La dictature gaucho-bobo-vivrensembliste des médias francophones

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Et Radio-Canada est dans le lot

La forme du système totalitaire qui permet l’éviction d’Éric Zemmour pour pensée déviante est particulière à trois pays de la sphère francophone : la France, la Belgique (RTBF, Bel RTL) et le Québec (Radio Canada).
Sous ces cieux-là, il est – pour faire court – absolument impossible d’émettre publiquement une opinion autre que celle de la bien-pensance bobo-gaucho tout en conservant son emploi (en interne) ou sa mission (en consultance). La sentence est en général extrêmement rapide.
Mais ce qu’il faut comprendre, c’est qu’au-delà des inévitables compromissions de loges (Dis donc, frérot, tu as vu ce que j’ai découvert en googlelisant ton employé ? Tu ne peux pas le garder plus longtemps…), la pression principale pour qu’on éjecte l’infâme homme de droite vient des journalistes, ceux-là mêmes censés être les garants de la démocratie et de la liberté d’expression. Ironique, non ?
Le processus – je l’ai vu à l’œuvre de nombreuses fois – est toujours le même : un personnage au pouvoir de nuisance important (délégué syndical, représentant d’une minorité, journaliste à grande ancienneté, etc.) va voir sa direction, seul ou accompagné, muni d’« informations importantes concernant monsieur Truc ». En général, il s’agit de quelques copies d’écran de prises de position incompatibles avec la doxa bobo-gaucho-vivrensembliste.
Dans la demi-journée qui suit, le fautif est convoqué et, contre la signature d’un non-disclosure agreement (ce qui fait qu’il ne pourra jamais révéler la raison de son éviction), on lui fait un chèque – souvent substantiel, le prix du silence – et zou ! au bûcher.
Or, la direction de ces médias ne souhaite pourtant pas forcément exterminer l’infâme ! Surtout si celui-ci est une source importante d’audience (c’était le cas avec Zemmour et i>Télé). Non, c’est la peur panique des grèves, mouvements « sociaux », prises d’antenne incontrôlées, etc., qui fait que la direction se couche immédiatement devant l’inquisition journalistique. Une direction de média francophone ne veut pas de problème avec sa rédaction, avec ses minorités en tout genre, avec ses syndicats. Et elle ne veut surtout pas qu’on la soupçonne d’avoir hébergé sciemment, en son sein, des hommes de droite, vraiment de droite (je ne parle pas ici de juppéistes…).
J’ai tendance à penser que cette situation est finalement assez amusante. Imaginez le monde dans lequel vit le journaliste français, belge ou québecois typique, après ses années Sciences Po et CFJ… Ses parents sont de droite. Son dentiste est de droite. Son médecin est de droite. Ses chauffeurs de taxi, maghrébins, votent Le Pen. Partout où il va, il n’a qu’ennemis. Lorsque le pays est sondé, son opinion – décalée, embrumée par le trop-plein de pétards et de nuits blanches – se situe dans la tranche des 20 %. Alors, oui, il tient les médias. Mais justement… l’ironie est qu’il rend un énorme service à la vérité en vomissant sa propagande. C’est précisément l’abus permanent de propagande gaucho-bobo-vivrensembliste qui a réveillé le peuple.
Virer Zemmour, n’est-ce pas la meilleure manière de démontrer qu’il avait entièrement raison ? CQFD. Merci les gars.


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