La loi spéciale forçant le retour au travail dans l’industrie de la construction est adoptée

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Le Québec n'est pas plus avancé pour autant






QUÉBEC | Les députés de l’Assemblée nationale ont voté pour l’adoption de la loi spéciale forçant le retour au travail des travailleurs de l’industrie de la construction au cours de la nuit de lundi à mardi, à Québec.


Déposé par la ministre du Travail Dominique Vien, le projet de loi 142 a été adopté à 76 voix contre 21. La loi a été appuyée par les élus du Parti libéral du Québec (PLQ) et de la Coalition Avenir Québec (CAQ). De leur côté, les députés du Parti québécois (PQ) et de Québec solidaire (QS) ont rejeté le projet de loi.




Le projet de loi prévoit que les travailleurs devront être de retour sur les chantiers mercredi, sous peine de recevoir des amendes.


«C’est pas sorcier ce que l’on présente aujourd’hui. C’est plein de gros bon sens, a fait valoir la ministre Vien, quelques minutes avant l’adoption du projet de loi. Ce que l’on veut, c’est forcer les parties à négocier.»


Les patrons et les syndicats devront retourner à la table des négociations afin de trouver un terrain d’entente, avec l’aide de médiateurs. Si les parties ne parviennent pas à s’entendre d’ici le 30 octobre prochain, un arbitre sera chargé d’imposer une nouvelle convention collective.


En attendant, les conditions de travail prévues dans la précédente convention collective, échue depuis le 30 avril dernier, demeureront en vigueur. Les travailleurs recevront toutefois une hausse salariale de 1,8 % dès mercredi.


Quelque 175 000 travailleurs de la construction étaient en grève depuis le 24 mai.



 




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