La division du vote indépendantiste: un mythe

Si tous les indépendantistes ne participent pas au développement du P.I., il en sera fini de l’indépendance

01. Actualité - articles et dossiers


Depuis l’entrée en scène du Parti indépendantiste, certains crient à la division du vote indépendantiste laquelle favoriserait la réélection du Parti libéral de Jean Charest en empêchant le Parti québécois de Pauline Marois de prendre le pouvoir. Facile de condamner l’arrivée du P.I., surtout lorsque l’on refuse d’admettre que le PQ n’est plus un parti voulant réaliser l’indépendance du Québec et ne le sera plus jamais.
La division du vote indépendantiste existait bien avant la fondation officielle du Parti indépendantiste le 3 février dernier. Lors des élections de 2003 et 2007, le Parti québécois, si l’on tient compte des taux de participation, n’a récolté que 23 % et 20 % des suffrages. Moitié moins que l’appui à la souveraineté pure selon la moyenne des sondages ayant été effectués entre 2002 et 2008. Aux élections de 2003 et 2007, le P.I. n’était pas là. Pourquoi donc le PQ n’arrive-t-il plus à rassembler les indépendantistes comme Parizeau l’avait fait en 1994 ?
Tout simplement parce que le Parti québécois et ses chefs successifs, depuis le départ de Parizeau, n’ont absolument rien fait pour reprendre le combat pour l’indépendance de notre peuple. Bouchard, Landry, Boisclair et maintenant Marois ont abandonné la lutte de libération nationale des Québécois préférant la recherche du pouvoir pour exercer une gouvernance provinciale, la gestion d’un territoire occupé depuis 250 ans. C’est la capitulation la plus totale ; la trahison des espoirs de centaines de milliers d’indépendantistes de toutes les générations et de toutes les régions du Québec.
Le soir du 30 octobre 1995, Parizeau a vu juste. Ottawa et ses valets du Québec ont bel et bien volé le référendum avec l’argent et les votes ethniques. Il fut aussitôt condamné par Bouchard et Landry, ces chantres du nationalisme civique et pères des expressions « conditions gagnantes » et « assurance morale de gagner ». Deux étapistes qui ont enlisé le mouvement indépendantiste dans un attentisme suicidaire pendant les huit années au cours desquelles ils ont successivement été aux commandes de l’État québécois. Dire que Bouchard n’a même pas contesté le vol du référendum de 1995 alors que les preuves s’accumulaient !
Constatant, le soir du référendum, que 61 % du « NOUS » avait voté pour avoir un pays, Parizeau promettait que l’on n’attendrait pas quinze ans pour reprendre notre revanche. Treize ans plus tard, le Parti québécois, sous la gouverne de Marois, n’a toujours rien compris. Croyant que l’indépendance l’empêche de reprendre le pouvoir, le PQ a réécrit, lors de son dernier conseil national, l’article 1 de son programme. Sous Marois, la démission historique est consacrée : le PQ abandonne officiellement l’indépendance au profit du retour de l’affirmation nationale. Étant passé maître de l’ambiguïté, le PQ propose une « conversation nationale » rapidement rebaptisée « débat national », ajustement de la stratégie marketing oblige, et des mesures de « gouvernance nationale », comme si une telle chose pouvait être possible sans les pleins pouvoirs d’un État indépendant.
D’ailleurs, les limites de cette gouvernance dite « nationale » sont clairement définies par la volonté même du PQ de respecter la légalité de l’ordre constitutionnel canadian qui nous enferme. Pourtant, tous nos gouvernements successifs n’ont-ils pas refusé de signer la Constitution canadian de 1982 ? Pourquoi donc s’engager à la respecter ? Pourquoi proposer l’adoption d’une constitution québécoise purement provinciale subordonnée qui risque de légitimer le coup de force constitutionnel de 1982 et d’une citoyenneté interne factice qui n’encadre pas le droit de vote ? Pourquoi proposer une nouvelle Loi 101 lorsque l’on sait qu’elle sera démantibulée sitôt déposée comme notre actuelle Charte de la langue française ? Comment ne pas comprendre que le Québec français ne sera possible que lorsque l’indépendance sera concrétisée ? Les Québécois n’ont pas besoin des mesures provincialistes péquistes, mais d’une véritable Constitution d’État indépendant incluant la création d’une cour québécoise de dernière instance et d’une Charte de la langue française renforcée, ainsi que d’une citoyenneté réelle à laquelle se rattache le droit de vote. Seul le Parti indépendantiste le propose.
Par ailleurs, il s’avère assez ironique de voir Marois proposer l’adoption d’une nouvelle Loi 101 lorsque l’on sait qu’elle veut bilinguiser tous les enfants québécois par l’enseignement intensif de l’anglais dès la fin du primaire. Sa proposition d’offrir les cours d’histoire et de géographie en anglais, alors que nous assistons à l’anglicisation galopante de notre société, devrait en inquiéter plus d’un. Idem de son refus d’élargir l’application de la Charte de la langue française au cégep. Si la langue commune et la langue de travail à Montréal est l’anglais, tant mieux ! Cela prouve que nous sommes ouverts sur le monde et à la mondialisation ! Rien d’anormal par conséquent pour celle qui a initié le projet de construction de deux mégas centres hospitaliers universitaires à Montréal, un anglais et un français, financés à parts égales, naturellement !
Une autre position dangereuse qui favorise l’accélération de l’assimilation de notre peuple est l’appui du Parti québécois à la hausse de l’immigration à 55 000 nouveaux arrivants par année alors que nos capacités d’accueil et de francisation sont déjà largement dépassées. Le PQ ne sait-il pas que le Québec reçoit déjà deux fois plus d’immigrants par année que la France au pro rata de sa population ? S’il faut intervenir au niveau de l’immigration, c’est bien pour la diminuer et non l’augmenter ! Il en va de notre cohésion nationale. Notre structure d’accueil actuelle ne peut recevoir tout au plus que 20 000 nouveaux arrivants par an. C’est ce même PQ qui, sous Bouchard, abolissait les COFI pour des raisons budgétaires dans la foulée de l’obsession idéologique du déficit zéro. Le PQ de Marois devrait pourtant savoir que la très vaste majorité de ces 55 000 immigrants par année deviendront Canadians et non Québécois, parleront anglais et non français, et invoqueront le multiculturalisme pour exiger des accommodements religieux tout en refusant de s’intégrer à notre culture, partager nos valeurs et respecter nos lois.
Comment ce parti entend libérer le peuple québécois de la domination politique, économique et culturelle d’Ottawa ? Comment entend-t-il défoncer la porte de notre cellule de la prison canadian pour qu’enfin nous puissions déterminer nous-mêmes notre avenir national et nous ouvrir sur le monde en français, maintenant qu’il a mis au rencart le seul moyen qu’il s’était doté pour faire du Québec un pays : le référendum ?
La vérité, c’est qu’en 40 ans d’histoire, le PQ n’a mis l’indépendance de l’avant que lors des deux premières campagnes électorales auxquelles il participait, soit celles de 1970 et 1973. Depuis, à part l’année référendaire de Parizeau, c’est le néant le plus absolu. Dans les faits, dès ses origines, le PQ n’était pas composé uniquement d’indépendantistes. En rétrospective, on peut affirmer que Bourgault a eu tort de dissoudre le RIN. Si division du vote indépendantiste il y a, c’est essentiellement parce que le PQ usurpe la place d’un parti véritablement indépendantiste.
Il était plus que temps qu’un véritable parti indépendantiste voit le jour pour reprendre le combat abandonné après le vol référendaire de 1995. Un vote pour le Parti indépendantiste est un vote pour l’indépendance. Clair, net, précis, direct et transparent. C’est en proposant la réalisation de l’indépendance du Québec dès la prise du pouvoir que le P.I. entend réunir les indépendantistes de tous les horizons (14 % des électeurs libéraux sont indépendantistes). Quant au Parti québécois, un vote pour ce dernier est un vote pour rester une province canadian, pour améliorer le Canada en quêtant quelques pouvoirs à Ottawa. À quelques nuances près, le PQ, l’ADQ et le PLQ offrent du pareil au même. Pour le P.I., l’indépendance, c’est maintenant !
Si tous les indépendantistes ne participent pas au développement du P.I., il en sera fini de l’indépendance. Nous mourrons tous Canadians et plus vite qu’on ne le croit.
par Éric Tremblay
_ Chef du Parti indépendantiste
« Nous ne voulons pas être une province « pas comme les autres », nous voulons être un pays comme les autres. » - Pierre Bourgault
« … si on veut réaliser la souveraineté du Québec, il faut le dire sans détour. » - Jacques Parizeau


