Vigile en deuil

Bernard nous a quittés

Chronique de Richard Le Hir

J’ai l’immense chagrin de vous annoncer le décès de notre ami Bernard survenu cette nuit au Centre hospitalier Anna-Laberge à Châteauguay.
La rapidité de la dégradation de son état me laisse pantois. Même si je connaissais la gravité de sa maladie, à le voir encore vaquer normalement à ses occupations il y a à peine dix jours, je ne soupçonnais pas que sa fin était si proche.
Je l’ai vu jeudi dernier pour lui annoncer un développement favorable survenu dans notre procès, et même si je l’avais trouvé considérablement affaibli, il pouvait encore tenir une conversation et même rire de certains aspects amusants que je lui rapportais pour lui donner le goût de vivre encore un peu plus longtemps.
J’ai su par son fils Érick que son état s’était considérablement détérioré lundi et je suis retourné le voir hier. Un autre de ses fils, Dominique, était à son chevet. Bernard était sous forte sédation et il avait le souffle court et rauque, alimenté par le respirateur.
Dominique et moi avons eu le bonheur de le voir, un court instant, émerger brusquement de sa torpeur et nous sourire en nous reconnaissant, avant d’y replonger profondément.
Il n’y a pas de mots pour vous dire toute la perte que je ressens, et je sais que nous serons des milliers à partager ce sentiment. Avec si peu de moyens mais une détermination sans faille, sans être hanté par le moindre doute sur la direction à prendre et la justice de sa cause, Bernard est parvenu à doter le Québec d’un espace de liberté incomparable dans notre paysage médiatique.
Il l’a fait sobrement, modestement, avec une constance exemplaire, quasi monacale, et une efficacité redoutable. Il a tenu le fort, littéralement à bout de bras, à lui seul pendant quinze ans. Il a résisté à toutes les épreuves, surmonté toutes les embûches, esquivé toutes les critiques, et laisse derrière lui une oeuvre monumentale en exemple aux générations futures.
Bernard était de la race des vrais héros, ceux du quotidien, les bûcheurs, les anonymes. Pourtant doué pour la parole (il avait enseigné) et l’écriture, il avait décidé de s’effacer et de donner la parole aux autres, de leur donner une occasion de structurer leur pensée, de se donner des orientations, et de se forger une détermination.
Sa réussite se mesure dans l’influence que Vigile a acquise dans le débat politique au Québec, une influence que ses concurrents de la presse officielle ne reconnaîtront jamais tant elle les fait mal paraître, mais une influence réelle dont nous avons eu de nombreuses preuves tangibles au cours des deux dernières années.
Repose en paix, Bernard, tu l’as bien mérité. La relève est là.


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79 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    5 octobre 2012

    Voici une citation de Monsieur Mohamdas Karamchand Gandhi, connu également sous Mahatma (grande âme) Gandhi: "Quand je désespère, je me souviens que tout au long de l’histoire, la voie de la vérité et de l’amour a toujours triomphé (non sans lutte).
    Il y a dans ce monde des tyrans et des assassins et pendant un temps ils peuvent nous sembler invincibles et à la fin ils tombent toujours"...
    Il y aura toujours des justiciers de même trempe, ce dans la paix et dans les mots, ces mots de prise de conscience, avant tout créée dans le but d'informer et instruire sans futilité ni mépris. L'oeuvre de Monsieur Frappier, aura permis de ralier les fous et les ignorants, de les rendre encore plus fous et moins ignorants et de donner le goût de vouloir en savoir davantage, même dans la politique où règne présentement un certain désenchantement. Ce site, libre d'expression, permet également et peut-être d'en faire trembler quelques-uns, trembler de remords et de vérité en pleine face. Merci Monsieur Frappier pour la promotion de la dignité humaine. Amen !

