Accord sur le commerce intérieur

Le Parti Québécois appuie les agriculteurs que les libéraux ignorent

Notre économie et notre alimentation sont en jeu !

ACI - Accord sur le commerce intérieur 2009

Par Parti Québécois - Pourquoi l’ancien ministre refusait d’apposer sa signature à cet accord alors que le nouveau ministre, Claude Béchard, cherche à le faire aussi rapidement? Que veut-il nous cacher? Quand on engage les Québécois dans un Accord de cette nature, la moindre des choses, c’est d’être transparent, pas de leur jouer dans le dos!
La semaine dernière, le Parti Québécois a réclamé que les députés québécois se penchent tous ensemble sur l’Accord sur le commerce intérieur qui doit être ratifié jeudi par toutes les provinces du Canada. Étudier le document en commission parlementaire et recueillir l’opinion des agriculteurs et des consommateurs n’aurait pas été si difficile. Mais… les libéraux ont refusé le débat et sont même allés jusqu’à refuser de rendre le texte de l’accord disponible! Ce faisant, ils nous font craindre le pire. Quand on ne veut pas montrer les textes, c’est qu’on cache quelque chose…
C’est de notre économie et de notre alimentation, dont il est question! Pour le Parti Québécois, pas question de rester les bras croisés – même si Jean Charest fait la sourde oreille.
La députée d’Iberville et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’agriculture, de pêcheries et d’alimentation, Marie Bouillé, était présente ce matin, avec d’autres députés du Parti Québécois, à la manifestation des agriculteurs et consommateurs de l’Abitibi, de Beauce, de Rimouski et d’ailleurs au Québec devant les bureaux montréalais du premier ministre du Québec, Jean Charest. Ensemble, nous avons exigé du gouvernement libéral qu’il reporte sa décision de signer un nouvel Accord sur le commerce intérieur, discuté derrière des portes closes. Alors que c’est relâche parlementaire cette semaine, le premier ministre aurait dû être là; il n’a pas donné signe de vie.
La députée se questionne de nouveau sur les motifs conduisant le gouvernement à entériner ce projet d’Accord puisqu’il s’agit du même texte que refusait, il y a 18 mois à peine, l’ancien ministre de l’Agriculture, Laurent Lessard. « Pourquoi l’ancien ministre refusait d’apposer sa signature alors que le nouveau ministre, Claude Béchard, cherche à le faire aussi rapidement? Que veut-il nous cacher? Quand on engage les Québécois dans un Accord de cette nature, la moindre des choses, c’est d’être transparent, pas de leur jouer dans le dos », a poursuivi Mme Bouillé.
En clair, comme le précisent des experts du milieu dans une lettre ouverte publiée ce matin:

Il appartiendrait dorénavant à un panel, constitué de non-élus, de décider de la légitimité de lois votées à l’Assemblée nationale et de règlements adoptés par le gouvernement pour protéger les consommateurs et leur livrer une information exacte sur les aliments qu’ils consomment.
[...]
Or, nous croyons que les consommateurs québécois, lorsqu’ils se votent des lois et lorsqu’ils se donnent des règlements par le biais de leurs institutions démocratiques, font un choix collectif et qu’il appartient à cette même collectivité d’en décider l’avenir.

« La balle est dans le camp du gouvernement libéral : il doit faire la démonstration que l’agriculture québécoise, avec toute sa spécificité, ne sera pas en péril si le Québec signe cet Accord. Cela signifie qu’il doit retarder sa signature et dévoiler le contenu de cet Accord. Autrement, nous déduirons que Jean Charest et Claude Béchard auront sacrifié l’agriculture québécoise sur l’autel fédéral aux bénéfices du Canada », a conclu Marie Bouillé.


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé