NATIONALISME

Le français, le moment de vérité pour Legault

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« Ce ne sont ni des mesures incitatives, ni des amendes risibles, ni de gentilles campagnes de publicité, ni un ajout de tire-pois supplémentaires à l’OQLF qui suffiront. »


Comme vous le constatez, ce journal n’entend pas rester silencieux pendant que la langue française s’effondre à Montréal.





Nous ferons le travail que Radio-Canada, La Presse et le consternant nouveau Devoir ne font pas ou à peine.


Il y a certes tout ce qui crève les yeux.


Dans les commerces, nous endurons des vendeurs unilingues et méprisants, souvent issus de cette belle « diversité » qu’on nous ordonne d’accueillir sans piper mot.


Vous risquez fort d’être « raciste » si vous exigez le respect.


Les patrons, eux, donneront de plus en plus aux commerces des noms anglophones, en contravention de l’article 63 de la loi 101.


Le plus gros cégep du Québec est anglophone et on va encore l’agrandir !


Insidieux


Mais il y a aussi tout ce qui est plus insidieux. 


Des collèges privés anglophones de Montréal font de l’argent en délivrant des attestations d’études bidon à des Indiens dont le vrai but est d’émigrer ici.


En éliminant le plafond pour les frais de scolarité demandés aux étudiants étrangers en 2019, on visait l’inépuisable marché asiatique, essentiellement anglophone.


Que feront les universités francophones pour lutter contre McGill et Concordia ? Elles offriront plus de cours en anglais.


Dans nombre d’institutions universitaires supposément francophones, les messages de l’administration sont systématiquement bilingues.


Pour noyer le poisson et cacher la réalité, Statistique Canada se surpasse. 


Comme le portrait donné par des indicateurs solides, comme la langue parlée à la maison, est trop sombre, on invente celui des « autres langues aussi parlées ».


On parvient ainsi à un mensonger 87 % d’« usage » du français. Et on croit sur parole l’autodéclaration du répondant ! 


Notre dossier semble cependant délier des langues.


Un collègue me raconte qu’un de ses proches a été écarté d’un emploi après cinq minutes d’entrevue, dont trois en anglais, parce qu’il parle anglais avec un accent francophone.


Ici, chez nous, en 2020 ! Imaginez le tollé si c’était l’inverse !


L’inconscience est aussi dans les petites choses : un prof d’université francophone envoyait des courriels uniquement en anglais à ses étudiants de doctorat. 


Il a fallu qu’une francophone dise son malaise pour qu’il allume.


Un collègue me relatait le calvaire de plusieurs mois de sa vieille mère, incapable d’être soignée dans sa propre langue dans un hôpital montréalais.


Les jeunes s’en foutent, dit-on. 


Ouais, pis ? Ils ont tort, tout simplement, par ignorance, comme c’est normal quand on connaît peu de choses de la vie.


Traitez-moi de « jeunophobe » si vous voulez. Je suis déjà coupable de toutes les « phobies » à la mode... en plus de jouir du « privilège blanc ».


Et je pourrais continuer, continuer, continuer...


Bientôt


En 2018, les Québécois ont fait confiance à un parti qui se dit nationaliste.


Pour le moment, cela nous a valu une loi sur la laïcité minimaliste.


Nous serons bientôt fixés. 


Ce ne sont ni des mesures incitatives, ni des amendes risibles, ni de gentilles campagnes de publicité, ni un ajout de tire-pois supplémentaires à l’OQLF qui suffiront.


La langue sera LE moment de vérité pour le gouvernement Legault.




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