  • Archives de Vigile Répondre

    28 septembre 2012

    Je suis vraiment désolé par la disparition de Bernard Frappier. Sans jamais l'avoir vu, je le tenais pour un ami et, en une certaine mesure, un maître. J'ai compris il y a quelques années le potentiel d'internet grâce au site Vigile et au savant usage que Bernad faisait déjà de son potentiel et de ses ressources.
    C'était il y a 12 ou 13 ans. Une société de gestion de droits de publication menaçait Vigile avec une requête de paiement exorbitante. J'avais écrit à Bernad un message de courriel pour le manifester ma solidarité et mon appui. Celui-ci fut notre premier contact. Le dernier, il y a moins de deux mois.
    J'ai suivi au long des années le cheminement de Vigile, ses difficultés économiques, la lutte acharnée de Bernard pour le faire vivre. Il triomphait toujours parce que son combat était mobilisateur, parce qu'il avait la lucidité de nos interpeler, de nous impliquer. Amis ou simples lecteurs, québécois ou étrangers, si on ne l'avait pas aidé on se serait sentis comme des misérables.
    Je crois avoir été un des premiers à l'avoir suggéré le financement populaire par rapport aux exigences économiques croissantes. Je ressentais la nécessité de faire quelque chose, de rémunérer tant de travail, de sacrifice et d'information accomplis par un seul homme, 365 jours à l'année, sans rien demander. Je me souviens que je l'avais envoyé, en guise de cadeau de Noël, un disque d'un grand chanteur basque.
    Après, quand le financement populaire s'est mis en route, j'ai participé, modestement, dans la mesure de mes forces.
    Nous avons eu le dernier contact les premiers jours d'aout. J'avais envoyé à Vigile un courriel pour signaler un lien mort et la vraie adresse du vidéo concerné. C'est Bernard qui m'a répondu, en s'intéressant pour ma famille et pour la crise économique en Espagne. Je l'ai remercié. Je l'ai annoncé aussi que je projetais d'aller l'année prochaine à Montréal avec mon épouse, et que pour nous serait un vrai plaisir de l'inviter à diner. Finalement, je le demandais pour ses problèmes de santé.
    Il ne m'a pas répondu. Je comprends très bien qu'il n'a pas voulu m'ennuyer avec ses soucis de santé. Bien entendu, le souper à Montréal ne sera plus possible. Je le regrette. Je ferai un don à Vigile en guise de substitution.
    Bien entendu, je ne peux pas aller aux obsèques de Bernard à Montréal. Je lis qu'on va les faire dans une église catholique. Le hasard a voulu qu’exactement à la même heure, je me trouve à une petite église, dans un hameau basque, pour le mariage d'une jeune fille bien aimé. De ma montagne basque, j'aurai une longue pensée pour Bernad, pour sa vie de combat en quête d'un Québec libre, pour son ouvre, vaste et généreuse. Son combat a toujours été légitime, je le sens. Sans haine et sans rancoeur, il a tenté de libérer son pays, et, en même temps, de libérer le Canada de sa pulsion obsessionnelle d’anéantissement du Québec.
    Je suis désolé. On comprend le vrai sens des mots quand elles prennent vie et expriment votre pensée profonde. Oui, vraiment, je suis désolé. Et ce n'est pas une formule de politesse. Aujoud'hui je comprends bien ce que cela signifie.
    Gloria a toi, Bernard !

  • Serge Jean Répondre

    26 septembre 2012

    Merci à monsieur Frappier. Il a agi comme ce monsieur de mon enfance qui était chargé de collecter les billets à l'entrée de l'aréna pour les parties de hockey et, qui nous laissait passer nous les pauvres qui n'avions jamais d'argent pour nous payer un billet d'entrée.
    Monsieur Frappier a donné la parole à tous.
    Merci et tous mes respects à sa famille.
    Serge Jean

  • Archives de Vigile Répondre

    24 septembre 2012

    Bernard nous a quittés
    par roch gosselin le 24 Septembre 2012

    On ne peut qu'être pris de tristesse à la nouvelle
    nous annonçant le décès du Fondateur de Vigile.
    Bernard tu me rappelle la bonne samaritaine rencontrée
    il y a 49 ans, sans elle je ne serais jamais parvenu où je suis
    Et Monsieur Bernard elle m'a appris (L'on s'incline
    devant le génie, mais l'on s'agenouille devant la bonté !
    ( Victor Hugo )
    Je m'agenouille et en pensant de dire Merci !

