Les tendances suicidaires du PQ

Le déclin, et qui peut l’arrêter

PKP, un préalable nécessaire à l'indépendance

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PKP est le seul candidat qui a le centre de gravité pour assumer les trois rapports de forces que supposent la cause : politique, économique et médiatique

Ce déclin tient en un mot : référendum.

C’est Jean Chrétien qui nous le dit :

« Avec le recul, le référendum apparaît comme la plus grande erreur du Parti québécois. Jusque-là, sa stratégie avait été extrêmement efficace pour le Québec et extrêmement dangereuse pour le Canada. Claude Morin me l’avait décrite il y a longtemps : "Nous nous séparerons du Canada de la même manière que le Canada s’est séparé de l’Angleterre. Nous couperons les liens un par un, nous obtiendrons une petite concession ici, une petite concession là et, finalement, il ne restera plus rien."

Dans un premier temps, c’est exactement ce que fit le gouvernement du Parti québécois. Il exigea de nouveaux pouvoirs, imposa sa présence internationale et, comme chaque demande paraissait raisonnable en elle-même et dans l’intérêt de la province, la population suivit. Avec le temps, le Québec serait devenu indépendant dans les faits et son indépendance juridique serait allée de soi. Mais le référendum cristallisa le débat et, en dépit de l’ambiguïté extrême de la question posée (le mot "indépendance" en avait été exclu), la population fut forcée de faire un choix. Elle dit Non à l’indépendance. » - Jean Chrétien, Dans la fosse aux lions, 1985

De ce constat résulte la stratégie de Chrétien-Trudeau, d’envoyer des mandarins fédéraux vendre l’idée du référendum à Claude Morin. L’erreur historique, le cul-de-sac actuel en résulte.

La solution est donc de sortir de la fixation référendaire, le piège à con qui a mené au déclin de la nation. À tel point que, ce n’est plus tant le projet souverainiste qui est en péril mais, bien la nation qui porte le projet.

En sortir en est rien de moins qu'un défi existentiel.

Ce qui veut dire sortir le projet politique du registre de l’idéal (le Canada est un pays démocratique, on gagne un concours d’art oratoire, on compte des bouts de papier et on a un pays). pour le ramener dans le champs du réel, celui de la realpolitik (seul un rapport de force favorable mène au changement du statut d’un État).

Il y a deux camps dans cette course à la chefferie : les « référendistes datistes » et PKP, maintenant rejoint par Bernard Drainville.

PKP est le seul candidat qui a le centre de gravité pour assumer les trois rapports de forces que supposent la cause : politique, économique et médiatique. (*)

Que des candidats à la course à la chefferie, incapables d'évaluer la gravité de la situation alors même que les Libéraux, animés par un radicalisme idéologique, soient en train de démanteler les assises du modèle québécois qui nous définissent comme nation pour mieux nous enfermer dans la cage à castor canadienne, que ces candidats nous proposent de nous conduire à la terre promise, témoigne d'une utopie suicidaire.

PKP est le seul candidat qui peut arrêter le déclin de la nation. Et au redressement national, un préalable pour la suite des choses...

(*) Ces lignes de forces sont apparues dès la nomination de PKP au CA d’Hydro Québec :

http://service.vigile.quebec/Un-milliardaire-patriote


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18 commentaires

  • Marcel Haché Répondre

    17 mai 2015

    "Pourquoi ne pas dire à l’élection de 2018 qu’il n’est pas possible de tenir un référendum tant et aussi longtemps qu’il n’y a pas d’entente avec le fédéral ?" Peter Benoit.
    C'est exactement cela...Très exactement ! Une fois élu,un gouvernement indépendantiste québécois pourrait très bien faire parvenir au parlement d'Ottawa quelques exemples de questions qu'il se propose de soumettre à l'électorat du Québec, question de mettre un peu d'ambiance au parlement... sans même avoir rien entrepris concernant la tenue elle-même d'un référendum
    Le rapport de force, le processus du rapport de force, serait rapidement initié...