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29 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    5 août 2008

    Veuillez m'excuser, je croyais avoir signé le texte.
    Suzanne Lachance

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2008

    4 août 2008, Bruno Deshaies
    Les indépendantistes se combattent comme des diables dans l’eau bénite. À chacun sa vérité. Pourtant, nous avons une histoire qui peut nous faire comprendre que sans l’union de tous les indépendantistes, aucun parti politique ne sera en mesure de faire à lui seul l’indépendance du Québec. Ils doivent tous se rallier, se mettre ensemble et faire le forcing nécessaire pour METTRE ENFIN AU MONDE LA COALITION AU SEIN D’UN MÊME MOUVEMENT.
    La division du vote indépendantiste ne peut pas être un mythe. Lorsqu’un parti politique devient officiellement reconnu par le DGE, il accepte de facto d’entrer en lutte contre les autres partis politiques. Les luttes électorales sont de cette nature et elles demeureront toujours des luttes DANS le régime.
    Quant au « si les indépendantistes… », on ne peut pas conclure ipso facto qu’« il en sera fini de l’indépendance » après l’échec du PI. Cette vision est terriblement réductrice des forces agissantes dans l’histoire.

    Raisonner de cette manière, c’est supposer que le PI, même s’il gagnait l’élection, n’aurait d’oppositions ni au Parlement ni dans la société québécoise et canadienne. Rappelons que quand on est un parti politique officiel, il faut suivre des règles établies par défaut – la démocratie l’exige. Les adversaires du PI lui apprendront à la dure s’il déroge à ces règles ainsi qu’aux normes démocratiques. Ils ne lui feront pas de quartiers. Là, comme ailleurs, c’est la loi du plus fort (ET DANS CE CAS, C’EST LE NOMBRE) qui sera toujours la meilleure comme nous l’a enseigné le fabuliste LaFontaine dans Les animaux malades de la peste.

