La meute est lancée

Les crocs du RRQ

Tribune libre

L'initiative du RRQ est excellente et c'est un geste citoyen combatif, lucide et diablement efficace. Identifiez les contributeurs du PLQ et incitez les citoyens à leur écrire pour que ces derniers agissent sur le PLQ est un geste cohérent et démocratiquement nécessaire. Identifier les contributeurs potentiellement corrompus et fraudeurs, c'est d'intérêt public!
Que les lecteurs de Vigile réfléchissent, il y a une synchronicité rassurante qui s'opère à force d'exprimer notre colère, d'analyser la situation et de passer à l'action.
J'écrivais dans d'autres billets : « Nous devons développer notre initiative, notre responsabilité : l’accession à l’indépendance repose sur les gens, sur les militants. Nous devrons bientôt nous mettre à créer des documents et à développer une véritable pédagogie du discours indépendantiste et c’est la vigueur de notre travail qui déterminera le résultat. »
Et hier encore, j'en rajoutais : « Dans notre cas, notre stratégie est de défendre courageusement les Québécois, la langue française, notre culture. Pour nous épanouir, nous pensons d’ailleurs que plus les Québécois possèderont de leviers économiques, politiques et culturels, mieux ils se porteront. C’est parce que nous sommes convaincus qu’il est toujours préférable d’agir par soi-même que nous sommes convaincus de la nécessité de faire l’indépendance.»
À travers de notre chemin, dans cette offensive se trouvent deux obstacles majeurs : l'argent, et l'assimilation de 50% des immigrants par les 8% d'anglophone du Québec.
Les deux structures sont liées par un même dénominateur : ce sont les mêmes individus, représentés politiquement par les Libéraux, qui profitent de l'aliénation économique, de la corruption et de notre assimilation culturelle et linguistique.
À travers l'action du RRQ, la meute a pris l'ennemi en chasse, si vous préférez une autre image, voilà l'hallali
http://donsliberaux.resistancequebecoise.org/
De prédateurs, les Libéraux et les fédéralistes sont devenus désormais des proies. Que nos défaites des 15 dernières années nous apprennent cela : quand on n'est résolument pas à l'offensive, on perd du terrain.

C'EST EN ÉTANT RÉSOLUMENT ACTIFS QUE L'ON CRÉE NOTRE CHANCE ET QUE L'ON GÉNÈRE DES OPPORTUNITÉS. PLUS NOUS MONTERONS AU CRÉNEAU ET PLUS L'ENNEMI VA PANIQUER. PLUS L'ENNEMI VA PANIQUER, PLUS NOUS POURRONS LUI PORTER DES COUPS FATALS.
À travers les brèches que nous ouvrirons, l'espace public, populaire et médiatique s'ouvrira à son tour et nous pourrons diffuser la pédagogie de la souveraineté, laquelle s'articule autour de l'axe suivant : Vivre, c'est agir et on agit jamais aussi bien que par soi-même. Nos ennemis sont plus faibles qu'on ne le croit... Ils ne sont fort qu'à cause de notre propre peur, de notre propre division et de nos propres complexes.
Ce que vous voyez, avec la réaction du PLQ, c'est une panique dans les lignes de défense, le moral est au plus faible, il faut persévérer, car derrière ses remparts, l'ennemi n'a pas grand réserve, pourquoi pensez-vous qu'il utilise contre nous une artillerie aussi lourde et des moyens aussi vicieux?
Nous attaquons la corruption et l'argent;
Nous défendons notre langue;
Nous construisons notre pays.
Les étudiants en grève, les retournements de l'affaire Michaud, le RRQ, les artistes contre les gaz de schistes, ça brasse et cette agitation est la bienvenue!
Le problème des «radicaux» au Québec c'est juste qu'il n'y en a pas assez...


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4 commentaires

  • Claude G. Thompson Répondre

    7 décembre 2010

    Bonjour l’Engagé,
    Vous avez tout à fait raison; ce que nous voyons avec la réaction du PLQ, “[…c’est une panique dans les lignes de défense, le moral est au plus faible, il faut persévérer, car derrière ses remparts, l’ennemi n’a pas grand réserve, pourquoi pensez-vous qu’il utilise contre nous une artillerie aussi lourde et des moyens aussi vicieux ? …]
    Il est très rassurant de constater que de jeunes adultes soient aussi proactifs et ne craignent pas de poser des gestes audacieux tout en ciblant tout ce qui bouge.
    Nous ne devons plus craindre les menaces des colonisateurs et encore moins celles des colonisés. Ne pas agir annihile petit à petit toutes possibilités de réagir et conduit à l’apathie, puis au renoncement.
    G. I. Gurdjieff, qui demeure un de mes maîtres à penser après trente ans et deux livres que j’ai consacrés à sa pensée et à ses enseignements affirmait que :
    IL N’Y A JAMAIS D’ÉVOLUTION MÉCANIQUE POSSIBLE.
    L’ÉVOLUTION DE L’HOMME EST L’ÉVOLUTION DE SA CONSCIENCE.
    LA CONSCIENCE NE PEUT PAS ÉVOLUER INCONSCIEMMENT.
    L’ÉVOLUTION DE L’HOMME EST L’ÉVOLUTION DE SA VOLONTÉ.
    LA VOLONTÉ NE PEUT PAS ÉVOLUER INVOLONTAIREMENT.
    L’ÉVOLUTION DE L’HOMME EST L’ÉVOLUTION DE SON POUVOIR DE FAIRE.
    FAIRE NE PEUT PAS ÊTRE LE RÉSULTAT DE CE QUI ARRIVE.
    G.I. GURDJIEFF
    La naissance de l’État québécois ne se fera pas toute seule et ne sera pas le résultat de ce qui arrivera, mais de notre volonté farouche d’affirmer notre volonté en toute conscience et de témoigner à la face du monde de notre pouvoir de faire.
    Vous avez donc cent fois raison d’affirmer que :
    “C’EST EN ÉTANT RÉSOLUMENT ACTIFS QUE L’ON CRÉE NOTRE CHANCE ET QUE L’ON GÉNÈRE DES OPPORTUNITÉS. PLUS NOUS MONTERONS AU CRÉNEAU ET PLUS L’ENNEMI VA PANIQUER. PLUS L’ENNEMI VA PANIQUER, PLUS NOUS POURRONS LUI PORTER DES COUPS FATALS.”
    Salutations distinguée,
    Claude G. Thompson