  • Archives de Vigile Répondre

    21 septembre 2012

    Je fais un voeux pourquoi Vigile nous dirait pas une directive pour allumer un cièrge qu'on allumerait à sa
    fenêtre en mémoire de Bernard Frappier
    je serais heureux
    Merci

  • James A. Wilkins Répondre

    21 septembre 2012

    Mes sympathies à la famille mais aussi à la grande famille de Québecois qu'il a rassemblé car nous sommes tous en deuil d'un grand homme.
    À nous tous de perpétuer avec la même détermination l'important héritage qu'il nous a laissé.
    James A. Wilkins
    Lac Brome

  • Archives de Vigile Répondre

    21 septembre 2012

    Bernard nous a quitté
    le 21 septembre 2012 par
    Roch Gosselin
    Bernard a été pour nous peuple un créateur,
    un flambeau, une Vigile
    je dis : un éternel Merci !

  • Archives de Vigile Répondre

    21 septembre 2012

    Bernard Frappier était un patriote et un fervent défenseur de la liberté de penser. Il a permis à plusieurs intellectuels souverainistes d’échanger et de diffuser leur vision du pays à venir. Le Québec indépendant devra beaucoup à l’action continue et authentique d’hommes et de femmes qui, comme Bernard Frappier, auront su créer des espaces de liberté.
    Maria Mourani
    Députée d'Ahuntsic

  • Marie-Hélène Morot-Sir Répondre

    21 septembre 2012

    J’apprends avec beaucoup de tristesse ce matin, le départ de Monsieur Bernard Frappier... Je pense à tous ceux qui l’aimaient tant, à sa famille à ses amis et à vous aussi, tous les Vigiliens effondrés aujourd’hui..
    Il a rejoint tous vos plus grands patriotes dans ce lieu de paix d’où on ne revient pas, mais comme nous le dit Sénéque “ il est seulement parti en avant” Nous devons nous raccrocher à cette pensée et nous dire que de là où il se trouve à présent, il va vous envoyer tous les courages dont vous avez besoin pour continuer à sa place ..
    Monsieur Frappier, merci pour votre travail, merci pour votre œuvre qui a rassemblé tant de personnes dans l’amour de votre beau pays, personne ne vous oubliera jamais !

  • Serge Charbonneau Répondre

    20 septembre 2012

    C'est avec stupéfaction qu'un courriel m'a informé de cette triste nouvelle.
    Vigile, c'est un peu beaucoup Bernard Frappier.
    Cet homme que je ne connaissais pas s'est infiltré dans ma vie comme une sorte de complice inconnu.
    Ce site, Vigile, est imprégné de lui.
    Un site qui porte bien son nom, Vigile.
    Vigile comme le fut M. Bernard Frappier.
    Je me s'en désemparer pour témoigner mon émotion.
    C'est avec une très grande tristesse que j'ai appris qu'il nous avait quittés.
    Mes plus sincères sympathies à sa famille.
    M. Bernard Frappier va tous nous manquer.
    Comme si Vigile venait de perdre son Père.
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    20 septembre 2012

    Ce grand patriote que fut Bernard Frappier aura laissé le précieux legs que constitue Vigile.net, en prenant bien soin d'en assurer la survie après son départ.Il mérite donc toute ma reconnaissance.
    Alors qu'au Québec, les média de masse sont assujettis à de grands et puissants intérêts financiers et qu'ils façonnent l'opinion publique dans le sens de ces intérêts, Vigile.net aura choisi la liberté et l'indépendance vis à vis quelque intérêt que ce soit.
    A sa famille, j'offre mes plus sincères condoléances.
    Benoit Mailhot