    Il faut maintenant se placer au plan des faits. Par conséquent, évitons donc l’intelligence sophistique (cf. « Bref débat… » ci-dessous).
    Bref débat au sujet de la série de chroniques sur l’histoire des deux Canadas.
    http://blogscienceshumaines.blogspot.com/2008/08/bref-dbat-au-sujet-de-la-srie-de.html

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2008

    Correction : 3ième paragraffe de mon avant dernier commentaire, lire 1867. Mes excuses.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2008

    Avec tous les égards que j'ai envers les états de service indépendantistes de Madame Ferretti, je me permettrai de lui souligner (je ne le lui apprend guère, j’en suis certaine) à quel point le contexte de la lutte qui était la sienne et celle de ses compagnons d'armes, diffère de celui qui est le nôtre. La tâche était alors sûrement immense, je n'en ai aucun doute, pour ces pionniers de l'indépendance.
    La situation démolinguistique a changé depuis. Elle a connu des temps forts en faveur du français, devenu "langue officielle du Québec", fruit de la lutte des indépendantistes et nationalistes de l'époque. Puis le déclin s'est amorcé, pour toutes sortes de raisons que je n'énumérerai pas ici mais qu'elle connaît très bien. Nous sommes d'ailleurs encore en phase de déclin alors que le contexte d'intégration continentale s'accentue, ce qui n'arrangera pas les choses en faveur de la francisation, ni ne facilitera notre émancipation politique et économique.
    De plus, Madame Ferretti doit bien admettre que l'échiquier politique de l'époque du RIN comportait peut-être des partis nationalistes mais aucun autre parti indépendantiste. Aujourd'hui, la scène politique québécoise comporte des partis fédéralistes qui s'abreuvent au nationalisme de façon très opportuniste (ce n’est guère nouveau, je sais), et il en comporte un autre qui, tout en proposant clairement la gouvernance nationale dans le cadre constitutionnel canadien, laisse planer l'impression qu'il se destine à la réalisation de l'indépendance. Cette présence d’une hydre à deux têtes complique la joute et ralentit la marche du seul parti à faire la promotion de l’indépendance depuis 1996.
    Le temps nous est compté. Le sentiment d'urgence nous tenaille plus que jamais. Il n’est pas question de culpabiliser les indépendantistes qui ont choisi d’autres voies, mais il est impératif de se questionner sur la dispersion des moyens à notre disposition.
    Je comprends Madame Ferretti lorsqu'elle exprime le voeu que le discours des dirigeants du PI cible le potentiel mobilisateur de l'idée d'indépendance pour susciter l'adhésion, j'en suis. Je lui demande toutefois si, compte tenu du contexte actuel, elle croit que nous avons le luxe du temps et de la dispersion des moyens ?
    Quant à moi, j'espère qu'elle saura se joindre au PI pour mener, avec nous, le combat qui fut celui de sa vie et nous aider à susciter cette adhésion qui lui importe tant.
    En tout respect.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2008

    A Madame Maude,
    Le PI ne casse pas de sucre sur personne. Il ne fait que réaligner les troupes. Libre à vous de croire que Marois conduit le peuple du Québec à son indépendance, mais, je n'embarque plus dans ce bateau. J'ai l'ai vu voguer depuis des lustres et je sais que ce parti n'est pas bâti pour faire l'indépendance du Québec et amener les Québécois au port de la liberté.
    Drôle de chef que Marois, qui en arrivant à la tête de sonparti qui est soi-disant indépendantiste, déchire à la face de tous ses militants l'article I de son propre programme politique. Le plus drôle: les militants présents au Conseil national l'ont applaudi. Ah....le maudit pouvoir !
    Pouvez-vous au moins admettre ce les faits que je viens de décrire ( (1) et (2) pouvez-vous me démontrer que le parti (le PQ) peut encore se vanter d'être un parti indépendantiste?
    Répondez, s.v.p., aux deux questions.
    Parizeau disait avant, pendant et après. Avec Marois, ce n'est ni avant, ni pendant et peut-être après.
    Si vous appelé cela, casser du sucre, eh bien...on casse du sucre pal au Québec présentement.
    Pierre B.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2008

    Et j'ajouterais qu'au lieu de casser du sucre sur le dos de Mme Marois, le PI devrait se concentrer sur M.Charest qui promet 30 milliards d'investissements sur les infrastructures. Allez fouiller où il va les prendres ces 30 milliards. Il ne les a pas, et il ne les auras pas plus après la prochaine élection, mais lui aussi il est gentil avec les québécois et il est en train de les endormir avec une promesse pré-électorale qu'il ne tiendra pas.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2008

