Le mazout maintenant moins cher que l’électricité

Une première en 13 ans qui démontre que les choses ont changé depuis 2003

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Concurrence inattendue pour Hydro-Québec






Pour la première fois depuis 2003, le mazout est devenu une source d’énergie moins chère que l’électricité pour chauffer une maison au Québec.




Avec la chute des prix du pétrole, le mazout rejoint le gaz naturel et le bois comme combustibles plus économiques que l’électricité pour alimenter un système de chauffage.




«La baisse des prix du pétrole est incroyable. Cela fait maintenant 13 ans que les coûts du chauffage résidentiel au mazout no 2 sont supérieurs à l’électricité pour produire la même quantité de chaleur», a déclaré à notre Bureau d’enquête Jean-François Blain, analyste en énergie.




Mazout vs électricité




Au cours des derniers jours, selon les chiffres publiés par la Régie de l’énergie, le prix de vente moyen du mazout no 2, communément appelé «huile à chauffage», était de 72,4 cents le litre au Québec.




Selon l’analyste, au prix actuel, il en coûterait 1288 $ pour chauffer une maison au mazout, contre 1333 $ pour l’électricité facturée pour le chauffage à 8,6 cents le kWh puisque les 30 premiers kWh quotidiens prennent d’abord en compte les besoins de base, facturés 5,7 cents le kWh.




66 cents le litre




La semaine dernière, on vendait l’huile à chauffage 66 cents le litre dans l’Est de Montréal, comparativement au sommet de 1,08 $/L pour la saison 2013-2014.




La baisse serait encore plus prononcée si l’entrée en vigueur du marché du carbone n’avait pas eu lieu en janvier 2015. Le marché force l’ajout de plus de 5 cents le litre à la facture des consommateurs d’huile à chauffage.




Par exemple, sur une livraison de 600 litres, le marché du carbone impose un coût supplémentaire de plus de 30 $, qui est incorporé dans le prix total, sans que cela paraisse sur la facture comme la TPS ou la TVQ.




«C’est une bonne nouvelle pour tout le monde», a déclaré Jean-Guy Pépin, président de Pepco, une compagnie distributrice de produits pétroliers, à notre Bureau d’enquête.




«Nous avons connu une baisse de notre clientèle de 7 à 8 % par année au cours des dernières années. Si les prix peuvent coopérer, comme c’est parti, on va être là pour longtemps.»




Les distributeurs ont des raisons d’espérer. Selon l’Agence gouvernementale d’information sur l’énergie (EIA), le prix du pétrole se négociera à un prix moyen de 40 $ US cette année et de 50 $ US en 2017.




Hier, à la clôture des marchés, le prix du baril de pétrole américain WTI se vendait à 29 $ US et le prix du pétrole canadien WCS à 15 $ US le baril, un prix quasi sans précédent.




«Ça donne une bonne pause aux détaillants d’huile à chauffage qui voyaient leur marché s’effondrer et aux gens qui sont encore pris avec un système au mazout», note Jean-François Blain.




«C’est temporaire, c’est ponctuel, et ça ne durera pas indéfiniment», souligne-t-il toutefois.



 



Ce qu’il se passait Au Québec en 2003...
















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