  • Pierre-Yves Dubreuil Répondre

    4 mai 2015

    @georges
    d'accord avec vous, sauf qu'on ne peut prédire l'avenir et il faut être aux aguets
    @tous
    il est fort probable qu'il n'y ait pas de référendum!
    Il se pourrait que le seul «référendum» ait lieu en même temps que le PQ prenne le pouvoir. L'important est d'avoir l'appuis d'abord légal de prendre le pouvoir et d'appliquer son programme, et ensuite de garder l'idée souveraineté forte dans les sondages pour l'appuis moral.
    Des lors ou l'appuis passe le cap des 50%, on commence a entrer dans un tout autre univers!

  • Archives de Vigile Répondre

    3 mai 2015

    Félicitations Monsieur Nantel
    Question claire, mandat clair et réferendum au début.
    D'autant plus que ce sera la seule façon de gagner les prochaines èlections. C'est ce qu'ont fait Levesque et Parizeau et ils ont gagné, avec cependant une question ambigue.
    Les autres, Johnson, Bouchard (deuxième mandat), Landry, Boisclair, Marois ont échoué. Avec en sus, nous faire passer pour des laches, des menteurs et des hypocrites.
    Dieu merci, nous avons la CAQ qui forcera PKP à être clair, à l'exposer dès maintenant et à en faire la promotion.
    Paradoxalement, si PKP est élu avec ce mandat clair, il peut ne pas y avoir de référendum, mais une entente

  • Archives de Vigile Répondre

    30 avril 2015

    PKP n'a pas seulement besoin de prendre la tête du PQ, il doit mener le PQ à un gouvernement majoritaire en 2018 qui lui permettra d'entammer la démolition de la machine PLQ infiltrée dans tout l'appareil d'État.
    Seulement alors pourra t-il commencer à vraiment faire la guerre économique avec Ottawa non pas en quémandant des pouvoirs mais en les obligeants à les abandonner faute de choix.
    PKP est un homme d'affaires qui en a vu et sait comment le fédéral fonctionne en ce domaine. Il ne suit pas la gauche dans sa lutte contre le pipeline de Trans Canada, au contraire il y voit un levier formidable pour forcer le fédéral à abandonner du pouvoir par necessité. C'est le mythe bien encré dans la tête des Québécois que le Québec a besoin du Canada qu'il va faire tomber. C'est le Canada qui a besoin du Québec et PKP va le démontrer aux Québécois.
    Il lui faudra un premier mandat complet pour le faire, mais une fois que les Québécois auront la tête relevée, ce sont eux qui demanderont d'obtenir encore plus.
    Le PQ que nous avons connu jusqu'ici n'a été qu'un gamin quémandeur qui se faisait refuser pour ensuite pointer le refus du père. Entretenant ainsi l'image d'un Québec impuissant. Pas étonnant que les Québécois refusent de quitter la maison.

    Le PQ a adopté un rôle de maman protectrice.

    On le voit, PKP s'impose et prend la place. Refuse la discussion et agit.

    Il va ranimer la virilité des Québécois qui exigeront eux-mêmes l'indépendance.

    Et sera alors chose faite.

  • Me Christian Néron Répondre

    30 avril 2015

    Lors des Débats parlementaires sur la Confédération, en février et mars 1865,
    John A MacDonald et les autres Pères ont martelé que la tenue d'un référendum
    serait anti-constitutionnelle et anti-britannique.
    Nous avons donc eu une Confédération sans référendum et sans élections référendaires.

  • Fernand Lachaine Répondre

    30 avril 2015

    La façon dont la campagne à la chefferie progresse, nous constatons que les lignes se durcissent. PKP a annulé toutes ses entrevues à Radiocan (alliée des Desmarais) pendant que la classe provincialiste favorise A.Cloutier.
    Bien sûr, il aurait fallu à Cloutier qu'il s'éloigne de ces "amitiés" soudaines car s'il reçoit cette attention c'est que les provincialistes voient en lui un perdant contre Couillard aux prochaines élections. S'il ne le fait pas il aura intérêt à se rallier très rapidement au gagnant pour ne pas affaiblir davantage le PQ.
    Concernant le sujet de monsieur Pomerleau: le référendum. Je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi il faut absolument prendre position durant une course à la chefferie. D'autant plus qu'un référendum n'est qu'une modalité parmi d'autres pour accéder à l'indépendance.
    Pour terminer, le geste le plus important que j'ai à effectuer à court terme c'est de m'assurer de VOTER pour PKP entre le 13 mai et le 15 mai 2015. Je vais le faire avec enthousiasme avec espoir d'un PAYS.

