'un référendum. Disons nous la vérité, qui voudrait d'un référendum sur la souveraineté si c'est Pauline Marois à la tête du clan du OUI? C'est ça qui serait suicidaire. Marois ne sera jamais capable de convaincre les indécis, encore moins de faire changer d'idée des fédéralistes.
Ceci dit, plutôt que d'accuser David, Khadir et Aussant de diviser le vote, le PQ devrait leur laissé le champ libre, et ce, tout en promettant de réformer le mode de scrutin pour y inclure la proportionnelle.
En échange, Québec solidaire et Option nationale pourraient saluer cette initiative rassembleuse du Parti québécois et assurer une pleine collaboration avec le Parti québécois, particulièrement si le PQ est élu minoritaire.
Avec la promesse d'instaurer un nouveau mode de scrutin, QS et ON pourraient passer un message clair en disant à leurs électeurs que le PQ mériterait dorénavant une ultime chance de profiter d'un vote stratégique. Ils pourraient souligner que voter stratégique avec l'offre du PQ permettrait à QS et ON de, à l'élection subséquente, mettre le vote stratégique aux oubliettes une fois pour toute.
À une semaine du scrutin, le PQ aurait intérêt à changer sa stratégie, car c'est le PQ qui divise, pas les tiers partis. Si Marois continue à faire campagne comme elle l'a fait depuis une semaine, ça va être la CAQ minoritaire ou majoritaire le 5 septembre au matin.
Si ça arrive, le PQ et Pauline Marois n'auront qu'eux à blâmer. Le PQ doit cesser de branler dans le manche. Il faut parler d'indépendance, expliquer pourquoi il faut faire du Québec un pays. Tenter de plaire aux conservateurs et aux communistes en promettant une bonne gouvernance souverainiste, c'est comme d'inviter dans un jacuzzi le Pape et un transsexuel qui veut se marier à l'église à boire un coup, et espérer que tout va bien se passer. Ça va être la division à coup sûr!