Réponse à Benoit Renaud et à Québec solidaire

Le Parti indépendantiste est le seul parti qui ose aller à contre-courant

Nous pensons que l’immigration doit être réduite au niveau de notre capacité d’accueil afin d’assurer la maîtrise de notre destin et afin de préserver notre identité, notre prospérité et notre cohésion.

Tribune libre

Le secrétaire général de Québec solidaire et militant «antiraciste» autoproclamé, Benoit Renaud, prend parti pour les accommodements religieux et pour l’immigration massive dans un texte publié dans Le Devoir (http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/280500/port-de-signes-religieux-quebec-solidaire-ose-aller-a-contre-courant).
Le militant de gauche reprend même étrangement le discours des néolibéraux en écrivant que «l'immigration en provenance de pays à majorité musulmane est une nécessité économique pour les pays occidentaux en proie au déclin démographique».
Voilà que Québec solidaire participe au grand mensonge mondialiste néolibéral sur l’immigration qui « enrichit » et « rajeunit » une nation.
Selon un livre (http://www.fraserinstitute.org/researchandpublications/publications/6939.aspx) de l'Institut Fraser publié en 2009, l’immigration coûte cher au Québec et au Canada. « (…) les données officielles montrent que les immigrants récents gagnent un revenu substantiellement moins élevé que les personnes nées au Canada. Le système en place leur fournit des subventions à travers les taxes payées par ceux qui gagnent un revenu plus élevé.» L’étude affirme également que les immigrants vieillissent au même rythme que tout le monde et, comme les autres Québécois, sont donc admissibles à recevoir des prestations lors de leur retraite.

Selon un rapport (http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/national/200910/08/01-909484-laide-sociale-une-mesure-de-transition-pour-les-immigrants.php) rédigé par la direction de la recherche du Ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale dont La Presse a obtenu une copie, 54 % de tous les immigrants ont reçu de l’aide sociale ou de l’assistance financière. Et ce même s’il s’agit de travailleurs qualifiés, les plus susceptibles de trouver un emploi : 89 % d’entre eux ont un diplôme postsecondaire et 81 % parlent le français. De plus, ils sont en plein dans leur période active : 90 % ont entre 24 et 44 ans.
Il faut vraiment refuser de voir la réalité ou céder à la peur du politiquement correct pour considérer que l’immigration ne pose aucun problème à notre nation. Car nous avons affaire à une immigration à la fois massive et totalement incontrôlée qui est la cause de nombreuses et très graves difficultés pour le Québec et les Québécois. En réalité, il est temps de comprendre que l’immigration massive et incontrôlée, la mauvaise immigration, est un fléau qui provoque beaucoup de souffrances humaines chez les immigrants, mais aussi, il ne faut pas l’oublier, chez les Québécois.
J’ai adressé ici les impacts démographiques et socio-économiques de l’immigration massive, les impacts sur l’identité nationale et la sécurité étant à mon avis évidents.
Le Parti indépendantiste est le seul parti qui a une position claire et à contre-courant des autres partis sur l’immigration. Nous pensons que l’immigration doit être réduite au niveau de notre capacité d’accueil afin d’assurer la maîtrise de notre destin et afin de préserver notre identité, notre prospérité et notre cohésion. Si nous continuons collectivement à pratiquer l’autocensure et la négation de la réalité, notre nation se dirigera tout droit vers une catastrophe dont nous ne mesurons pas encore l’ampleur.


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9 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    9 janvier 2010

    Monsieur Villemaire,
    merci de prendre le temps de me répondre!
    Malheureusement, votre réponse oublie le coeur de ma question: que faites-vous des Québécois de souche (sic) qui ne correspondent pas à votre idéal du parfait petit immigrant servant nos intérêts?
    Dans quel pays les renvoyez-vous? Dans un no man's land quelque part entre la France, l'Irlande, l'Écosse et la terre ancestrale des autochtones? (mélange qui caractérise bon nombre des "Québécois de souche")
    Pour utiliser un adage que certaines personnes se prétendant laiques voudraient peut-être tout de même conserver dans "notre patrimoine" (comme la triste croix de Duplessis à l'Assemblée): il faudrait cesser de "Voir la paille dans l'oeil du voisin et ne pas voir la poutre dans le sien"(évangile de Saint Luc)

  • Jean-Roch Villemaire Répondre

    9 janvier 2010

    Oui, une mauvaise immigration, car je ne dis pas que toute immigration quelle qu’elle soit est mauvaise et qu’il faut renvoyer chez eux tous les immigrants jusqu’au dernier. Non, je fais la distinction entre la bonne et la mauvaise immigration. Je considère en effet qu’il existe aussi une bonne immigration constituée par ceux qui travaillent, respectent nos lois, adoptent nos coutumes et notre identité au point de se fondre dans notre peuple. Et j’affirme donc que ceux qui relèvent de la bonne immigration peuvent devenir des Québécois à part entière. Car si je suis foncièrement opposé à l’immigration massive, à l’irruption du communautarisme, je sais aussi qu’à côté de l’échec de l’intégration, certains individus réussissent leur assimilation et peuvent devenir non pas des Québécois sur papier, mais des Québécois à part entière.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 janvier 2010