  • Peter Benoit Répondre

    29 avril 2015

    J'ai lu les commentaires et, de mon humble expérience, je constate les éléments suivants:
    1) L'état québécois est mal en point et le sera davantage d'ici 2018. Je n'annonce rien de nouveau et de facto, cela exige des efforts majeurs de REDRESSEMENT;
    2) La jeune génération, celle de la Charte de Trudeau et après, est plus axée sur les libertés individuelles et la réussite sociale que les précédentes. Ceci n'est pas mauvais en soi, mais représente un tout autre défi: Elle sera plus difficile à mobiliser et tenir un référendum rapidement dans un premier mandat ne sera pas une mince tâche;
    3) Peu importe comment se déroulera le débat à la prochaine élection, les Libéraux vont jouer la carte du référendum "le plus vite possible" et tout le débat électoral sera occulté par la question référendaire. La stratégie fédéraliste est de transformer le débat en une campagne référendaire en muselant le PQ: Économie versus référendum. On va revenir à l'esprit de la campagne de 2014;
    4) PKP veut créer un institut de recherche appliquée sur l'indépendance. Cela lui permettra d'avoir des munitions pour répliquer, mais il y aura toujours des zones grises comme on l'a vu en Écosse et c'est par là que la propagande fédéraliste va s'engouffrer. Il ne faut pas être naïf: Les fédéralistes vont prendre tous les moyens pour gagner, légaux ou pas;
    5) Le 50%+1 n'est pas banal, mais pour qu'il soit reconnu et effectif, une entente d'Édimbourg à la québécoise devra être conclue au préalable. Comme la position d'Ottawa et des fédéralistes est de ne rien faire, rien proposer, refuser de négocier, etc, le mouvement indépendantiste a une chance en or de prendre le "singe référendaire" de son épaule et le porter sur l'épaule fédérale.
    Je ne suis pas un expert en droit constitutionnel, mais je proposerais ceci: Pourquoi ne pas dire à l'élection de 2018 qu'il n'est pas possible de tenir un référendum tant et aussi longtemps qu'il n'y a pas d'entente avec le fédéral ?
    Un rapport de force pourrait être créé en opposant l'Écosse et le Canada (qui a validé la démarche écossaise), peu importe la réponse d'Ottawa. Cela aurait l'avantage de redresser l'état national, prendre le temps de mobiliser la population, de bien se préparer et de mettre en place des rapports de force supplémentaires dans le prochain mandat. Le référendum ne pourrait avoir lieu que dans un second mandat;
    6) Il faudrait examiner un projet de constitution provisoire comme geste de rupture qui incorporerait une Chambre des Régions;
    7) Comme rapport de force additionnel, il y a lieu de récupérer plusieurs points d'impôts du fédéral en monnayant le passage des oléoducs sur notre territoire. Il serait possible de récupérer la totalité de l'impôt fédéral des particuliers et faire des gains sur l'immigration et autres sujets;
    8) Annoncer un troisième référendum dans le prochain mandat m'apparaît téméraire et risqué. On n'a pas le luxe d'un autre mandat libéral. En ce sens, je suis plus confortable avec la position de Jean-Claude Pomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    29 avril 2015