  • Marie-Thérèse Miller Répondre

    20 septembre 2012

    Adieu Bernard. Je suis triste mais heureuse de savoir que les mauvais jours sont terminés. Je suis une des temoins de cette longue, patiente lutte, déterminée et rigoureuse que tu as menée avec l'intelligence du coeur pour que plus jamais la parole et les écrits des nôtres se perdent. Merci de tout coeur.
    Mes plus sincères condoléances à ses fils et petits enfants, à sa famille et à ses collaborateurs dont M. Le Hir.
    Vigile survivra !
    ’’Un homme qui s’éteint, ce n’est pas un mortel qui finit,
    c’est un immortel qui commence.’’ D. Lussier

  • Archives de Vigile Répondre

    20 septembre 2012

    Oeuvrant alors moi-même sur le Web j'ai découvert l'oeuvre de Bernard Frappier dès ses premières pages. Depuis ce temps, je n'ai cessé de consulter Vigile, apportant année après année mon humble contribution et profitant jour après jour de son incroyable énergie pour la patrie.
    En tant que spécialiste de l'information documentaire je suis tout particulièrement à même d'apprécier l'incomparable richesse de la banque de données que nous lègue Bernard.
    Aux membres de sa famille : veuillez recevoir mes plus sincères condoléances.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 septembre 2012

    Toutes mes sympathies aux proches et à la famille. Nous perdons un vrai patriote, mais, justement, il faut continuer son travail!

  • Archives de Vigile Répondre

    20 septembre 2012

    Merci de combler le mieux possible le déséquilibre dans la diffusion des options d'avenir qui s'offrent à la nation québécoise.
    Au nom de tous les miens, j'offre mes plus sincères condoléances aux proches et aux amis de monsieur Bernard Frappier.
    La disparition de ce grand patriote est une grande perte pour nous tous. Son courage et sa pugnacité auront été, jusqu'à la toute fin, un exemple et une inspiration.
    Longue vie à Vigile
    Serge Dionne

  • Pierre Durand Répondre

    20 septembre 2012

    Merci Bernard !
    Repose en paix...

  • Archives de Vigile Répondre

    20 septembre 2012

    20 septembre 2012, par Bruno Deshaies
    J'aimerais offrir mes condoléances à Érick et Domnique, ses deux fils, à sa famille et ses proches, pour leur soutien à l'œuvre nationale de Bernard ainsi que pour la cause de l'indépendance du Québec.
    Si le grain de sénevé… ne meurt, mais quand il a poussé, il est plus grand que les légumes et devient un arbre. Dans notre cas, l’arbre de la liberté doit être en chacun de nous.
    Cet arbre de l’indépendance nationale du Québec est maintenant planté et enraciné. Le travail des indépendantistes consiste à le faire provigner par un procédé de marcottage pour que d’autres arbres s’élèvent sur tout le territoire québécois (du Sud au Nord et de l’Est à l’Ouest) afin que la victoire de l’indépendance du Québec s’exprime par une majorité démocratique susceptible de libérer la société québécoise des entraves de sa subordination dans le fédéralisme canadian.

    Comme disait Félix Leclerc, en 1949, dans L’Hymne au Printemps (mot très symbolique) : « Les blés sont mûrs… ». Relisons et écoutons ses paroles :
    Les blés sont mûrs et la terre est mouillée
    Les grands labours dorment sous la gelée
    L'oiseau si beau, hier, s'est envolé
    La porte est close sur le jardin fané...
    Comme un vieux râteau oublié
    Sous la neige je vais hiverner
    Photos d'enfants qui courent dans les champs
    Seront mes seules joies pour passer le temps
    Mes cabanes d'oiseaux sont vidées
    Le vent pleure dans ma cheminée
    Mais dans mon coeur je m'en vais composer
    L'hymne au printemps pour celle qui m'a quitté
    Quand mon amie viendra par la rivière
    Au mois de mai, après le dur hiver
    Je sortirai, bras nus, dans la lumière
    Et lui dirai le salut de la terre...
    Vois, les fleurs ont recommencé
    Dans l'étable crient les nouveau-nés
    Viens voir la vieille barrière rouillée
    Endimanchée de toiles d'araignée
    Les bourgeons sortent de la mort
    Papillons ont des manteaux d'or
    Près du ruisseau sont alignées les fées
    Et les crapauds chantent la liberté
    Et les crapauds chantent la liberté...
    Seule la force d’une majorité démocratique nationale fera la différence pour la libération nationale des Québécois comme nation. En ce sens, Bernard a été un libérateur national qui cherchait à se multiplier pour qu’enfin « les crapauds chantent la liberté » de tous les Québécois collectivement, le destin de cette humanité typiquement unique qui doit prendre sa place parmi les nations indépendantes sur notre planète Terre.
    Gardons notre souffle, car « les bourgeons sortent de la mort ».
    Bernard a été un semeur.
    Salut compatriote fidèle.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 septembre 2012

