Plus vous en dites, plus je m'interroge au sens que vous accordez à la démocratie.
Tout de même, je vous remercie d'avoir pris la peine de me faire comprendre votre point de vue et d'avoir répondu, au moins en partie, au questionnement de Monsieur Fortin, qui jugera de l'à-propos de votre explication. Surtout, n'allez pas voir de complot entre lui et moi, contre vous. Il ne me connaît pas autrement que par mes commentaires sur Vigile et ne m'a jamais envoyé de message approuvant mes dires. Il est peut-être en total désaccord avec moi sur bien des points. C'est à titre de lecteur, soucieux d'être mieux informé que je me suis intéressé à ses textes.
Comme vous l'avez constaté par la teneur de mes écrits, je penche… pas mal à gauche, et moi, je vous situerais à droite. Pourtant, dans le combat pour l'indépendance du Québec, même si notre participation devait se faire, pour vous, au sein d'un parti majeur indépendantiste de droite, et pour moi, au sein d'un parti indépendantiste de gauche, majeur aussi, le moment venu, nous unirions nos forces pour faire triompher l'indépendance du Québec. Tous les deux, il me semble, éprouvons à l'égard de l'occupant canadien, les mêmes sentiments.
Si je parais vous manquer de respect en m'interrogeant sur votre esprit démocratique, n'y voyez pas une attaque personnelle, mais une question qui me vient à partir de la teneur de vos écrits.
Je n'investis pas, comme vous, Monsieur Fortin et Monsieur Charbonneau, autant de temps et d'énergie sur les tenants et aboutissants des questions internationales ; mon opinion se forge à partir de ce que vous dites tous les trois sur Vigile et à partir de ce que je lis dans les autres journaux alternatifs d'Internet.
Sur des questions comme l'article 42, l'article 239, l'article 272, et l'instruction d'accusation 081-2009-31126 contre Manuel Zelaya, ainsi que votre réponse aux neuf questions de Monsieur Fortin de ce que vous qualifiez de « diatribes et incongruences d'Oscar Fortin » ou de « calomnies et les mensonges » que vous vous faites fort de démasquer, je laisserai Monsieur Fortin, plus compétant que moi en cette matière, le soin de vous répondre, ici, ou ailleurs.
Par contre, je suis en désaccord avec vous sur plusieurs de vos affirmations :
1) « Hugo Chávez est en train de monopoliser tous les mass médias du Venezuela depuis sa prise de pouvoir en 1999, après deux tentatives de coup d'État faisant plusieurs morts. »
D'abord, les médias de masse que je qualifierai de médiasserie, étaient au service des intérêts des propriétaires des puits de pétrole, entre autres, et ne se souciaient nullement des intérêts du peuple vénézuélien. Ils ne véhiculaient qu'un seul point de vue, celui des exploiteurs du peuple vénézuélien. Cela dit, je n'appuie aucune presse de propagande, qu'elle soit de droite ou de gauche.
Ensuite, Chavez n'est pas venu au pouvoir à la suite d'un coup d'État, mais par deux fois, les capitalistes vénézuéliens, soutenus par la CIA, ont agi en ce sens. Si des putschistes ont été abattus, il faut comprendre que le gouvernement élu de Chavez, était en légitime défense.