    PKP est le seul candidat qui peut arrêter le déclin de la nation. Et au redressement national, un préalable pour la suite des choses...
    «...Vos amis du MLQ et Radio-Canada vont détruire le Québec... C'est presque fait.»
    Si notre peuple a résisté aux jusqu'à aujourd'hui, c'est bien parce qu'il avait des valeurs de vie et d'entraide...
    "... la condamnation
    de Dieu par l’homme
    n’est pas fondée sur la vérité, mais sur un abus de pouvoir et un lâche complot. Cette condamnation ne découvre-t-elle pas la vérité de l’histoire de l’homme, la vérité sur notre siècle? De nos jours, semblable condamnation n’a-t-elle pas été répétée par les innombrables tribunaux des régimes d’oppression totalitaires? Et nous, n’avons-nous pas rendu des verdicts analogues au sein de nos parlements démocratiques, par exemple en condamnant l’être humain avant sa naissance, en vertu de lois régulièrement promulguées?" (Entrez dans l'Espérance, p.112)
    Si on prend une génération 1 de 100 personnes adultes (soit 48 femmes en âge de procréer), il faut que ces 48 femmes mettent au monde 2,1 enfants chacune afin que la génération 2 soit renouvelée et comprenne à son tour 48 x 2,1 = 100 personnes.
    Au Québec, la fécondité d'une telle génération 1 n'assure que 1,6 enfant par femme, la génération 2 sera donc de (100/2,1) × 1,6 = 48 × 1,6 = 77 (environ) personnes.
    Par un rapide calcul en chaîne, et en supposant un indice de fécondité constant, on peut envisager l'avenir du Québec pour les générations suivantes :
    génération 3 = (77/2,1) × 1,6 = 59
    génération 4 = (59/2,1) × 1,6 = 45 personnes, soit un 45% de la génération 1.

    fr.wikipedia.org/.../Crash_d%C3%A9mographique
    http://gloria.tv/media/QM1Nm22GqDN

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    29 avril 2015

    Comment les indépendantistes peuvent-ils croire que le Canada anglais va céder quoi que ce soit AVANT l'obtention du 50% + 1? Je n'arrête pas d'entendre ces sottises dans tous les mouvements souverainistes auxquels je participe. Par exemple, les souverainistes écrivent noir sur blanc dans des documents officiels diffusés dans le grand public qu'ils vont écrire une constitution du Québec dans le but AVOUÉ, DÉCLARÉ de déclencher une crise constitutionnelle avec le Canada anglais et que, ce dernier, niaisement, va participer à l'opération.
    Youhou, les copains! Les fédéralistes et les Canadiens anglais sont nos ENNEMIS, pas nos amis!
    C'est PARFAITEMENT ÉVIDENT qu'ils vont totalement refuser de bouger et vont multiplier les embûches contre nous tant qu'on n'aura pas obtenu une majorité de ¨oui¨. Toute ¨stratégie¨ visant à renforcer d'abord l'État avant de faire l'indépendance ne sera qu'une resucée suicidaire de la stratégie attentiste des dernières décennies, une autre occasion pour les fédéralistes de faire déraper le projet. Voilà pourquoi il faut faire le référendum au début du premier mandat, soit avant que les souverainistes ne se soient fait détester de la population en coupant à gauche et à droite, supposément pour ¨renforcer l'État¨.
    La stratégie gagnante, celle de Jacques Parizeau, mais à laquelle tant de souverainistes semblent allergiques, c'est d'aller chercher au plus vite le 50% + 1 pour ensuite foncer à toute vapeur vers l'indépendance sans regarder en arrière.
    Ben non! On nous dit qu'aussitôt après son élection, un gouvernement souverainiste doit se hâter de ne rien faire et continuer à têter dans le Canada pendant des années dans le but, essentiellement, de faire comme tous nos adversaires en s'occupant d'abord et avant tout des ¨VRAIES AFFAIRES¨.
    Et dire que, si rien ne modifie les tendances de notre démographie, le prochain mandat et le troisième référendum seront notre toute dernière chance de devenir indépendant au 21ème siècle.
    Dieu que tout cela est déprimant!
    Dieu que je suis tanné de toujours perdre! Je n'ai vraiment aucun talent pour ça!

  • Marcel Haché Répondre

    29 avril 2015


    L’indépendance passe d’abord par la conquête du pouvoir et ensuite par un Redressement National, et non pas par un concours d’amateurs et de gros égos qui prennent la pose. Les « poseux » et gros égos sont les plus prompts à faire connaître leurs « états d’âme », à pleurnicher « off record » auprès de la confrérie des ennemis, et menacer la Nation qu’ils sont toujours prêts et près de démissionner (souvent pour des vétilles), quitte à priver la Nation elle-même de leur illustre personne. Le mouvement indépendantiste a eu plus que sa ration de ces indépendantistes. À l’exception de René Lévesque, tous les chefs du P.Q. furent des chefs faibles. Tous. Tous faibles. Sans exception. C’est ça un parti faiblard ! Et c’est parce que le P.Q. est un parti faiblard que l’Indépendance n’est pas encore advenue.
    L’Indépendance ne peut advenir que par des gens décidés et dédiés. Dédiés à une Cause plus grande que leur petite personne.…
    Ce n’est pas si compliqué à faire un « redressement national ». (Nous devrions d’ailleurs prendre leçon de Steven Harper, qui n’en parle pas et qui ne prend jamais la pose, lui, mais qui est en train de faire, oui, de FAIRE et réussir un redressement antinational à Québec… On le verra mieux l’automne prochain.)

