Gérard Samet - L'Institut national d'optique (INO), spécialisé en innovation à partir de la lumière, et le Technopôle Défense et Sécurité (TDS) travaillent pour les Forces armées canadiennes au Québec.
Ensemble, ils sont à l'origine de plusieurs créations à haute valeur ajoutée comme la caméra infrarouge, utilisable la nuit ou par mauvais temps, le système de surveillance nocturne Obzerv, et la mire thermique TWS2 pour l'identification des cibles sur les champs de bataille et susceptible de transmettre des images par lien RF numérique au centre local de commandement, de jour comme de nuit. Un autre système permet aussi de détecter les risques d'attaque bactériologique.
Avec le Technopôle, l'INO procède par transfert technologique ou essaimage. " Notre mission est de développer une expertise, une plate forme. Nous allons ensuite aider à la constitution d'une entreprise privée qui deviendra notre fournisseur ", dit Hubert Jerominek, directeur micro-optique et microsystèmes.
L'INO, situé dans le parc industriel du Québec métropolitain, emploie 210 personnes, la plupart ayant une expertise technologique de haut niveau. Son budget annuel est de 30 M$. Sa croissance prévue est de 20 % par an. L'INO fêtera ses 20 ans en 2008. Environ 12 % de ses revenus sont liés au secteur de la défense.
Une aide précieuse
Le Technopôle Défense et Sécurité est un organisme sans but lucratif chargé de répondre aux besoins des laboratoires de Recherche et développement de Valcartier (RDDC Valcartier).
C'est une division susceptible d'accélérer les missions du laboratoire d'essais en regroupant des expertises.
Si un besoin est déterminé dans le secteur de la défense et de la sécurité, le TDS établit et structure alors des partenariats entre ses membres, dans le but de mettre en place des solutions complètes et intégrées.
" Il faut raccourcir le cycle industriel et obtenir une meilleure intégration entre ceux qui ont des besoins et ceux qui y répondent , dit Alain Fecteau, directeur de TDS. Notre mission est d'y contribuer en réunissant les personnes capables de répondre aux besoins exprimés par RDDC Valcartier ou d'autres acteurs de la défense et sécurité. "
Des concurrents sont parfois regroupés dans une même structure. " Pour gagner sur les marchés, il est plus facile de vendre un système, poursuit M. Fecteau. Le processus d'achat au Canada, aux États-Unis et au sein de l'OTAN entraîne l'acquisition de systèmes entiers et non pas de composants. Nous permettons alors l'assemblage de solutions complètes. "
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