    Au GRAND PATRIOTE disparu, mille fois merci! Monsieur Frappier, vous serez toujours une inspiration pour moi sur le chemin de l'indépendance du Québec; nous l'aurons notre pays! Mes sympathies à toute la famille et aux proches.
    Vigilement vôtre

    André Gignac 20/9/12

  • Archives de Vigile Répondre

    20 septembre 2012

    Raymond Poulin a écrit:
    "Je me plais à croire que ce qu’on nomme la mort n’est qu’un passage à une autre forme d’existence, pas vraiment coupée de contact avec la nôtre et que, de cette autre vie, tu continueras à veiller sur les tiens, auxquels j’exprime mes condoléances, de même que sur ta création. Au revoir, et sans doute à bientôt."
    Je ne peux pas le prouver, mais j'ai aussi cette espérance. Comme le dit la liturgie catholique: Vita mutatur non tollitur. La vie est transformée, elle n'est pas rendue dans le néant.
    robert barberis-gervais, 20 septembre 2012

  • Archives de Vigile Répondre

    20 septembre 2012

    Mes sympathies pour la famille de Bernard Frappier.
    La famille biologique bien sûr!
    Mais aussi la famille spirituelle de la communauté de Vigile.
    Quant à Bernard, il a pris la meilleure place pour regarder les transformations sociales qui vont se dérouler. Du moins, c'est ce que je me dis.
    Je ne saurais jamais assez bien le remerciez pour son oeuvre Vigile, qui permet à l'information de percer, là où les médias pratiquent la censure. Je ne parle pas juste de la modération dans les pages de Gesca et ses pareils, mais de l'information sur la crise financière, le port méthanier de Rabaska, la grippe aviaire et l'inutile vaccination du peuple. Sur Vigile, les vrais infos sur la Lybie et la Syrie y passait.
    À part la Souveraineté proprement dite, Bernard n'avait pas de parti pris sur les infos qu'il recevait. Il les prenait tel quel pour s'instruire et se construire une vision du monde. Et il nous les repassait pour qu'on se fasse notre propre vision.
    Alors merci. Je ne connaissais pas son état. Je me disais que je devrais me pointer à la SSJB pour lui dire merci en direct. Je vais plutôt le remercier de manière posthume.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 septembre 2012

    Le semeur est parti.
    Son champ, le nôtre aussi, aujourd'hui à peine mature, montre l'envergure de son travail.
    C'est à nous maintenant, porteurs de ses graines, d'étendre ce champ, celui pour lequel il s'est tant dévoué, qu'il devienne le pays, notre pays, que fût et est toujours, sa cause.
    Toutes mes pensées vont à ses proches.

  • Nic Payne Répondre

    20 septembre 2012


    Mes vives sympathies aux proches de Bernard Frappier. En vous souhaitant sérénité et amour.
    Pour la famille élargie, c'est-à-dire les nombreux lecteurs et collaborateurs de Vigile, Bernard Frappier survit déja à travers ce formidable média qu'il nous laisse en héritage, faramineux s'il en est un.
    Merci, Monsieur Frappier, d'avoir été, et d'être encore, un phare.
    Nic Payne