2) « Comme suite à cette affirmation de votre part :
« Qu'est-ce là Monsieur Pérez… si ce n'est pas un appui à un coup d'État militaire contre un président démocratiquement élu, devenu trop près des socialistes, au goût du capital, en cours de mandat ? La question à se poser est : y aurait-il eu coup d'État, si le Président Zelaya s'était mis au service du capital, comme l'a fait Augusto Pinochet ? »
Il y a une réponse toute prête à cette autre méconnaissance des faits que vous ne voulez pas tenir compte afin de justifier le supposé « coup d'État » : ce sont les pétrodollars et les pétro-euros d'Hugo Chávez qui ont fait trahir l'allégeance de Zelaya comme président de l'Honduras et non que ce dernier soit « … devenu trop près des socialistes, au goût du capital, en cours de mandat ? La question à se poser est : y aurait-il eu coup d'État, si le Président Zelaya s'était mis au service du capital, comme l'a fait Augusto Pinochet ? ». Tel que vous l'écrivez. »
Ici, Monsieur Pérez, je pense que ce sont les pétrodollars et les pétro-euros, non pas de Chavez, mais de riches vénézuéliens, de riches honduriens, des multinationales du pétrole, qui sont en cause. Ces multinationales, n'acceptent pas de voir un secteur payant de l'économie, comme le pétrole, leur échapper sous le coup des étatisations. Si le Président Zelaya, pour favoriser les intérêts du peuple hondurien, n'était pas devenu une menace pour les multinationales, il est évident que jamais, il n'y aurait eu coup d'État.
3) « Le socialisme ―qui conduit toujours au communisme »
Non, Monsieur Pérez, vous je citerai l'exemple du Parti socialiste français, qui n'est plus socialiste que de nom, au point où l'on parle maintenant de l'aile gauche du parti socialiste… il n'est pas prêt de conduire la France au communisme.
4) « Pour conclure, Monsieur Rolland, veuillez éviter de prendre les écrits de d'autres intervenants (Oscar Fortin dans mon cas) à Vigile afin de justifier ce que je vous ai demandé dans le commentaire faisant référence à cette rectification des faits :
[ Veuillez signaler un seul écrit ou mention où je soutiens, appuis ou encourage « les coups d'État contre des gouvernements socialistes élus ». Si vous êtes incapable de le démontrer, je demande des excuses publiques de votre part. ]"
C'est vous, Monsieur Pérez, qui m'avez amené à faire une recherche sur le coup d'État du Honduras, et, ce faisant, me permettre de trouver les neuf questions de Monsieur Fortin, dans votre propre commentaire du mardi 6 juillet 2010, intitulé Pourquoi Manuel Zelaya ne retourne pas au Honduras. D'ailleurs, par votre manière de l'éviter, je pense que vous le craignez beaucoup plus que moi…
4) « les affirmations que vous transmettez sans la moindre analyse pertinente des faits historiques »
Quelles informations sur les faits historiques auriez-vous voulu avoir Monsieur Pérez ? Est-ce que pour me faire une idée sur le coup d'État survenu au Honduras, je devrais connaître l'histoire de ce pays ? Quels manuels d'histoire devrais-je utiliser ? Ceux de droite ? Ceux de gauche ? L'histoire n'a-t-elle pas été assez détournée, dénaturée, pour permettre aux gouvernants de ce monde de nous manipuler ? Remarquez que je m'intéresse à l'histoire de l'Occident et à celle du Québec. J'en ai lu assez, pour savoir qu'il faut s'en méfier. Comme je me méfie de ceux qui, sous prétexte d'érudition, me disent : « Tasse-toé bonhomme, tu n'es pas assez connaissant pour en parler ! »
5) Pour terminer, je répondrai à la question suivante :
« À propos de cette autre affirmation de votre part, « Le problème est que nous sommes en pseudodémocratie »
Voudriez-vous nous dire quelle est pour vous la vraie démocratie et dans quel pays se trouve-t-elle ?, afin que nous puissions savoir comment elle s'exerce et l'appréciation qu'ont les citoyens qui jouissent d'une telle démocratie(2). »
Pour répondre à votre question, je dirai que la propagande est en train de tuer la démocratie. J'en parle dans La médiasserie. J'en ai déjà parlé dans Avez-vous remarqué, où je disais :
« La Presse, tout ce qui vient de Power Corporation, le Journal de Montréal et toute la presse parlée et écrite des Péladeau, tout ce qui appartient à Corus, Le Devoir, empêtré dans la rectitude politique et aussi confus que son fondateur Henri Bourassa, vont tous en ce sens. Il y bien un journaliste indépendantiste ou autonomiste, ici et là, mais il n'y est que pour permettre d'afficher un semblant d'objectivité. Toute l'information que nous recevons est présentée sous l'angle annexionniste.
