Vigile

La continuité s’organise

Le lourd héritage de Bernard Frappier

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Chronique de Richard Le Hir

Le plan de la succession de Bernard Frappier à la barre de Vigile avait beau être prêt, la rapidité de son départ nous a tout de même pris par surprise.
Passés le choc et l’émotion, nous nous retrouvons devant le défi de chausser ses bottes, et nous découvrons avec un pincement au coeur combien elles étaient grandes, au point que nous devrons nécessairement nous mettre à plusieurs pour les chausser.
Vigile reprendra donc dans les jours qui viennent le rythme normal de ses activités. Nous comptons sur votre indulgence le temps que nous prendrons pour nous mettre à niveau, car Bernard nous laisse à tous, autant aux animateurs qu’aux lecteurs, un lourd héritage.
Il suffit de jeter un coup d’oeil à d’autres sites pour comprendre ce qui différencie Vigile, tant sur le plan du contenu que sur le plan de l’ambiance.
L’information y est choisie en fonction de l’éclairage qu’elle peut apporter à la compréhension des rapports de forces qui vont avoir une influence sur l’évolution de la pensée et de la situation politique au Québec.
Quant à l’ambiance, Bernard Frappier la souhaitait sereine, tant il était convaincu que la compréhension et les idées ne peuvent s’épanouir que dans un climat ne laissant aucune place à la personnalisation et à la répression, d’où ses interventions modératrices à chaque fois qu’il sentait les débats s’engager dans cette voie.
On ne change pas une recette gagnante, et Vigile va s’en tenir à sa formule tant qu’elle demeurera pertinente.
La Société des Amis de Vigile a tenu la première réunion de son conseil d’administration lundi dernier, le 17 septembre. Denis Monière en a été élu le président, Robert Laplante, le vice-président, et Richard Le Hir, le secrétaire-trésorier. Sont également membres du CA Christian Gagnon et Érick Frappier.
L’argent est le nerf de la guerre, et Vigile aura plus que jamais besoin de votre soutien financier. Les habitués du site et de son financement auront remarqué que les contributions doivent désormais être faites par chèque personnel, mandat ou traite bancaire anonyme, à la Société des amis de Vigile, à l’adresse suivante :

82, rue Sherbrooke Ouest
_ Montréal (Québec)  H2X 1X3

jusqu’à ce que nous soyons en mesure de rétablir le paiement en ligne. Le paiement par chèque, mandat ou traite demeurera toujours une option laissée à votre discrétion.
Nous comptons sur votre fidélité et votre générosité.

Pour la Société des Amis de Vigile :
Denis Monière
_ Robert Laplante
_ Richard Le Hir
_ Christian Gagnon
_ Érick Frappier


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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    30 septembre 2012