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Je n'ai pas connu personnellement M. Bernard Frappier. Mais son oeuvre même, Vigile, témoigne de l'homme qu'il fut. Il fut de « la race des vrais héros, ceux du quotidien, les bûcheurs, les anonymes», écrit avec justesse M. Richard Le Hir.
    Bûcheur, en effet, il travaillait manifestement sans relâche. Bûcheur, voire bûcheron, c'est également à la hache, comme il se doit, et ce qui n'exclut en rien la finesse d'esprit, qu'il défendait ses convictions les plus profondes.
    Mais, anonyme, c'est aussi et surtout avec abnégation, sans jamais rechercher ni les titres ni les honneurs, qu'il a servi jusqu'au bout la cause de l'indépendance. À cet égard, le moment de son départ a même quelque chose de symbolique, tout juste avant qu'on ne lui remette enfin une médaille on ne peut plus méritée. Au fait, n'a-t-il pas déjà enseigné la philosophie ? Eh bien, d'une certaine manière, il l'aura enseignée jusqu'à la fin.
    Toutes mes sympathies à la famille.
    Luc Potvin
    Verdun
    PS : Le logo de Vigile en noir, c'est fort bien pensé.

  • Gaston Boivin Répondre

    19 septembre 2012

    La mort nous arrache à ceux que l'on aime et à ce que l'on aime, peinant au surplus ceux qui nous aiment. Mais paradoxalement, nous y survivons par les actions, gestes, paroles, écrits, attitudes et comportements qui ont été les nôtres de notre vivant, lesquels sont autant de traces et de marques que nous laissons en témoignage de notre passage et lesquels rappellent constamment notre mémoire, ainsi que ce que nous avons fait en étant celui que nous avons été, permettant aux gens, que nous avons ainsi touchés, de continuer à nous fréquenter comme si nous étions toujours là: Ce qu'a laissé monsieur Frappier est immense et a influencé bien des Québécois: Il sera impossible dorénavant de consulter Vigile sans avoir une pensée pour son créateur!
    À sa famille, ses amis, aux Vigiliens et à tous les indépendantistes, mes condoléances.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Mes sympathies à sa famille et à ses proches.
    Il fut pour moi, simple Franco-Ontarien, devenu Québécois par choix, une inspiration!
    Repose en paix, mon cher Monsieur Frappier!

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Il nous a quitté mais il laisse derrière lui une oeuvre titanesque. Je me demandais toujours comment il fait pour ne jamais prendre de congé, pour mettre autant de temps au service de pas seulement un rêve mais aussi au service de la liberté d'expression, de la justice, de l'équité, de la défense de la vérité. Il faut croire en ce qu'on fait, avoir en esprit de missionnaire. Il y a parfois dans le dévouement et l'abnégation plus que la "cause" ou une cause, il y a le désir de servir l'humanité toute entière et pas seulement les plus riches à des fins mercantiles.
    Ce journal électronique est le journal de tout le monde et pas seulement le journal d'un groupe ou d'une classe de gens, on espère qu'il le restera longtemps. Avec des gens comme vous M.Le Hir, on a toutes les raisons du monde d'avoir encore confiance.
    Je lève mon chapeau à cet homme qui s'est tué à la tâche mais je suis sûr qu'il est mort avec la satisfaction du devoir accompli. Que dire de plus sinon MERCI.
    Et je peux dire en toute sincérité qu'il mérite beaucuop plus des funérailles nationales que la plupart de nos politiciens, mais combien de personnes en sont conscientes?

  • Chrystian Lauzon Répondre

    19 septembre 2012

    Vigile avait, à y lire l’actualité, les ailes grandes ouvertes par la sensibilité, l’esprit et le sens critique de son créateur. La parole du Québec dans ce qu’elle a de plus franche et d’authentique, à hauteur de peuple, passe sans détour par ce lieu médiatique de véracité affirmée.
    Monsieur Frappier accorda ces derniers mois, à plusieurs reprises, une tribune à mes textes, peut-être avec une tolérance à l’épreuve, mais j’ose croire aussi un enthousiasme certain. Cette attention m’a touché, signifié une présence que je ressens désormais par l’absence. Je souhaite que demeure, tel un pouvoir de l’invisible, cette capacité, ce don d’humanité, de rassembler les voix libres et critiques des citoyens qui, par Vigile, revendiquent un Québec indépendant, notre seul pays!
    Merci à vous monsieur Frappier, à votre entourage familial et à ceux qui formaient équipe avec vous de près ou de loin, auxquels j’associe ma peine la plus sincère.
    Que votre esprit nous accompagne et poursuive avec nous la marche démocratisante par toutes les rues réunies vers la grande avenue, l’advenance du Québec-Pays, notre État-nation.
    Cristal de Paix