    Pour être conséquent : un Redressement National passe par le redressement lui-même du seul parti capable de faire l’Indépendance. Le temps est enfin-enfin-enfin venu pour cela… Ça commence là ! (Ou alors le P.Q. sera moribond bien avant la prochaine élection). Va bien falloir un jour lire les sondages et cesser de se gargariser des fameux 49% de souverainistes de 1995. Les fédéralistes ont relevé avec succès le défi de cette maudite conjoncture. Cela est-il si dure à reconnaître ?
    Que P.K.P. ne soit pas le meilleur debater est une chose tout à fait secondaire s’il est assez fort (à l’intérieur de son parti) et, partant, oui, oui, partant de LÀ, capable de renverser la conjoncture politique actuelle, conjoncture qui annonce au quotidien et pour très longtemps le triomphe le parti du West Island .
    C’est évident que Cloutier et Ouellet nuisent présentement au P.Q. et à la Cause. Ce devrait être évident aussi qu’ils s’appliquent avec un bel acharnement à mettre fin chacun à leur carrière politique. C’est aussi cela un redressement de parti…rien à voir avec un concours d’art oratoire à qui prend la meilleure pose…

  • Pierre-Yves Dubreuil Répondre

    29 avril 2015

    Pour rajouter a mon commentaire...
    Apres la défénition de notre état vient la question de la réaction externe au Québec, qui est absolument primordiale.
    Est-ce que l'Ouest de Montréal voudra se rattacher a l'Ontario?
    Est-ce que l'ontarion voudra se ratttacher aux États-Unis?
    Est-ce que le N-B qui compte une communauté francophone voudra se rattacher au nouveau Québec?
    Est-ce que la politique des affaires étrangères coincideront avec celle du Nouveau Canada ou des États-Unis?
    Quelle sera la politique étrangère de ces pays lors de notre cécession?
    Le Québec acceptera-t-il de seulement gagner plus d'indépendance mais en faisant parti d'un Canada devenu plus pacifique( ex.: partager l'armée,etc)?
    Est-ce que le Québec autaurisera le passages de Candiens sur son territoire par une mince bande au Sud du Quebec actuel sur un territoire neutre ...ou peut être même un permis de passage sera nécessaire pour traverser le territoire du Québec.
    Et le labrador?
    Qu'adviendrat-il du Canada actuel qui s'étend d'un océan a l'autre?
    tout ça sans faire mention des changements liés au réchauffements climatiques
    Personne ne le sait encore. Ce n'est que pour illustrer tout le cheminement et les changements qui pourrait survenir avant même la déclaration d'indépendance.
    Comme monsieur Pomerleau aime bien dire, le Pays est une somme.
    Donc tout ce qui est «datisme» ou de «voir loin» pose un certain problème.

  • Pierre-Yves Dubreuil Répondre

    29 avril 2015

    le problème avec un référendum par un grosse campagne émotive et patriote (sans fondement pragmatique, concret et sans politique nationale avec ses institutions) pour l'indépendance est qu'elle se met a dos les non-patriotes qui pourraient être solidaires et on demande un chèque en blanc aux souverainistes de raison.
    Dans cette optique, si jamais on obtenait 51% des votes pour du «on verra après», il n'est pas exclu qu'un autre référendum s'ensuive par initiative fédéraliste anti-souverainiste pour réintégrer la fédération.
    Il y a plusieurs choses qui sont possibles de faire sans avoir déclaré la souveraineté ou sans avoir 51% des appuis dans les sondages. On peut penser seulement a ce qu'un gouvernement majoritaire élu avec moins de 50% des voix peut faire changer, compte tenu des outils qu'il a a sa disposition....ce que le PLQ ne manque pas de faire d'ailleurs comme on peut le constater
    Et même sans cela, la souveraineté passe d'abord par élever le niveau de compétence dans les plus hautes sphères du mouvement ( «un poisson pourrit toujours d'abord par la tête») et par la pédagogie, avec tout ce que cela peut comporter.
    Et comme JCPomerleau aime mentionner, il faut faire le procès du PLQ et ne pas avoir peur de ses convictions....parfois dans l'impasse, il est important de sortir de sa zone de comfort pour provoquer une étincelle....faire tomber les masques et se confronter a des choix.
    De cette façon,le nuage de l'ambiguité se dissipera, l'évidence apparaîtra d'elle même.