Avez-vous remarqué …comme notre histoire est celle d'un peuple manipulé ? Manipulé d'abord, par l'Angleterre, soutenue par l'Église Catholique, puis, par le Canada, soutenu encore par l'Église catholique, et aujourd'hui, toujours par le Canada, mais soutenu cette fois, par la presse et tous les médias choyens, french canadians. Voilà où nous en sommes !
Avez-vous remarqué à quel point …la démocratie est déviée au Québec ? …que notre participation, notre vote même, à ce simulacre d'élection, sont influencés par les Desmarais, les CROP, les Péladeau, les Léger et Léger, et autres profiteurs du système du même acabit ? Notre pensée politique est façonnée par la propagande canadienne et capitaliste. Tous les partis politiques se conforment au moule annexionniste et capitaliste. Le P.I. et le Q.S. peuvent dire tout ce qu'ils veulent …ils sont loin du pouvoir. Le P.Q., par contre, est sous contrôle. En élection, le P.Q. n'a jamais battu les gouvernements annexionnistes, parce que, arrivé au pouvoir, il se contentait de poursuivre leur travail de gouvernement provincial au service du capital, et que, l'élection suivante, défendant son bilan, il disait que tout allait bien dans la Belle province… Dans ces conditions, pourquoi revendiquer l'indépendance ?
Avez-vous remarqué …comme ce parti se conforme aux critères déterminés par les médias ? …comme ce sont eux, qui décident quel sera son programme, qui seront ses chefs, qui doit en être exclus. »
Cette appréciation que j'en faisais lors de la dernière élection, valait pour le Québec, sous occupation canadienne, mais le contrôle de la pensée des électeurs, par la propagande, se fait dans tout l'Occident.
Dans un pareil contexte, je vous répondrai, qu'à mon sens, la démocratie, partout dans le monde, avec le développement de la technologie, donc, des techniques de manipulation des électeurs, la démocratie… si elle a déjà existé, n'existe plus.
La médiasserie du Honduras, de mèche avec les militaires, en est un bel exemple.
Michel Rolland
En réponse à Monsieur Pérez
La démocratie ???
Tribune libre 2010
Michel Rolland33 articles
Libre penseur. Confiance limitée au système d’instruction. Étude de l’Histoire de l’Occident, de la préhistoire à aujourd’hui, Grèce, Rome, France, Angleterre, Italie et États-Unis surtout, en autodidacte. Lecture d’ouvrages qui ont marqué les différentes ...
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Libre penseur. Confiance limitée au système d’instruction. Étude de l’Histoire de l’Occident, de la préhistoire à aujourd’hui, Grèce, Rome, France, Angleterre, Italie et États-Unis surtout, en autodidacte. Lecture d’ouvrages qui ont marqué les différentes époques, dont la Bible œcuménique et certains philosophes sceptiques. Diplôme d’études collégiales. Intérêt particulier pour français roman, philosophie marxiste, sociologie et psychiatrie.
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10 commentaires
Jean-Louis Pérez-Martel Répondre
29 juillet 2010Des images et des paroles que valent beaucoup plus que tous les mots que l’on pourrait écrire
Voir cette vidéo à Youtube : El disidente cubano Ariel Sigler llega a EEUU
JLP
Archives de Vigile Répondre
28 juillet 2010Merci GV pour votre commentaire et les informations.
L’axe du bien, celui d’Obama autant que celui de Bush, en Amérique du Sud comme partout ailleurs dans le monde, nous fait voir tout ce qu’il veut et camoufle tout ce qu’il peut. Comme cet axe contrôle la médiasserie… il se donne bonne presse. Des individus, souffrant du syndrome du larbin, à genoux devant toute puissance, véhiculent cette propagande pendant que d’autres, comme le docteur Chris Busby, à la recherche de la vérité, enquêtent, au risque d’y perdre leur liberté, leur vie. Grâce à ces derniers, on peut dire comme le Dr Busby :
« La vérité a des ailes qui ne peuvent être coupées. »
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/le-syndrome-du-larbin-76062
Michel
Archives de Vigile Répondre
27 juillet 2010La Cour Pénale internationale à deux vitesses. Si Chavez doit y être appelé à comparaître alors que son appui populaire ne fait aucun doute... il faut se demander pourquoi les vrais criminels ne comparaissent jamais ? Monsieur Perez votre enfumage n'est que pure diversion, indécent !