    LA LIGUE POUR L’INDEPENDANCE DU QUEBEC
    Gatineau, 2 octobre 2003
    VOIR : http://pages.infinit.net/liq/mseguin.htm
    30 septembre 2012, par Bruno Deshaies
    Il y aura neuf ans, le 2 octobre prochain, un petit groupe de personnes avait conçu l’idée de créer La Ligue pour l’indépendance du Québec. L’embryon d’un site Internet avait été ébauché pour disséminer les fondements de l’indépendance et l’optique indépendantiste parmi les différentes couches de la société québécoise et auprès de la masse de la population. L’intention générale visait à mieux faire connaître l’un des plus grands penseurs du Québec, l’historien Maurice Séguin (http://pages.infinit.net/liq/mseguin.html).
    Cette approche peut paraître banale, mais il semble très évident que les indépendantistes auraient tout avantage à jeter un regard serein en direction de ce phare qui éclaire les balises qui seraient préférables d’analyser et de comprendre. Le Professeur Séguin est le principal historien qui a étudié systématiquement l’immense problème historique du nationalisme. Vers la fin de sa carrière universitaire au Département d’histoire, l’Université de Montréal annonce dans son Annuaire 1980-1981 un cours qui porte le titre : « Les nationalismes » (HST2338, 3 cr.) : « Histoire du conflit politique, économique et culturel entre le Canada français et le Canada anglais 1760-1960 ». Il s’agit donc du problème crucial des « affrontements nationaux » dans l’histoire. On le sait bien, c’est le problème capital de la collectivité québécoise-française enclavée dans l’empire fédéral canadian.
    Vigile sous la gouverne de Bernard Frappier a permis une large diffusion des opinions sur la société québécoise ainsi que sur des problèmes comparables à travers le monde. Ce filon mérite d’être poursuivi encore. Par ailleurs, il serait utile de faire comprendre à nos concitoyens et concitoyennes comment choisir l’indépendance nationale du Québec. Chacun de nous a un chemin critique à suivre pour y parvenir. Devant l’évidence historique, ce ne sont pas les partis politiques qui sont en mesure de paver ce chemin. Chacun d’entre nous a des CHOIX à faire. Les décisions qui découlent des choix de chacun relèvent d’un mode de penser. Ce qui est vrai pour l’historien l’est aussi pour tout citoyen. Je crois qu’on peut admettre assez facilement cette « norme » de Maurice Séguin qu’il décrit ainsi :
    « Tout choix se fait (que l’on en soit conscient ou non) d’après un mode de penser, d’après des critères, d’après une échelle de valeurs, une façon de comprendre les rapports entre les événements ou les structures. »
    Le défi des indépendantistes, il est là tout net. Il s’agit d’amener les Québécois à concevoir l’INDÉPENDANCE NATIONALE comme « un bien en soi » directement et indirectement aux plans politique, économique et culturel, c’est-à-dire commander au politique sa propre vie politique, gérer en économie sa propre vie économique et maîtriser au culturel sa propre vie culturelle. Dans cet esprit, le citoyen doit comprendre que l’indépendance consiste à ne pas réduire l’agir par soi collectif à un seul aspect tel l’autodétermination politique ou la possession de sa vie économique ou se limiter à la maîtriser de sa culture.
    Dans cette foulée, une autre « norme » vient consolider cette conception de la vie NATIONALE INDÉPENDANTE sur deux points :
    1, « Les rapports entre les sociétés sont inévitables et nécessaires. »
    2. « Mais il y a quand même vie collective distincte, vie autonome. »
    Explication de Maurice Séguin :
    « Malgré toute l’insistance sur la nécessité et l’utilité pour une société de collaborer avec les autres, il n’en demeure pas moins que la notion de vie d’une société se rapporte essentiellement à la notion d’agir (par soi) de cette société. »
    [N. B. Le contraire étant : le remplacement, l’annexion, bref l’oppression essentielle qui est la perte de l’agir par soi collectif (par ex. : la provincialisation.]
    Il est essentiel que le combat se place plus solidement au plan conceptuel. Les Québécois-Français doivent se soumettre individuellement à une autocritique systématique s’ils veulent se libérer des schèmes du fédéralisme qui vicient la pensée indépendantiste. Le changement de paradigme ne surviendra pas spontanément. Un chemin critique devra être suivi, car changer est complexe. C’est un acte frustrant et ambigu. Changer est une expérience intimement personnelle.
    Finalement, les Québécois devront s’habituer à penser, à dire et à écrire que le Québec est dans le monde mais distinct de lui. Il saura à ce moment-là que l’indépendance et l’interdépendance sont préférables à l’annexion, la subordination, la provincialisation, la sujétion ou la superposition d’une autre nation étrangère. Il reconnaîtra le besoin d’acquérir sa liberté collective avec l’avantage d’un État souverain. Il saura que l’unité nationale n’est pas la recherche de l’isolationnisme. Il aura acquis la conviction que la nation québécoise a le droit de se gouverner soi-même.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 septembre 2012

    J'ai entièrement confiance dans le coseil d'administration de la «Société des Amis de Vigile», soit messieurs: Denis Monière, Robert Laplante, Richard Le Hir, Christian Gagnon et Érick Frappier. Je suis entièrement certain que ces derniers s'inscriront dans la parfaite continuité de ce qu'a été «Vigile» jusqu'à ce jour et continueront à insuffler au site le même esprit, la même sérénité et la même dynamique qui ont été ses marques distinctives jusqu'au jour du départ notre fondateur monsieur Bernard Frappier.
    Bonne continuité.
    Jacques L. (Trois-Rivières)