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    29 avril 2015

    Comme je l'ai dit dans ma vidéo 45, seul le 50+1 fera obéir 99% des fédéralistes. Toute autre ¨stratégie¨ signifiera l'impasse totale par refus d'obéir et par la totale inertie de l'écrasante majorité des fédéralistes, des Anglo-Québécois, du Canada anglais, des instances fédérales et, même, de la communauté internationale.
    On peut vaincre un ennemi sur le terrain de ses propres convictions, mais l'inertie, le mépris et les sourires moqueurs de plus de 50% d'une population sont invincibles. Comme disent les Anglais: ¨On peut amener un cheval de force à l'abreuvoir, mais on ne peut le forcer à boire.¨
    On a tenu deux référendums et on n'a pas fait l'indépendance avec 50% des voix moins des poussières, comment les anti-référendistes pensent-ils pouvoir la faire avec seulement 40% des voix? C'est grotesque.
    La seule alternative possible et acceptable à un référendum avec une question claire sur l'indépendance, c'est un référendum pour l'acceptation d'une nouvelle constitution pour un Québec indépendant. Et c'est toujours pour la même raison: parce qu'on aura obtenu 50% + 1 des voix...
    Votre refus du référendum provient du fait qu'à cause de l'immigration massive, vous pensez avoir définitivement perdu. C'est possible, même si je n'y crois pas, mais il aurait fallu y penser avant quand vous avez fait confiance à d'éternels attentistes assoiffés de pouvoir comme Lucien Bouchard ou Pauline Marois.
    Pendant que le pourcentage des Québécois de souche diminuait à chaque année, ces pauvres bougres nous traitaient avec mépris de référendistes, d'extrémistes, de pressés, etc. Après vingt ans d'attente, voilà le résultat!
    Et maintenant, voici que les candidats à la chefferie du PQ parlent de tenir le référendum seulement en 2025! Ah, dieu!

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    29 avril 2015

    La souveraineté n'est pas un souhait, mais bien une somme.

    Pour s'en convaincre il suffit d'évoquer le cas de la Norvège (1). Une nation qui est parti de très loin pour mener sa marche vers son indépendance. La première étape fut d'abord de se doter d'une langue nationale : « On habite le pays de sa langue » Emil Michel Cioran
    Pour le Québec, l'erreur historique fut d'abandonner la poursuite résolue de la Révolution tranquille : « L'État devenait ce qu'il faisait » et se « dressait contre l'État canadien » (G Bergeron) (2), pour partir à la quête d'un pays fantasmé.
    PKP est le seul qui a ramené le projet dans le cadre de la realpolitik : la souveraineté n’est pas un souhait mais bien une sommes : « la souveraineté est un processus le référendum une formalité. »
    Son Plan économique suppose le déclenchement de la deuxième Révolution tranquille. Comprendre la première pour apprécier la porté de la deuxième :
    http://qc3.ca/plan-PKP.mp3
    Un retour à une doctrine politique qui prends comme point d'ancrage, l’État du Québec : seul capable d'agir avec envergure pour entreprendre un redressement nationale ; préalable pour bâtir ce rapport de force favorable, condition première pour obtenir le changement de de statut de notre État, de province à État souverain. (géopolitique 101)
    Il s’agit d’un changement de paradigme qui confond les référendistes datistes. Rien à voir avec les « débats d'idées.».
    JCPomerleau
    P.s Message à Frédéric.
    Faut pas s'attendre à ce que Québecor Média joue le rôle de propagandiste de la cause. La game se joue autrement à ce niveau : défendre l'intégrité des institutions, documenter l'ensemble de l’œuvre de dépossession du régime libéral, va faire plus pour la cause que de magnifier le pays dans le verbe. La souveraineté il ne s'agit plus d'en parler, il s'agit de la faire.
    ....
    (1) « La question du séparatisme : Le Québec et la lutte pour la souveraineté » (Jane Jacobs) Texte intégral en PDF
    CHAPITRE 3, LA SÉCESSION DE LA NORVÈGE
    http://vigile.net/La-question-du-separatisme-Le?a=18
    (2) L'État du Québec en devenir. (1980)
    (Gratis, en ligne)
    http://classiques.uqac.ca/contemporains/bergeron_gerard/Etat_Qc_en_devenir/Etat_Qc_en_devenir.html