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/aujourd-hui-fallujah-en-irak-c-est-78923
GV
Jean-Louis Pérez-Martel Répondre
25 juillet 2010Hugo Chávez devant la CPI pour sa coopération avec les terroristes !
La Colombie pourrait dénoncer le Venezuela devant la Cour Pénale Internationale
Chávez, les FARCs et l’ELN
Le Procureur général de la Colombie, Guillermo Mendoza Diago a émis vendredi dernier (23-07-2010) la possibilité de dénoncer le Venezuela devant la Cour Pénale Internationale en raison de la présence de membres des FARC et de l'ELN dans ce pays où, comme il l’a signalé, les terroristes se réfugient après avoir commis des délits de lèse humanité.
« Si nous avons déjà prouvé ces délits et que nous avons l'information que les personnes qui commettent ces crimes se réfugient au Venezuela et que les autorités ne font rien, au contraire, ils les appuient, alors nous pouvons déjà affirmer ce que nous allons faire, dénoncer ces faits devant la Cour Pénale Internationale », a dit Guillermo Mendoza. Il a ajouté que cette même cour pénale pourrait appeler le président du Venezuela, Hugo Chávez, pour qu’il se présente devant ce tribunal international.
JLP
Archives de Vigile Répondre
25 juillet 2010À Monsieur Oscar Fortin,
Merci pour cette nouvelle, de mauvais augure pour la démocratie, que vous m’apportez. Votre façon de présenter l’information dénote de la rigueur et une connaissance du... terrain. Sans vouloir tomber dans la flatterie, je vois beaucoup d’intelligence dans votre analyse, qui vient, de toute évidence, s’ajouter à un bagage d’instruction substantiel. Cela, sans vous en vanter, sans jouer à l’érudit, en parlant avec simplicité. La lecture de vos textes, en politique internationale, me permet de rester informé, malgré la propagande véhiculée par la médiasserie.
Continuez ! J’en ai grand besoin.
Michel
Archives de Vigile Répondre
24 juillet 2010À Monsieur Richard Richard Le Hir,
Merci beaucoup pour votre soutien. Venant d'un personnage aussi estimable que vous, j'en suis honoré.
Michel
Jean-Louis Pérez-Martel Répondre
24 juillet 2010Le messianique néo-marxiste Hugo Chávez, Les 1500 terroristes des FARCs et Maradona
Voici une information d’euronews (23-07-2010) et une vidéo* nous donnant « l’heure juste » sur le conflit entre la Colombie et le Venezuela
« Les regards se tournent vers la frontière entre le Venezuela et la Colombie alors qu’une crise diplomatique a éclaté entre les deux pays. Caracas a rompu ses relations hier avec son voisin colombien et l’accuse de chercher un prétexte pour une possible invasion de son territoire.
Et ce, après que la Colombie l’a accusé d’héberger des guérilleros, des membres des Farcs notamment. Jeudi, Bogota a présenté des documents sur la présence présumée de 1500 rebelles colombiens sur le sol vénézuelien.
“Que se soit très clair: il faut un instrument ou un mécanisme spécifique pour que soit résolu le problème de fond et qu’il y ait une coopération efficace dans la lutte contre le terrorisme, pour démanteler ces groupes une fois pour toutes”, a déclaré le ministre colombien des Affaires étrangères Jaime Bermudez.