    Le Canada n'est pas une confédération, c'est un état nation bilingue et multiculturel. Il est basé sur 4 grands principes : le fédéralisme, la démocratie, la constitutionnalité et primauté du droit et le respect des droits des minorités.
    Le 5e principe qui est disparu avec le rapatriment de la constitution de 1982, c'est le statut particulier pour le québec. Dans la constitution de 1987, il y avait un principe de reconnaissance assymétrique(statut particulier) qui a été abandonné avec le rapatriment que le québec a refusé de signer.
    En 1987, les britaniques savaient qu'ils ne pourraient pas venir à bout des canadiens français, qu'ils ne pouvaient pas les casser ni les assimiler. Je pense que Mme Marois reprend ce principe avec les projets de loi 195(identité québécoise) 196(constitution québécoise) et avec le renforcement de la loi 101.
    J'espère qu'elle va exploiter ce grand principe au maximum, pour faire sauter la marmite canadienne qui se font gentils mais d'une hypocrisie sans borne. C'est leur semblant de gentillesse qui endort les québécois. Celui qui explose le premier est perdant sur toute la ligne. Le PQ a explosé en 1995 avec M.Parizeau, et il a perdu la tête au lieu de réagir convenablement. Mme Marois a compris le principe fédéral et elle va jouer serré pour leur retourner l'ascenseur.
    Vous devriez avoir remarqué que M.Harper a récemment haussé le ton, parce qu'il commence a avoir peur de Mme Marois et de M.Duceppe qui marche main dans la main. Et si vous avez bien observé, Mme Marois laisse le PI sauter partout, comme des adolescents, sans rien dire ou presque, et elle a la bonne façon de faire, car on ne tire pas sur ses semblables même s'ils sont des plus désagréables.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2008

    Monsieur g
    Si le PQ était indépendantiste, ça serait su....
    Lisez son histoire et ses tergiversations. Parfois il est ceci. Parfois il es cela. A force d'être parfois ceci ou parfois cela, il est devenu ce qu'il est: un parti sans programme précis. Même un programme déchiré sans le consentement de ses membres. Les chefs, au PQ, ont du bras. Et gare à celui qui ne suit pas le pas....Vous ne pouvez nier cela: c'est écrit dans la gazette!
    Pour faire une Confédération, il faut d'abord faire le pays du Québec. Le PQ a essayé, deux fois, de nous faire faire les deux opérations en même temps, pensant qu'en mettant le couteau sous la gorge au Canada anglais, celui-ci allait s'agenouiller devant le Québec. Erreur.
    On doit d'abord bâtir le pays. Et ensuite, si le Québec indépendant le veut et si le Canada (ce qui en restera) le veut, bâtir la Confédération canadienne. C'était le rêve de Landry. Mais pour faire cela, il faut l'accord des deux parties. Ce qui n'est pas évident.
    Tellement pas, que le PQ a tenté de nous faire avaler cette pilule deux fois, et ça n'a pas marché. Heureusement....
    Pierre B.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2008

    Pierre B. écrit : «Le PQ n’est donc pas un parti indépendantiste, au sens strict du terme. Le plan, maintenant au congélateur, est de renouvelé la Fédération actuelle en créant une NOUVELLE CONFÉDÉRATION. C’était le rêve de Landry. »
    Le PQ ne peut pas créer une NOUVELLE confédération parce qu'il n'y a jamais eu de confédération au Canada...point. On a faussement nommé las fédération actuelle, une confédératrion.
    Une confédération, je le répète jusqu'à ce que certains Québécois l'aient compris, est formée d'États "pays" souverains et souverain est synonyme d'indépendant. Suivez le raisonnement et vous verrez que le PQ est indépendantiste avec ou sans association et/ou partenariat ce qui devra être négocié parce que ça ne peut être décidé seul quand on est 2 ou plus.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 août 2008

    Dire ce que le PQ a fait du projet indépendantiste, c'est, selon les péquistes, faire du PQ basching...Il est défendu, au Québec, de critiquer la religion péquiste, comme jadis, il était interdit de critiquer la religion catholique, sans subir les foudres du clergé.
    Ce clergé est disparu. Mais un nouveau clergé politique a pris la place. Les rites et les dogmes péquistes sont proclamés par de nouveaux grands-prêtres, auxquels il faut forcément se soumettre, sous peine d'excommunication. Le dogme de l'infaillibilité a de nouveaux propagandistes. Plus encore, la directrice péquiste change les dogmes sans prévenir les fidèles et ceux-ci, plient l'échine sans mot dire.
    Pour garder les fidèles, on est prêt a tout, même à l'intimidation. Et dire que tous ces gens se gargarisent sans cesse de respect de la vie démocratique. Jusqu'ici, on se taisait. Maintenant, on veut voler de nos propres ailes, sans avoir au sol, quelqu'un qui dise dans quel direction vient le vent.
    Dans d'autres pays, ces attitudes appellent de la dictature. Shut...je risque le goulag!
    Pierre B.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 août 2008