  • Archives de Vigile Répondre

    25 septembre 2012

    @André LaBoissonnière
    Je ne connais pas la couleur du vote de chacun des membres de la SAV. Peu importe, je doute que les couleurs soient fixes. Tel un baromètre, elle variera avec la couleur du temps. Car nous entrons en période de crise mondiale. Demain ne ressemblera pas à hier.
    @Pierre Tremblay
    Bonne idée. Le problème du contrôle des médias est la maîtrise des flux économiques qui permet au capital de se concentrer sur des fortunes. Nous ne disposons pas de banque.
    Vigile ne vend pas de place publicitaire pour se financer.
    Ce qu'il faudrait, c'est que des petits entrepreneurs (ou plus grands) se déclare ouvertement souverainistes sur le site. Alors c'est à nous de les encourager. Ces entrepreneurs voyant l'importance de Vigile donneront pour continuer à se faire voir.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 septembre 2012

    En parlant du nerf de la guerre, vous m'avez donné une idée.
    Malgré le travail acharné de monsieur Frappier, il faut admettre que la souveraineté piétine depuis les années '70 pourquoi?
    Essentiellement parce que nos acteurs souverainistes, n'ont pas la puissance économique pour porter l'idée dans le coeur des Québécois. Les radio, les journaux, la télévision ne sont pas contrôlés par nos sympathisants. La ville de Québec par les radio Poubelle et Arthur ont complètement détruit le goût de vivre cette aventure. On est devant une population qui vit bien et qui ne veut rien changer.
    Donc si on n'a pas d'acteurs suffisamment forts pour prendre à bout de bras, la souveraineté du Québec, il faut alors regrouper un grand nombre de personnes qui ensemble, peuvent devenir une force économique redoutable.
    Je crois que les indépendantistes ont été, depuis,près de 50 ans , un groupe de pression politique alors que nos adversaires sont un groupe de pression politique et économique.
    Il est clair que la pression politique doit s'appuyer sur des moyens financiers importants si on veut gagner.
    Il y a 30 à 40% d'indépendantistes au Québec soit au moins 3 millions d'habitants. Ce nombre représente une force politique mais surtout ÉCONOMIQUE QUE NOUS N'UTILISONS PAS COMME MOYEN DE PRESSION!
    Nous sommes complètement éparpillés! Nous aidons les fédéralistes en allant acheter des services chez eux alors qu'eux s'entraident par des jobs, services, retour d'ascenseur, financement de leur branche politique avec retour par des contrats etc...
    Étant donné notre manque de réseautage et notre désorganisation totale sans aucune structure économique, notre mouvement n'a pas la force qu'il devrait avoir.
    IL EST TEMPS QUE ÇA CESSE!
    Il faut se donner une instance économique et arrêter d'acheter des biens et services chez nos adversaires!!!
    Il faut mettre nos forces en commun et n'encourager économiquement que ceux qui ont les mêmes objectifs que nous!
    Il faut arrêter d'acheter les journaux de nos adversaires, il faut arrêter d'investir dans les fonds de placement de nos adversaires,il faut arrêter d'acheter des assurances chez nos adversaires, il faut arrêter d'aller dans les commerces de nos ennemis politiques. Il faut arrêter d'acheter des services juridiques chez nos adversaires....
    Il nous faut une instance souverainiste qui nous informe ou qui nous regroupe pour faire l'achat de biens et services chez nos sympathisants! Avec le grand nombre, nous pourrions même avoir des meilleurs prix que chez nos adversaires! Cette instance pourrait se prendre une cote qui pourrait financer l'achat de biens et services pour nous aider à promouvoir notre spécificité culturelle, notre objectif politique et aider à l'intégration de concitoyens venus de l'extérieur.
    De plus en achetant chez nos sympathisants, on achète chez nous, on achète QUébec et on encourage notre économie! On fait d'une pierre deux coups: on améliore l'économie du Québec et se bâtit une force économique nationaliste redoutable chez nous.
    Pour commencer, il faut identifier les entreprises, commerces, professionnels qui sont des sympathisants et qui sont prêts à devenir nos dispenseurs de services et de biens.
    Il faut créer des instances régionales dynamiques qui identifient localement nos sympthatisants et encourager et même regrouper les achats de nos membres chez nos adhérants.
    Un regroupement des forces souverainistes pourraient mettre en place une structure d'achat qui valorise les achats chez nos propres membres. Quelle force économique et nécessairement politique incroyable ce mouvement aurait-il?
    Il faut que cette instance nous indique ou prenne directement en main nos besoins: Où acheter ou placer notre argent, qui aller voir pour acheter des services: avocat, comptable, notaire, prêts financiers,etc...
    Arrêtons de laisser le terrain économique à nos adversaires. Faisons ce que les Parizeau et Landry voulait faire avec le gouvernement du Québec soit un modèle économique basé sur la solidarité des Québécois. Nous n'avons pas besoin d'attendre que le PQ prenne le pouvoir. Nous pouvons le faire tout de suite sans attendre comme certains peuples le font déjà comme les communautés juives, italienne et autres au Québec.
    Identifions nos ennemis et nos sympathisants et encourageons seulement ceux qui politiquement ont les mêmes visions que nous.
    Je suis sûr que certains hommes d'affaires changeraient leur opinion politique après avoir perdu le 1/3 de leur clientèle et deviendraient plus bavard et ceux qui le sont déjà, s'impliqueraient davantage s'il pouvait compter sur une clientèle de base assurée quoi qu'il arrive.
    Le clientèlisme libéral est basé sur une appartenance à une vision plutôt fédéraliste, anglophile et ce qu'on oublie souvent économique qui prône un réseautage et une fidèlité à toute épreuve.
    Faisons la même chose et nous allons gagner car nous avons la force du nombre. Arrêtons d'attendre le messie comme Lulu et les autres compteurs de romance, agissons pour nos enfants en leur laissant une société bien soudée entre nous ce que nos adversaires ne veulent surtout pas.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 septembre 2012