Le président vénézuélien Hugo Chavez nie que son pays héberge des guérilleros. Il accuse les Etats-Unis d’avoir préparé les preuves montrées par Caracas. »
JLP
..-..-..-..-..-..-..-..-
*. Le nom de la vidéo : Crise entre le Venezuela et la Colombie : Bogota veut résoudre le problème de fond (écrire en Google ce nom et cliquer)
Archives de Vigile Répondre
24 juillet 2010Le Président Chavez vient tout juste de faire lecture d’une lettre reçue, hier soir, vendredi, l’informant que les États-Unis et la Colombie exécutent présentement un plan stratégique qu’ils ont conjointement mis au point visant son assassinat et le renversement du gouvernement Vénézuélien. Le montage du présent conflit fait partie de ce plan. Selon cette source, qualifiée par le Président Chavez de très fiable et ayant déjà fait ses preuves en transmettant , à partir des États-Unis, des informations très justes sur le coup d’État militaire de 2002 ainsi que sur de nombreux plans visant à l’assassiner, a toujours les deux mêmes objectifs : l’assassiner et renverser par la force des armes le gouvernement Vénézuélien.
J’ai reçu, hier soir, a dit le Président, une lettre qui précise que le plan qui est actuellement en exécution a deux objectifs : le tuer et renverser le gouvernement. La force militaire, présente au Costa Rica sera utilisée pour appuyer ces actions militaires menées conjointement par la Colombie et les États-Unis. Le premier objectif sera exécuté à l’occasion d’un voyage du Président hors du pays. Le second objectif, entrer à Caracas et prendre le contrôle des leviers de l’état, se réalisera en l’absence du Président du pays. On ne veut pas d’un Chavez à la tête de ses troupes.
Les envahisseurs n’ont vraiment pas de repos. Diversions avec la Corée du Sud et la Corée du Nord, menaces et sanctions contre l’Iran et baiser de la paix avec Israël qui fait la pluie et le beau temps au Moyen Orient et dans le monde. Pour un prix Nobel de la paix, ce n’est pas une mince affaire.
http://cantv.radiomundial.com.ve/yvke/noticia.php?463498
Jean-Louis Pérez-Martel Répondre
24 juillet 2010CUBA : la tyrannie castriste mourra en tuant
UNE NOUVELLE DÉTENTION ILLÉGALE À LA HAVANE
Les bourreaux arrêtent le fils de l'ex-vice-président cubain
Juan Almeida, fils de Juan Almeida Bosque, vice-président cubain décédé, a de nouveau été arrêté au milieu de la semaine dernière (entre le 15 et le 17) après être sorti à la rue portant une affiche sur laquelle on pouvait lire : « Estoy en huelga de hambre. Reclamo mi derecho » ( je fais la grève de la faim. Je réclame mon droit). Sa famille est « très préoccupée »; parce que Juan souffre d’une maladie congénitale dégénérative.
Juan Almeida, âgé de 44 ans, est avocat de profession, demande depuis quelques années au gouvernement cubain une autorisation de sortie temporelle de l'île pour se faire soigner d’une maladie rhumatismale congénitale dégénérative dont il souffre et pouvoir rencontrer son épouse et sa fille qui résident aux États-Unis.
Quelle perversité !
Après cet autre cas de crime de lèse humanité des droits fondamentaux, il faudrait se demander comment peuvent dormir sans le moindre remord de conscience les sympathisants, complices ou supporteurs de ce régime tyrannique qui sont à l’extérieur de Cuba.
JLP
@ Richard Le Hir Répondre
23 juillet 2010M. Rolland,
Je ne suis pas associé à la gauche, même si des choix familiaux m'ont amené à y tremper toute mon enfance. Plus tard, j'ai fait des choix professionnels qui m'ont amené à être identifié plutôt à droite, et je ne récuse pas cette étiquette.
Pourtant, les écarts de conduite de l'Amérique au cours des 15 dernières années, écarts qui l'ont amené à renier ses propres idéaux de démocratie, m'ont amené à comprendre que ce modèle n'en était plus un, et qu'il était nécessaire de remettre en question l'ordre qu'elle cherchait à instaurer.
Je partage entièrement votre point de vue.
Richard Le Hir