    M.Éric Tremblay
    Vous avez beaucoup de point en commun avec le PQ, mais votre façon de vous exprimer en faisant du bashing PQ et Marois, fait que vous ressemblez plus à un collabo fédéraliste qu'à un indépendantiste.
    Détruire l'autre, l'ami pour se construire, fais juste donner des munitions à l'ennemi et décourager tout les souverainistes qui en ont marre des chicanes entre membres d'une même famille. Les purs et durs comme vous, qui faisaient parti du PQ antérieurement ont collaborés à démobiliser le parti en dévorant ses chefs et en mettant des bâtons dans les roues.
    Vous avec eu vous aussi une responsabilité dans la dispersion du PQ!...On est pas des imbéciles on a compris ça aussi.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 août 2008

    Pour savoir si le PI divise le vote indépendantiste, il faudrait savoir s'il y a d'autres partis au Québec qui sont indépendantistes.
    1. LE PQ l'a-t-il déjà été? Son histoire démontre qu'il n'a jamais été capable de clarifier son option. Les Anciens se rappelleront comment René Lévesque ne pouvait supporter Pierre Bourgault, qui n'avait que le mot «indépendance» à la bouche.
    On peut dire, sans se tromper, que seul Jacques Parizeau utilisait largement l'expression «INDÉPENDANCE DU QUÉBEC». Les autres chefs avant lui ou, surtout après lui, n'osaient pas et n'ont pas osé utiliser cette formule. Les Landry, Bouchard, Boisclair et maintenant Marois ne parlent JAMAIS d'indépendance. Ils ont parlé d'une vague consultation populaire, sans en préciser le contenu.
    Le PQ n'est donc pas un parti indépendantiste, au sens strict du terme. Le plan, maintenant au congélateur, est de renouvelé la Fédération actuelle en créant une NOUVELLE CONFÉDÉRATION. C'était le rêve de Landry. Les textes politiques le prouvent. Etait-ce le rêve Boisclair? On ne le saurait jamais, puisqu'il a fait campagne, la dernière fois, sans parler de l'article I du programme du PQ.
    Le PQ propose une nouvelle confédération. Reste à savoir si le Canada anglais en voudrait. L'histoire démontre qu'il n'a jamais emballé par les revendications constitutionnelles du Québec. Penser à une refonte politique aussi profonde que la Fédération actuelle, c'est imaginer l'impossible. Il ne reste donc aux Québécois que trois choix: assimilation, statu quo, indépendance.
    2. Quant au Parti vert, au Parti Québec solidaire, leurs positions constitutionnelles ne versent pas dans la clarté. On ne saurait dire s'ils sont indépendantistes. Ils ne peuvent donc pas diviser le vote indépendantiste.
    3. Il reste donc un seul parti indépendantiste au Québec. Au prochain scrutin, les indépendantistes, ceux qui croient qu'ils le sont dans le fond de leur âme et conscience, s'ils ont encore un peu de logique, devraient voter pour lui.
    Pierre B.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 août 2008

    M. Gébé Tremblay suggère de mettre sur pied un Conseil de la Nation québécoise. Ça existe déjà, c’est le Conseil de la souverainetyé du Québec, dirigé par M. Larose,(Gilles Bousquet)
    Le Conseil de la Souveraineté est un organisme pour faire la promotion de la souveraineté du Québec. Ce n'est pas un organisme qui représente la nation québécoise, mais représente un agenda politique.
    Un Conseil de la Nation Québécoise représente les intérêts de la nation Québécoise et de ses membres, où qu'ils se trouvent, sous tous gouvernements et régimes politiques, ainsi que de toutes tendances politiques qui servent les intérêts de la nation.
    Il n'est pas nécessaire d'être indépendantiste pour en faire parti, il suffit de se déclarer Québécois(e) et de porter serment de loyauté à la nation. Ce serment doit être fait devant témoins dans un rituel aussi solennel qu'un mariage ou baptême.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 août 2008

    Monsieur Bousquet,
    Je vous cite:
    M. Gébé Tremblay suggère de mettre sur pied un Conseil de la Nation québécoise. Ça existe déjà, c’est le Conseil de la souverainetyé du Québec, dirigé par M. Larose, ce qui ne semble pas être très efficace malgré le fait qu’il ne fait que se consacrer à la souveraineté du Québec, prioritairement et tout le temps.
    C'est justement le fait que ce soit M. Larose le dirigeant... M. Larose est associé au PQ depuis toujours, donc l'organisme que vous mentionnez est péquiste.
    Celui que Gébé Tremblay propose, est non-partisan.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 août 2008

    Si il n'y a
    pas de signe
    d'une volonté
    de faire
    l'indépendance
    au PQ
    il n'est pas
    impossible
    qu'il y en aie une,
    quand même,
    mais c'est
    invraisemblable

    Sans aucun doute l'intention d'indépendance pour le Québec est à l'extrême opposé de la volonté de nos médias d'occupation et à cet égard peut ressembler à une sorte de suicide politique. Mais en attendant c'est tout le Québec suicide qui va s'accélérant
    Il faut faire la guerre à nos médias d'occupation en trouvant le moyen de neutraliser la propagande fédéraliste et les arguments crées pour servir ses intérêts. Landry l'a fait un peu lors de sa dernière campagne électorale et puis ça a été tout...
    Marois semble se laisser bercer par le chant des sirènes fédéralistes, et chercher l'approbation de ces médias hostiles à nos intérêts en répondant à leurs attentes, c'est tout le Québec qui va frapper les récifs avec l'approbation de ces mêmes médias.
    Faire silence sur l'indépendance pour le parti Québécois ça ne peut plus passer pour une ruse stratégique moi je n'embarque plus dans cette façon de comprendre leur silence et leur absence de tout et je pense que la plupart des indépendantistes non plus.

