La récréation est finie, le français doit reprendre sa place!

Le français — la dynamique du déclin



Des groupes de défense du français et le SFPQ s’unissent contre l’anglicisation des services gouvernementaux du Québec

Montréal, le 27 septembre – Le Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ) se joint au Mouvement Montréal français (MMF), à Impératif français et à la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJBM) afin de lancer une grande offensive pour contrer le bilinguisme institutionnel qui se répand dans les services publics québécois. Selon la présidente du SFPQ, Lucie Martineau, « il est grand temps de sonner la fin de la récréation quant au cafouillis linguistique généralisé qui existe au sein de l’administration publique québécoise. » On apprenait l’an dernier que les services gouvernementaux québécois communiquent en anglais avec environ 75 % des immigrants allophones à Montréal. De plus, les communications écrites avec les entreprises au Québec devraient être exclusivement en français, mais l’article de la Loi 101 à cet égard n’est même pas mis en vigueur. L’État québécois bafoue ainsi sa propre loi et anglicise les allophones.

Les médias sont invités à une conférence de presse où seront présentés le bilan des démarches effectuées et le plan d’action pour la nouvelle offensive. Cette conférence de presse aura lieu :

le lundi 28 septembre à 13 h

à la Maison Ludger-Duvernay

au 82, rue Sherbrooke Ouest, à Montréal

Prendront la parole à cette occasion :

Lucie Martineau, présidente du SFPQ

Luc Thériault, président du MMF

Jean-Paul Perreault, président d’Impératif français

Mario Beaulieu, président de la SSJBM

Les médias pourront observer sur place des militantes et des militants en action pour faire respecter la politique linguistique gouvernementale, en utilisant diverses techniques de communication.

Cette démarche fait suite aux campagnes d’appels téléphoniques, de courriels et de lettres de l’opération « press nine » pour rappeler à l’ordre les ministères et organismes québécois qui utilisent des messages d’accueil téléphonique anglicisés. La nouvelle offensive ciblera non seulement les indécrottables ministères et organismes qui refusent de respecter la politique linguistique, mais également l’ensemble des services de la fonction publique.


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