    AIE! VIGILE DEVIENT LE MÉDIA D'AVANT GARDE D'OPTION NATIONALE...
    Il se peut fort bien qu'il ne s'agisse plus de continuité mais bien de détournement philosophique (Bernard Frappier) vers de nouveaux horizons... à constater seulement les membres du CA.
    Comment il se fait que les lecteurs, VIGILIENS et VIGILIENNES n'ont eu mot-à-dire dans cette constitution de cette société et de ses représentants?
    Quant à moi je pense avoir déjà été victime de censure entre-temps.
    Le temps nous le dira bien mais quand je lis l'article paru le 19 septembre 2012 signé de Monière et Lamy ( http://www.vigile.net/Se-remettre-en-marche ) je n'ai plus de doute quant à son orientation. L'Option nationale a fait chou blanc le 4 septembre 2012 et j'en suis fort heureux pour plusieurs raisons déjà partagées avec un grand nombre parmi vous. Mais ce n'est pas un pauvre 2% de l'électorat qui me fera changer d'idée en ce jour. À voir aller Pauline Marois et toute son équipe il semble bien que le temps lui donne raison de tenir à distance Jean-Martin Aussant dont j'ai fini par découvrir durant la campagne électorale avec à témoin mon ami Johan Nachmanson qui n'a pas l'étoffe de ses prétentions.
    Il va sans dire que Pauline Marois doit avoir tout le support des indépendantistes de toute allégeance aux fins d'établir un leadership de direction vers la fondation de notre pays, le QUÉBEC. En conséquence, sa manière actuellement défendue est de loin la meilleure quant au but visé même s'il y a de la turbulence comme prévu et annoncé dans le passé par celle-ci.
    Je nous souhaite sur VIGILE une véritable prise de conscience sur l'événement du 4 septembre 2012 qui a donné au Québec une leader inconnue jusqu'à ce jour et de la manière dont elle a décidé de prendre l'appareil d'État, le seul d'essence française dans les Amériques, ça annonce une gouvernance solide, concrète et déterminée comme jamais n'avaient su le faire aussi rapidement ses prédécesseurs mâles. C'est donc dire que les femmes au Québec ont davantage de couilles que les hommes en situation de pouvoir réel! D'ailleurs, je savais déjà tout ça en bas âge dans ma propre famille. Avec ma mère, l'avenir faisait moins peur. Quant aux niveaux administrateurs de VIGILE il vous faudra apprendre le métier comme dirait l'autre. À défaut, une mort certaine est annoncée... quoiqu'en disent les trop bien pensants.
    ECCE HOMO !