    Quelqu'un qui est indépendantiste ne peut lire ce texte d'Éric Tremblay avec indifférence cela dit très bien l'espèce de trahison du PQ. Dès que l'on s'intéresse à la façon dont il s'est occupé d'un dossier on est vivement agacé par l'espèce de vide et d'abandon qui est laissé là. Qu'est-ce que ça signifie ? C'est le résultat de coup de semonces psychologiques ? Au moins qu'au PQ ils se questionnent sur leur désertion inconsciente, qu'il se reconnectent quelque part ! Qu'ils nous disent là où ils hésitent. Ils ont roulé leur bosse ils voient peut-être des difficultés qu'on ne voit pas. Chose certain ils n,auraient pas dû exclure les alternatives plus difficiles quand bien même ce ne serati qu'à titre spéculatif. On veut l'indépendance et on est pas pressé de rejeter des possibilités qui sous certaines conditions pourraient être moins impraticables. En occupant les voix tout en n'ayant pas de profondeur à offrir ils ont l'air bien superficiel.

    Il n'y a pas à s'étonner que souvent les journalistes de La presse se mettent à protéger Marois etc contre les "purs et durs" (ils devraient se la fermer et laisser le PQ s'effondrer, non ? Un parti néo-souverainiste... en continuel progrès il est vrai...)

    Je ne comprends pas qu'on puisse être très indépendantiste et avoir une autre position que celle du PI ici sur le français et l'anglais ou alors il faudrait qu'on me l'explique et qu'on me réfute un nombre d'objections considérables... Il faut amplifier la force d'attraction du français au Québec que diable !

    François Therrien

  • Archives de Vigile Répondre

    2 août 2008

    M. Gébé Tremblay suggère de mettre sur pied un Conseil de la Nation québécoise. Ça existe déjà, c'est le Conseil de la souverainetyé du Québec, dirigé par M. Larose, ce qui ne semble pas être très efficace malgré le fait qu'il ne fait que se consacrer à la souveraineté du Québec, prioritairement et tout le temps.

  • Gaston Boivin Répondre

    2 août 2008

    Il faut accorder notre respect aux gens du P.I., qui ont eu le courage et la détermination, en fondant leur propre parti, d'aller au delà de la critique d'un parti, qui, antérieurement avait déjà été le leur et qui, plus souvent qu'autrement, semblait se plaire et se complaire à faire du sur-place au point d'ignorer toute critique et de s'enfoncer toujours plus dans une routine aveugle et suicidaire tout en honnissant sinon en écartant ou éloignant de ses rangs tous ceux qui prenaient ou prennent toujours la lberté de remettre parfois en cause certaines de ses façons de faire, pour avoir ainsi osé en créer un nouveau, à leurs yeux plus dévoué à la cause et pour être ainsi passé, dans l'espoir de la faire progresser, à une action concrète!
    Je suis cependant sincèrement convaicu que nous n'arriverons pas à nos fins en persistant de cette manière: Faire du sur-place de la part du P.Q. et créer de nouveaux partis pour y pallier. Cependant, la création du P.I. peut, malgré tout se transformer en un heureux évènement, en autant que dans les intêrêts supérieurs de la cause, les chefs et instances de ces deux partis et des autres qui se prétendent également au service de la création du pays du Québec, se parlent et trouvent une façon de faire qui puisse définitivement nous faire avancer, combattre adéquatement ceux que j'appelle nos ennemis et que la rectitude désigne comme nos adversaires, et, entre autre chose, terrasser dans l'immédiat cet énergumène fédéraliste qui prétend vouloir représenter adéquatement la nation québécoise alors que, par ses façons de faire et principalement de ne pas ou de mal faire, il est surtout en train d'en devenir le fossoyeur: Chacun des partis en cause a sa propre responsabilité et, chacun, à défaut de prendre les mesures adéquates pour trouver une solution raisonnable et efficace, en assumera devant l'histoire les conséquences néfastes qui pourraient, à défaut, en résulter pour notre cause à tous.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 août 2008

    La réalité est que la population du Québec, seulement « née hors Québec » tourne autour de 12%.Cela se compare avec les pourcentages observés aux U.S.A.
    Mais le même pourcentage à l’intérieur de la population canadienne se situe plus près des 18-19%.
    Évidemment, nos libéraux très québécois proposent que nous réduisions l’écart avec le Canada. Nous sommes en 2008 ! La révolution tranquille est loin derrière…
    Tout un électorat potentiel, n’est-ce pas, pour les indépendantistes !
    Merci au chef du P.I. de débattre, ici, sur Vigile. Cela l’honore et honore Vigile.
    Si la vérité seule est révolutionnaire, j’attends ici impatiemment l’intervention des mentors de notre libération nationale.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 août 2008

    L'idée avancée par Gébé Tremblay de créer un Conseil de la Nation Québécoise n'est pas bête en soi. D'abord, elle contribuerait à dépéquiser le débat. Puis, elle serait l'occasion de répondre de façon non partisane aux attaques récentes du fédéral contre le Québec.
    Elle permettrait un nécessaire consensus afin de sauver les meubles avant qu'il ne soit trop tard!