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Mes profondes sympathies a sa famille ainsi qu’a ses amis et ses proches. Merci de votre travail acharné et de la qualité de celui-ci.Un merci très sincère pour tout le travail et la détermination dont vous avez fait preuve et que vous avez abattu depuis tant d'années.
    Vous méritez le repos

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Je n'ai pas connu personnellement monsieur Frappier, mais je le remercie de m'avoir permis de m'exprimer et de m'avoir permis également de m'informer à une source crédible comme Vigile.
    Son oeuvre témoigne qu'il était un homme d'exception, un grand Québécois, un homme avec un idéal et qui a lutté jusqu'au bout pour son idéal.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Mes condoléances à sa famille, à ses proches, à ses amis.
    Paix au Gardien dans la nuit.
    Vous avez été pour moi, avec Vigile, l'allumeur de réverbères, l'éclaireur, le patriote sans faiblesse.
    Merci.

  • Gilles Ouimet Répondre

    19 septembre 2012

    Je suis peiné, très peiné. Je sais que personne n'est éternel mais bon sens, il y en a qui partent alors qu'ils sont encore essentiels. Ainsi va la vie. J'avais beaucoup d'estime pour cet homme que je ne connaissais pas vraiment mais je me souviendrai tout le temps qu'il m'avait demandé, par un de ses fils alors qu'il était en convalescence, d'écrire un texte pour commémorer l'anniversaire de la mort de Félix Leclerc. Merci Monsieur Frappier.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Au revoir monsieur Frappier, vous avez ouvert un chemin à la libre expression Québécoise qui ne se fermera jamais. Bon repos

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    J'ai connu Vigile grâce à Jean-Luc Dion (Avant-Garde Québec) et j'y ai contribué de ma plume depuis l'an 2000, l'autre main puisant dans mes poches. J'y ai toujours cru et j'ai toujours soutenu Vigile avec passion et sans faille, même quand c'était pas évident. Vigile, c'était Bernard et je n'ai jamais écrit sur Vigile sans écrire à Bernard. Quel paradoxe d'effacement et de leadership ! Je perds aujourd'hui un compagnon, un camarade, un vrai complice que j'aurai connu trop peu mais avec qui je me suis toujours senti en phase. J'y ai toujours cru, j'ai toujours cru à Vigile dont j'ai toujours défendu férocement la mission que je vois toujours pleine de potentiel, voire de grandeur.
    Je suis naturellement en deuil et je pleure; en homme courageux, même si je n'ai pas le courage exceptionnel de Bernard Frappier. Je tiens à offrir mes sympathies à sa famille, à ses fils que je ne connais pas, et à ses proches. Je tiens à rappeler aux lecteurs le souvenir d'autres compagnons de route aujourd'hui décédés (eux aussi trop tôt) dont Claude Lessard, Raymond Savard et autres Cyrano, que Jean-Luc et surtout Marie-Mance reconnaîtront.
    Je combats depuis douze ou treize ans ans à la Don Quichotte, comme un poète armé d'armes dérisoires, pour faire sortir de l'ombre un journal virtuel plein de potentiel. Rien n'est jamais acquis et je rage que Vigile ne soit encore que si peu lu. Mais je suis certain que le repos de l'âme de Bernard ne sera complet que lorsque Vigile tiendra la dragée haute à La Presse, propriété de cet apatride qu'est PD. Immense défi...
    Haut les coeurs !
    Si je me réjouis du prix qu'aujourd'hui la SSBJ accorde à titre posthume à Bernard Frappier, je ne peux constater que, comme pour beaucoup d'autres, la grandeur de l'oeuvre ne trouve grâce en société que lorsque le créateur a rendu l'âme.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Quelle triste nouvelle! Je ne le croyais pas aussi atteint!
    Toutes mes sympathies à sa famille et ses proches. Il aura laissé un bel héritage patriotique aux Québécois.

