Le président du Parti québécois (PQ) demande à Québec solidaire (QS) qu’il se dissocie des accusations de racisme et de xénophobie formulées par certains de ses militants à l’égard du PQ, lors du congrès de QS, tenu du 20 au 22 mai derniers.
«Pour les communautés racisées au Québec, l’ennemi est double. Il s’incarne à la fois dans le néolibéralisme et dans le racisme. Le Parti québécois porte en lui ces deux bêtes à la fois», avait déclaré une militante de QS lors des débats.
Dans une lettre rendue publique lundi, le président du Parti québécois, Raymond Archambault, a demandé à QS de se dissocier de certains de ces propos.
«C’est pourquoi [...] nous demandons au comité de coordination de Québec solidaire qu’il se dissocie fermement et publiquement de ces accusations mensongères», est-il écrit.
Des sources ont indiqué à TVA Nouvelles que les militants péquistes réclamaient cette prise de position du parti.
Vendredi dernier, le chef du PQ, Jean-François Lisée, s’était lancé dans une virulente attaque de la formation de gauche.
«Cette semaine, Gabriel Nadeau-Dubois et Manon Massé sont allés devant vos caméras, ils ont dit des choses qui ne sont pas vraies. Et on se rend compte que, bien, ce ne sont pas des chefs, ce ne sont pas des leaders, ce sont des employés du Politburo de QS et ils n'ont pas la permission de dire des choses vraies», avait lancé M. Lisée en point de presse, en évoquant le bureau politique du parti communiste soviétique où les décisions se prenaient de manière opaque.
Mardi matin, les solidaires ont lancé une pointe à leurs collègues du PQ, à l’Assemblée nationale. Ils ont apposé une affichette indiquant «Service des renseignements du Politburo» sur la porte de leur bureau.
- Avec la collaboration d'Alain Laforest
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