  • Archives de Vigile Répondre

    2 août 2008

    Le mouvement nationaliste n'est pas divisé.
    Ce sont les partis politiques qui le sont.
    C'est dans leurs choix de partis que les nationalistes diluent leur force.
    Le mouvement nationaliste souffre de ne pas être institutionalisé. La plus grande erreur fut de remettre le siège du mouvement à un parti politique (PQ).
    Le mouvement nationaliste a besoin d'être regroupé dans un organisme à but non lucratif, démocratique, avec conseil d'administration. Ainsi il sera possible d'innitier des levées de fonds et coordonner nos efforts.
    Conseil de la Nation Québécoise
    Cet organisme devrait être avant-tout nationaliste. Il accueil autant les indépendantistes, autonomistes que les confédéralistes.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 août 2008

    M. Tremblay,
    Il y a urgence de faire l’indépendance, c’est évident. Et je voterai pour le parti qui me la proposera sans détour avec un plan clair, simple et précis. Cependant, il faut tirer sur l’ennemi. Cet ennemi c’est Ottawa et toute sa machine de guerre contre notre émancipation et non pas nos alliés de demain. Utilisez vos cartouches pour tirer sur l’ennemi pas pour le peloton d’exécution.
    Guy Le Sieur
    Vive la République de l’Amérique française

  • Archives de Vigile Répondre

    2 août 2008

    Nous, les souverainistes et/ou indépendantistes, excellons dans l'art de nous diviser.
    C'est ainsi que nous changeons de chef, au PQ, comme nous changeons de chemise. Ça en devient ridicule:toujours à la recherche du chef idéal, de la formule idéale d'arriver à l'indépendance....etc...J'ai même lu des indépendantistes pour le NON !!!!
    Alors, l'arrivée du PI s'inscrit dans cette dynamique, dans cette tendance "masochiste"!!!!. Ici, dans Lanaudière, le PI c'est une non réalité.
    Pierre Grandchamp..qui va voter PQ
    Comté de Joliette

  • Benoit Laflamme Répondre

    2 août 2008

    M. Ferretti : Comment pouvez-vous parler d’une telle impuissance du Parti Indépendantiste, alors que ce parti a vu le jour il y a à peine six moi et que sa montée est remarquable ?

  • Archives de Vigile Répondre

    1 août 2008

    Je salue le chef du PI, qui a la sincérité et l'humilité de venir sur Vigile échanger avec les indépendantistes, ce que ses homologues des autres partis se disant pour la souveraineté du Québec ne font pas, malheureusement. Il exprime certaines opinions que partagent avec lui bien des indépendantistes,
    Cependant, Éric Tremblay devra trouver un moyen de se faire plus rassembleur. Je comprends très bien qu'on puisse ne pas aimer l'orientation actuelle du PQ et qu'on puisse critiquer fortement certaines positions de son chef, mais la condamnation sans appel du PQ, qui serait un parti voué à la déchéance, si l'on en croit le PI, n'attirera pas beaucoup plus de membres au PI et risque même de détourner bien des gens de ses propositions valables.
    Au lieu de la destruction du PQ, l'objectif serait peut-être de réussir la prochaine alliance mieux que celle du RIN avec le MSA, à l'époque.

  • Raymond Poulin Répondre

    1 août 2008

    Chère MMe Ferretti, c'est exactement cela; le clergé aussi fonctionnait à la culpabilisation. Mettre l'Église de côté ne signifie pas toujours renoncer au cléricalisme ni à la menace de l'enfer si nous ne suivons pas le bon chemin. L'atavisme...