  • Archives de Vigile Répondre

    7 décembre 2010

    M. L’Engagé,

    Il fait bon de lire un texte comme le vôtre. Il est clair, concis et électrisant. Votre mot apporte un peu d’oxygène à Vigile, alourdi quelquefois de masturbations intellectuelles incitant à l’auto-flatterie. Il est extrêmement prétentieux de penser avoir raison au point de croire qu’à force de répéter une assertion, elle va devenir tout d’un coup, la vérité d’un grand maître auto-proclamé . Le texte de M.l’Engagé ne joue justement pas dans ces plates-bandes.
    Les situations, les combats politiques ne datent pas de la dernière pluie. Au seizième siècle, ce n’est pourtant pas hier, Étienne de la Boétie parlait de la « Servitude Volontaire ». Il avait dû, avoir une prémonition de notre existence. Une citation de ce dernier a été utilisé par notre grand patriote Pierre Falardeau dans son film/pamphlet Le temps des Bouffons en 1993 et qui, bien sûr est toujours d’actualité : « Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. »
    Comme vous le faites remarquer dans votre texte, les Québécois commencent prendre conscience de leur valeur et de leur pouvoir. Si nous délaissons cette position à genoux à laquelle une certaine église nous avait habitués, nous réaliserons que notre ennemi commun n’est pas aussi grand et aussi puissant que nous le pensions.
    J’en ai parlé dans des écrits précédents, nous pouvons être certains que notre ennemi commun, personnifié par ce dégoûtant J J Charest, va utiliser les moyens les plus vicieux, les plus perfides pour avoir raison de nous. Un grand sage a dit un jour que celui qui crache vers le ciel ne souille pas le ciel mais sa propre personne. L’insulte gratuite n’a aucun effet si le destinataire n’en a cure. L’ennemi va essayer de jouer sur ce sentiment encore encré dans plusieurs Québécois, ce sentiment de culpabilité. On va nous accuser de tous les maux, de racisme, de xénophobie, on va nous vouer aux flammes de l’enfer et j’en passe mais nous sommes un peuple, nous désirons accueillir de nouveaux Québécois mais nous n’avons pas à accepter ceux qui, comptant sur notre naïveté et notre tolérance légendaire, désirent importer au Québec leurs manières de faire qui, en définitive, les ont fait fuir de leur pays d’origine. Ceux qui ne sont pas heureux ici, peuvent, en toute liberté, installer leurs pénates ailleurs, dans des contrées tolérant leurs demandes. La planète Terre est encore assez grande pour permettre cela.
    Ivan Parent

  • Archives de Vigile Répondre

    7 décembre 2010

    "on agit jamais aussi bien que par soi-même. Nos ennemis sont plus faibles qu’on ne le croit… Ils ne sont forts qu’à cause de notre propre peur, de notre propre division et de nos propres complexes."
    ...c'est tellement vrai que trop rares sont ceux qui connaissent la polyvalence du RRQ: La parole par le journal Le Québécois, les éditions du Québécois et la radio; l'action directe par les Actions ponctuelles de terrain où nous sommes trop rares à participer pour hurler notre existence. Écrire son appui, c'est louable, mieux, appuyer financièrement RRQ par une contribution régulière, le mieux: envahir les rues lorsqu'on nous appelle! Mais ceci devient de plus en plus exigeant, compromettant. Comme les médias nous dénigreront de plus en plus par la diffamation, il faudra se prémunir de courage: déjouer l'escouade à bâtons, prévoir des arrestations sommaires sans procès, donc précautions vestimentaires et adresse de son avocat. Et nous sommes minoritaires: succès non assurés. Mais des militants professionnels y risquent tout pour notre représentation, ils méritent le plus grand appui.
    Bien sûr, lire le journal le lendemain et chiâler, c'est plus confortable. C'est pour ça qu'on en est rendus là.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 décembre 2010

    Extrait tiré du "Le Devoir"
    Actualités, mardi 7 décembre 2010, p.A3
    Le PQ et le Bloc québécois ont soutenu qu'ils n'avaient «absolument rien à voir» avec cette affaire. Pour Françoise David, de Québec solidaire, la publication d'une liste de donateurs ne pose pas problème, mais la publication des adresses personnelles, oui. Aux yeux du DGE, «ce site ne contrevient pas à la Loi électorale», a fait savoir une porte-parole.
    Qu'est-ce qui pousse Françoise David à dire NON à la publication des adresses personnelles?
    J'aimerais bien savoir ce qu'en pense Amir Khadir.
    Saint-Irénée