C’est aux Bahamas que Justin Trudeau a célébré le Nouvel An.
Dans une île privée appartenant à un certain Aga Khan, le leader spirituel de la communauté musulmane ismaélite.
«Il a bien le droit de prendre des vacances», ont rugi des électeurs libéraux, écarlates devant les critiques.
Bien sûr, M. Trudeau et sa famille ont le droit de se réchauffer au soleil quand bon leur semble. La classe moyenne sait bien qu’il appartient à un autre monde.
Ô Canada !
Il y a un hic: Justin Trudeau nous bassine les oreilles à longueur d’année avec son Canada chéri, mais, à l’arrivée du 150e, il file en douce chez un milliardaire prodigue.
C’est Mélanie Joly, la nourrice de Radio-Canada, qui doit allonger la torche pour allumer la flamme symbolique devant une foule joyeusement mise en scène pour l’occasion.
Le tout premier jour du 150e anniversaire du Canada! Cette minute historique, ce moment unique, cet instant suprêmement patriotique, eh bien, M. Trudeau l’a raté. Il l’a laissé à l’ancienne stagiaire de RDI.
1500 milliards
Peut-être était-il si ébranlé par les projections financières du ministère des Finances qu’il a manqué à son devoir de petit papa festif.
Ottawa prévoit des décennies de déficits. Quelque chose comme 35 ans dans le rouge.
Le ministère fédéral a fait ce constat avant les Fêtes. Il n’en a pas trop parlé ni convoqué les médias...
Sans doute ne voulait-on pas ombrager les festivités du 150e pour lesquelles le gouvernement Trudeau prévoit dépenser 500 millions!
Aux Finances, on dit que si le gouvernement fédéral ne change pas ses habitudes, les déficits totaliseront 1500 milliards en 2050.
Mais Justin Trudeau n’a que faire des critiques. Il croque des egg-rolls chez des milliardaires chinois en se foutant de l’inévitable controverse. Il appliquera sans doute la même morale à l’hospitalité de l’Aga Khan.
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