  • Archives de Vigile Répondre

    1 août 2008

    L'ensemble de l'argumentation d'Éric Tremblay est solide. On aurait tort de la réduire à une culpabilisation des indépendantistes, je serais plutôt d'avis que ses arguments méritent d'être considérés un à un. Il faut, somme toute, faire preuve d'un peu d'humilité et reconnaître que ce qui a été tenté depuis 40 ans a échoué. Beaucoup de militants n'ont cessé d'osciller entre l'indépendance et l'appui critique au PQ, avec le résultat que l'on sait. Parizeau a remené le PQ à l'indépendance de peine et de misère, luttant à la fois contre des adversaires internes et externes. Il a refusé, suite à la défaite du reférendum, de gouverner le Québec province. C'est ce modèle de fermeté indépendantiste qu'il nous faudrait suivre aujourd'hui, pour peu que l'on se réclame de l'oeuvre de cet homme, mais c'est tout le contraire que nous propose le PQ Marois.
    Derrière les textes de Éric Tremblay et de Carolime Moreno, la question cruelle qui se pose est de savoir si l'indépendance du Québec est toujours possible. Chose certaine, nous en sommes beaucoup plus éloignés aujourd'hui que nous l'étions au lendemain de la défaite de 1995.
    Il est réaliste de croire que, compte tenu de la quantité d'immigrants qui rentrent et de notre incapacité d'en faire des Québécois, nos jours sont comptés. Y a-t-il encore au Québec une masse critique de militants capables de soulever l'opinion publique en vue de déclarer et d'assumer notre indépendance ? Il en faudrait quelques milliers, voire quelques centaines aux prochaines élections pour renverser le cours des choses ? Répondront-ils présents ? Y en a-t-il encore quelques milliers, quelques centaines ? Le but des prochaines élections est de rendre incontournable l'option indépendantiste dans l'opinion publique et non de renverser Jean Charest à tout prix. Quoi qu'en pensent ceux qui sont obstinément rivés sur le provincialisme réducteur qui nous tue... Ce n'est la pas la substitution d'un gouvernement provincial par un autre qu'il nous faut viser mais la fin des gouvernements provinciaux.
    La question d'une relève, d'une continuité, d'une masse critique se pose sérieusement. Il ne s'agit pas de savoir si l'on aime Éric Tremblay ou Caroline Moreno, il s'agit de savoir si nous pouvons encore reconnaître nos intérêts supérieurs dans le programme d'un parti politique. La réponse est loin d'être claire... et rend compte de l'immaturité politique d'une nation exclue du pouvoir depuis toujours.
    Vigile, après plus de dix ans d'existence demeure de l'avis de plusieurs "un peu confidentiel", le PQ refuse de financer le Québécois, l'Action nationale n'a qu'une diffusion limitée, etc. Ici et là, on sous-estime l'importance de viser le pouvoir politique en opposant les actions de petits groupements, les conférences occasionnelles, le écrits, etc. à un parti dont l'objectif est la prise du pouvoir.
    Il est facile de renvoyer le PI à sa propre impuissance mais quand on a rien à proposer en retour, tout ce qu'on fait c'est de se renvoyer le miroir de notre propre impuisance nationale.
    L'unité des indépendantistes devrait se faire sur la base du leg de Parizeau. Nous voulons prendre le pouvoir pour faire l'indépendance et non pour gouverner un Québec province. Si nous échouons, nous aurons au moins essayé. Si nous ne tentons pas ce dernier combat, nous aurons échoué de toute façon mais sans avoir rien tenté.
    Si le PI n'attire pas certains vieux militants, il serait intéressant néanmoins de savoir quoi d'autre les attire.
    Gilles Verrier

  • Archives de Vigile Répondre

    1 août 2008

    Madame Ferretti,
    Nous ne sommes plus en 1960. Le combat politique moderne pour l'indépendance du Québec dure depuis plus de 40 ans.
    Le P.Q. nous ayant trahis, que proposez-vous?
    Caroline Moreno

  • Archives de Vigile Répondre

    1 août 2008

    "Si tous les indépendantistes ne participent pas au développement du P.I., il en sera fini de l’indépendance. Nous mourrons tous Canadians et plus vite qu’on ne le croit."
    Voilà, monsieur Tremblay, qu'après Caroline Moréno: "La Folie des glandeurs", vous vous attaquez (plus subtilement, d'accord) aux indépendantistes qui, soit hésitent à joindre les rangs du PI, soit refusent carrément de s'y engager.
    Et votre argument massue, croyez-vous, est de culpabiliser les militants indépendantistes - anciens, moins anciens et nouveaux- engagés dans d'autres formations ou simplement dans des actions personnelles (rencontres avec les étudiants des Cegep et des facultés d'histoire des universités, écriture de textes, etc) qui ne jugent pas pertinents d'appuyer le PI.
    J'ai maintenant 73 ans. Quand j'ai commencé à militer au début des années 1960, le travail d'éducation et de mobilisation des Québécois et Québécoises pour l'avènement de l'indépendance était énorme. MAIS nous ne comptions d'abord que sur nos propres moyens, même si nous étions conscients de nous appuyer sur le sentiment nationaliste de la majorité de nos compatriotes.
    Il ne nous serait jamais venu à l'esprit de reprocher aux plus ardents parmi eux
    de ne pas joindre nos rangs avec confiance, sinon avec fougue. Nous étions concients que nous devions les convaincre d'une telle utilité par la valeur de nos discours, de nos actions et de notre organisation.
    Autrement dit, nous avions suffisamment confiance en notre cause et à notre manière de la défendre pour susciter les adhésions. Et elles arrivaient nombreuses, sans que nous les ayions sollicitées par des arguments tristement moralisants.
    Pour le moment, le PI ne met de l'avant que son impuissance.
    Il ne m'attire pas.
    Andrée Ferretti.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 août 2008

    La question que je me pose : Pourquoi ne vous êtes vous pas présenté comme chef du PQ? Vous savez très bien qu'un nouveau parti doit faire ses preuves et ça prends beaucoup de temps et d'énergie pour se faire, alors que c'est le temps qu'on a plus beaucoup pour agir et ne pas se faire assimiler par l'immigration.
    Dire «que le PQ n'est plus un parti voulant réaliser l'indépendance du Québec et ne le sera plus jamais.» ça aussi ça me surprend beaucoup et ça me dit que vous avez plus des ambitions personnelles que du réalisme politique.