Le NPD premier au Québec! Est-ce possible?

La publication de ces données est une véritable bombe dans la campagne, une bombe dont l’impact se fera sentir dans le pays entier. Les effets seront multiples et imprévisibles.

Sondages 2011


"Mais attention: ce sondage est «mené en ligne» et «ne comporte pas de marge d'erreur compte tenu du caractère non probabiliste de l'échantillon»..." - Josée Legault, 21 avril 2011. Pratte sait-il cela? Sûrement. Pourquoi n'en parle-t-il pas? D'après vous... Onanisme oligarchique: Pratte se fait plaisir... En bon solitaire, loin de la réalité politique. Il fantasme sur des victoires décisives, triture son plaisir, ses méninges, fabule des conquêtes magiques. Un Québécois fédéraliste, ça sent mauvais! Ça pue le mensonge, la fourberie. Répugnante complaisance dans les petites manoeuvres manipulatrices! GESCA-Pratte parlottine comme si CROP disait vrai. Des crédibilités qui prennent le chemin des égouts.
- Vigile
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Selon un sondage CROP publié ce matin par La Presse, le Nouveau Parti démocratique devance maintenant le Bloc québécois au Québec, avec 30% d’intentions de vote contre 26% pour le Bloc. Des chiffres franchement étonnants, sinon invraisemblables. Et pourtant, il est certain qu’il se passe quelque chose au Québec. On entend partout des électeurs dire qu’ils en ont marre des bloquistes, des gens avouer qu’ils sont tentés de voter pour «Jack». Quand les Québécois se mettent à appeler un chef politique par son prénom, c’est qu’il a conquis les coeurs, sinon les votes.
Tous les sondages publiés ces derniers jours indiquent, au Québec, un affaiblissement du Bloc et une montée du NPD. Mais aucun ne montrait ce que révèle le CROP d’aujourd’hui. De deux choses l’une: ou bien il s’agit d’un de ces sondages qui sont à côté de la plaque, comme il y en a toujours un ou deux lors d’une campagne électorale, ou bien CROP a vraiment saisi le pouls de la population.
La publication de ces données est une véritable bombe dans la campagne, une bombe dont l’impact se fera sentir dans le pays entier. Les effets seront multiples et imprévisibles. Un: le NPD sera plus que jamais la cible des attaques des autres partis, en particulier de Gilles Duceppe. Les bloquistes vont dénoncer les politiques centralisatrices du parti de Jack Layton, souligner que le NPD n’a pas toujours défendu les «intérêts du Québec», etc. Si M. Layton et son lieutenant Thomas Mulcair réagissent mal à ces charges, le soutien au NPD pourrait vite se dégonfler. Par contre, si M. Duceppe frappe trop fort (hier, il a qualifié les arguments d’un candidat conservateur d’«imbéciles», la veille il avait comparé le NPD au Parti de la loi naturelle…), il pourrait susciter un courant de sympathie pour «Jack».
Deux: ailleurs au pays, les électeurs anti-Harper vont se demander s’il ne vaut pas mieux, pour bloquer les conservateurs, voter NPD plutôt que libéral, compte tenu de la déconfiture du PLC au Québec (11% selon CROP…) Un tel scénario ferait très mal aux libéraux et à Michael Ignatieff.
La fin de semaine de Pâques est propice aux réunions de famille. Ça parlera donc politique dans les chaumières et il est impossible de prévoir ce qui sortira de toutes ces discussions. Il se peut que la montée du NPD ne soit qu’un feu de paille, c’est même le scénario le plus probable. Toutefois, si Jack Layton est aussi fort à la sortie du weekend de Pâques qu’il l’est aujourd’hui, il restera moins d’une semaine aux autres partis pour crever le ballon. C’est court.

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André Pratte878 articles

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[une chronique intitulée « Tout est pourri » (critique de Anne-Marie Gingras) ->http://books.google.fr/books?id=EZWguAMXAtsC&pg=PA27-IA27&lpg=PA27-IA27&dq=pratte+Tout+est+pourri&source=bl&ots=MUti9NTQuH&sig=h2zgJlLgOg844j5ejxnUl4zH2_s&hl=fr&sa=X&ei=73RrT8aQEqnh0QHuh4GyBg&ved=0CEEQ6AEwBQ#v=onepage&q=pratte%20Tout%20est%20pourri&f=false]

[Semaine après semaine, ce petit monsieur nous convie à la petitesse->http://www.pierrefalardeau.com/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=2]. Notre statut de minoritaires braillards, il le célèbre, en fait la promotion, le porte comme un étendard avec des trémolos orwelliens : « La dépendance, c’est l’indépendance ». « La soumission, c’est la liberté ». « La provincialisation, c’est la vraie souveraineté ». « La petitesse, c’est la grandeur ». Pour lui, un demi-strapontin à l’Unesco est une immense victoire pour notre peuple. C’est la seule politique étrangère qu’il arrive à imaginer pour le peuple québécois. Mais cet intellectuel colonisé type n’est pas seul. Power Corp. et Radio-Cadenas en engagent à la poche.





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