    "La mauvaise immigration"... concept intéresssant!
    Y a-t-il aussi un concept autour du "mauvais Québécois"? Celui qui recevrait de l'aide sociale ou de l'assistance financière malgré qu'il ait un diplôme post-secondaire et qu'il sache parler français?
    Un récent rapport du ministère de l'Emploi disait qu'une personne sur 10 à Montréal vit d'assistance sociale. Y a-t-il aussi un concept de "mauvais Montréal"? À moins que les deux ne soient reliés. Tout le monde sait que Montréal est rendue une ville d'immigrants... Oups! attendez: on retrouve le même taux d'assistance sociale en Mauricie... Hum... la Mauricie serait-elle également envahie par les immigrants désormais!? Vous avez raison, c'est un problème plus grave que je ne l'avais cru au premier abord!
    Effectivement, les chiffres que vous énoncez peuvent laisser sous-entendre que les immigrants viennent ici pour vivre à nos frais. Mais puis-je ajouter qu'il manque une variable importante à votre analyse? De nombreux articles et scandales ont également relaté des histoires de médecins qualifiés devant être chauffeur de taxi pour vivre puisqu'on ne veut pas les engager en fonction de leurs compétences. J'imagine que ce ne doit pas être le seul métier qui vit ce genre de problématique. Je n'ai jamais eu à me chercher un job en m'appelant Mohammed, en ayant des études post-secondaires, et en parlant français, mais je peux facilement imaginer que ce doit être moins facile que de réussir à se faire engager avec mon nom.
    Sans farces, je ne pensais pas que quelqu'un pouvait avoir le courage d'écrire un article aussi étroit sur la question. C'est ce genre de discours qui, tout en étant indépendantiste, m'ont éloigné du PQ (lesquels avaient une position beaucoup plus douce que la vôtre sur la question). Il n'y a aucune chance que je me rallie au PI avec ce genre de vision!
    Le pays du Québec se fera avec tous les gens sur le territoire, pas seulement avec ceux qui se considèrent les racines (alors que, officiellement, ce serait les autochtones qui mériteraient ce titre).

  • André Taillon Répondre

    9 janvier 2010

    Tant et aussi longtemps que nous aurons un ministre de l’Emploi et de la solidarité sociale comme Sam Hammad qui sous le couvert du respect de la Convention de Genève fermera les yeux sur cette tactique qui nous assimile dans le but de nous faire disparaitre, nous ne serons jamais sorti du bois.
    C’est encore nous Québécois qui payons la facture en attendant Qu’Ottawa décide du sort de l’immigration.
    C’est une forme de génocide culturel quoi.
    Comme un aveugle qui donne la main à un autre aveugle, les deux vont tomber en bas de la falaise.
    Et puis après, on le mérite peut-être !

  • Archives de Vigile Répondre

    8 janvier 2010

    Vous avez mon vote.
    Grâce à vous, au moins je peut voter !
    Encore une fois, la logique politique de Mme Ferretti est implacable et je m'y résout.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 janvier 2010

    Les moralisateurs multiculturalistes qui nous rebattent les oreilles avec les grandes vertus de l'immigration sont souvent les mêmes qui veulent que l'on bombarde tous ceux qui, à l'étranger, n'adhèrent pas à leur crédo prétendument démocratique.
    Donc, qu'est-ce qu'on fait? On bombarde, on pille et on exploite à l'étranger, pour ensuite accueillir quelques réfugiés et se donner bonne conscience?
    Avant de condamner ceux qui, comme Jean-Roch, voudraient que l'immigration se fasse selon la capacité d'accueil, il faudrait peut-être interroger sérieusement les moralisateurs qui se scandalisent du sort réservé aux femmes en Afghanistan, mais qui souhaitent qu'on tolère au Québec diverses formes d'oppression et de comportements rétrogrades sous prétexte de respecter la liberté religieuse.
    J'aime mes frères et mes soeurs d'origine haïtienne, algérienne et rwandaise, mais l'immigration débridée et les bombardements censés propager la démocratie n'ont rien à voir avec la fraternité et l'entraide.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 janvier 2010

    Entièrement d'accord avec les 2 commentaires précédents soit celui de madame Andrée Ferretti et monsieur Raymond Poulin.
    55,000 immigrants, ça veut dire en moyenne plus de mille nouveaux arrivants par semaine... de la pure folie à mon avis...
    Belle façon aussi de noyer notre identité nationale quand je lis ailleurs que 40 % des réfugiés se retrouvent au Québec.
    Réal Croteau

  • Raymond Poulin Répondre

    8 janvier 2010

    Madame Ferretti m’enlève les mots de la bouche, pour ainsi dire. Le nombre annuel d’immigrants que s’apprête à accepter le gouvernement québécois actuel correspond, per capita, à environ 3 fois et demie le taux annuel d’immigration en France, l’un des pays qui en accueille le plus. Démence, incompétence crasse ou contribution volontaire à la désagrégation planifiée de la nation? Seulement pour arriver à la parité avec la France, qui en a déjà plein les bras, il faudrait plafonner le nombre annuel de nouvelles arrivées à environ 15.000, pas à 55.000.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 janvier 2010

    Comme je ne suis généralement pas d'accord avec la conception étroite de l'indépendance défendue par le PI, je me sens un peu mal à l'aise pour reconnaître qu'ici, je partage entièrement son analyse de la situation.
    Je m'y résous, cependant, car je crois que le problème soulevé du juste rapport entre notre possibilité d'accueil de nouveaux immigrants et la protection vitale de notre identité et de notre culture, est le débat capital que nous devons mener actuellement.
    Exception faite, bien entendu, du débat sur l'indépendance, dont la réalisation orienterait différemment tous les autres, dans une ouverture d'esprit qui pourrait être d'une grande largeur, sans être périlleuse.
    Andrée Ferretti.