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    29 avril 2015

    @Jean Jacques :
    « Votre refus du référendum provient du fait qu’à cause de l’immigration massive,...»
    Il ne s'agit pas d'écarter définitivement le référendum mais bien de le placer dans l'ordre des choses :
    Ce n'est pas le référendum qui mène à la souveraineté, c'est le contraire, la souveraineté qui mène au référendum.
    Depuis 40 ans le projet souverainiste marche sur la tête, le défi du changement de paradigme est de le rétablir sur ses pieds. Et, PKP est le seul qui l'a compris et qui a les moyens de sa politique.
    Tout le reste n'est que confusion d'idéalistes déconnectés de la réalité élémentaire de ce qu'est la politique : intérêt, rapport de force et effectivité
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    28 avril 2015

    PKP possède un atout médiatique, mais il ne s'en sert pas.
    Ses médias, comme le Journal de Montréal et TVA, prennent souvent des positions contre l'indépendance et contre PKP lui-même.
    Ça veut dire que PKP ne contrôle pas le contenu éditorial de ses médias.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 avril 2015

    Des tas de pays, dont le Canada, sont devenus indépendants SANS faire de référendum. C'est dit.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 avril 2015

    Texte capital.
    C'est au fond l'analyse qui se trouve derrière le concept d'élection décisionnelle.
    Concept qui a prévalu avant l'astuce de l'étapisme: d'abord un bon gouvernement; puis, plus tard, une décision sur l'avenir du Québec prise par référendum.
    Sortir de ce piège dans lequel s'enlisent les trois autres candidats à la chefferie et qui veulent mesurer la sincérité de l'engagement indépendantiste selon le critère de la fixation d'une date du référendum. Ce qui est suicidaire et fait le jeu des adversaires. Quelques commentateurs ont donné raison à PKP de ne pas jouer toutes ses cartes tout de suite.
    La priorité est double: promouvoir l'indépendance puis la prise du pouvoir.
    Sénèque a écrit: «Il n'est pas de vent favorable pour qui ne connaît pas son port.»
    Quand il s'est présenté dans St-Jérôme pour les élections du 7 avril 2014, PKP a établi clairement son but, son port: faire du Québec un pays. Nous lui souhaitons bon vent. Encore un peu de temps et le jeu de société de la lutte à la chefferie du PQ sera terminé. Où se sera dévoilée la gauche la plus bête du monde.
    Robert Barberis-Gervais, 28 avril 2015
    p.s. Les libéraux coupent les crédits d'impôt à Productions J de Julie Snyder. La mesquinerie libérale n'a pas de limites. Et Philippe Couillard nie avoir voulu nuire à Julie Snyder. Ce n'est pas lui, c'est Leitao et Daoust. Plusieurs centaines de milliers de dollars sont en jeu. Les libéraux exercent toujours le pouvoir de la même façon: affaiblir les adversaires et renforcer les amis surtout par les nominations. La méthode: abolir des structures et ainsi abolir des postes pour les remplacer par des libéraux. Pour se débarrasser de Nicolas Girard, un péquiste, on abolit l'Agence métropolitaine de transport (AMT). Et ainsi de suite pour les CLD, les CRE, les forums jeunesse... C'est la méthode Charest qui a fait des centaines de nominations par post it pendant neuf ans. C'est ça la real politik libérale.