SOUVERAINETÉ

La série noire se poursuit

Les démissions de Duceppe et Bédard ajoutent au constat d’échec

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Le Devoir nous sert aujourd'hui un exemple parfait de propagande fédéraliste

Le mouvement souverainiste traverse des heures sombres avec le départ à la retraite de Gilles Duceppe et de Stéphane Bédard, deux ténors indépendantistes qui tirent leur révérence après la nouvelle défaite du Bloc québécois au scrutin de lundi.

Des souverainistes influents affirment que le mouvement pour le « pays » doit faire un vaste examen de conscience. Le « champ de ruines » évoqué par Jacques Parizeau, dans les mois précédant sa mort, « est devenu une réalité », croit le chef d’Option nationale (ON), ce jeune parti à l’avant-garde des indépendantistes fondé par Jean-Martin Aussant.

Le chef d’ON, Sol Zanetti, appelle à « refonder » le mouvement indépendantiste. « On doit repartir sur de nouvelles bases. Il y a quelque chose qui ne peut pas être réparé », dit le chef d’ON en entrevue au Devoir.
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