QUÉBEC

Le Bloc veut appliquer la loi 101 aux entreprises de juridiction fédérale

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Duceppe fait flèche de tout bois






Le Bloc québécois souhaite appliquer la loi 101 aux entreprises de juridiction fédérale installées aux Québec pour permettre à tous d’y travailler en français.


 

Le chef du Bloc, Gilles Duceppe, a annoncé mardi matin à Montréal que son parti entend déposer à la Chambre des communes un projet de loi qui reprendrait toutes les dispositions de la Charte de la langue française et qui s’appliquerait aux entreprises québécoises de compétence fédérale. Ce projet de loi concernerait notamment les banques, les compagnies de chemin de fer et le secteur des télécommunications.


 

« La loi 101 donne aux Québécois le droit de travailler en français. Près de 200 000 travailleurs et travailleuses sont privés de ce droit parce qu’ils travaillent dans des entreprises de juridiction fédérale », a déploré M. Duceppe.


 

Il a au passage écorché le chef du Nouveau Parti démocratique, Thomas Mulcair, qui refuse d’aller aussi loin que lui pour protéger la langue de travail de tous les Québécois.


 

« On sait que M. Mulcair a travaillé contre la loi 101 du temps où il était l’avocat d’Alliance Québec. Il dit qu’il est maintenant devenu un protecteur de la loi 101. Je le mets donc au défi de nous le prouver en se rangeant derrière nous », a-t-il lancé.


 

M. Duceppe ne croit pas qu’une intervention du commissaire aux langues officielles, Graham Fraser, serait suffisante puisque celui-ci ne veille qu’à l’application des lois existantes.


 

Le projet de loi du Bloc ne concernerait pas les francophones hors-Québec, qui devraient se tourner vers la Loi sur les langues officielles pour faire respecter leurs droits, a-t-il fait valoir.


 

Réponse décevante


 

Le chef bloquiste s’est par ailleurs montré déçu par les réponses fournies lundi soir lors du débat de Munk au sujet de la préservation du système de gestion de l’offre.


 

Il souhaite que tous les chefs aillent « plus loin » et s’engagent à ne pas signer le Partenariat transpacifique s’il ne conserve pas la gestion de l’offre « intacte ».


 

« C’est un coup qui pourrait s’avérer mortel à la gestion de l’offre, qui couvre une partie excessivement importante de l’agriculture québécoise », a-t-il précisé.







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