  • Raymond Poulin Répondre

    19 septembre 2012

    À moyen et peut-être à court terme, on réalisera que Vigile aura été, malgré les polémiques qu’on a pu y lire, et peut-être, paradoxalement, grâce à ces dernières, un lieu préparatoire à la convergence de toutes les tendances indépendantistes. S’engueuler, c’est aussi se parler et, parfois, se comprendre. Ce lieu unique, Bernard, nous te le devons. Ce n’est pas pour rien que certains ont tout tenté pour le détruire, notamment au moyen de procédures juridiques. Ils reconnaissent ainsi, à leur corps défendant, la valeur et la force de ton oeuvre, mise sur pied avec peu de moyens matériels mais un acharnement et une résilience qui forcent l’admiration.
    Je me plais à croire que ce qu’on nomme la mort n’est qu’un passage à une autre forme d’existence, pas vraiment coupée de contact avec la nôtre et que, de cette autre vie, tu continueras à veiller sur les tiens, auxquels j’exprime mes condoléances, de même que sur ta création. Au revoir, et sans doute à bientôt.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Pour l'Oeuvre de Bernard Frappier: Le Vigile
    Don: 300 $
    Mes condoléances à la famille et proches éprouvés par ce départ
    S Caron

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Cher Bernard,
    on n'a pas eu l'occasion de se connaitre mais laisse moi te dire que si je suis resté encore dans la famille des indépendantistes c'est grâce à des hommes comme toi et à Vigile .Ce médias unique au Québec et peut être dans le monde nous a nourri d'informations sur le militantisme,le sacrifice ,l'histoire,la culture et surtout les luttes de ces hommes et de ces femmes qui ont bati ce beau coin du monde .Sans parler de l'aspect international de vigle qui est trés bien fouillé et travaillé .Bref sans toi je ne saurais si je serais aussi armé d'arguments pour faire face à nos adversaires toute ethnies confondues.J'aurais pu te le dire et te remercie de ton vivant mais j'avais pensé qu'on allait se rencontrer à la SSJB ce jeudi pour le témoigner devant nos ami(e)s. Le destin a décidé autrement .
    Tout en présentant mes sincères condoléances à sa famille je vous dit que vous pouvez être fier de Bernard .Un militant qui a fait plus que sa part pour ce pays qui sera une réalité certaine .Merci Bernard on ne pourra jamais t'oublier . Farid Salem

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Je me demandais pourquoi j'étais triste aujourd'hui, maintenant je le sais.
    Vigiles.net est un incontournable grâce à vous, M.Frappier.

  • Daniel Lévesque Répondre

    19 septembre 2012

    Ce qu'il y a de triste dans la vie, c'est qu'en avançant en âge, on voit peu à peu les gens que l'on aime et estime nous quitter les uns après les autres. La dernière fois que j'ai ressenti un tel vide, c'est quand Pierre Falardeau nous a quitté.
    Bernard Frappier a inspiré ma vie professionnel où paradoxalement, je retrouve nombre de gens qui m'encouragent à taire mes opinions politiques car cela n'est semble-t-il pas très bon pour le business. Je serais probablement un de ces anonymes si je n'avais pas eu des gens comme Bernard Frappier comme exemple.
    Nous payons nos engagements politiques très très chers. Quand nous ne sommes pas de la gang, ou que notre passé est lié au projet d'indépendance, je puis vous le dire par expérience que la ségrégation pour des motifs politiques fait partie du quotidien.
    Vous rirez sans doute mais l'image de Bernard Frappier qui me revient le plus est celle où il porte cette chemise orange à la manière d'un détenu. Au fil des ans, on se rend compte que lorsque nos convictions sont solides et profondes, on vit et l'on meurt avec. Elles sont attachées à nous par des chaînes. On en est l'esclave. Et du coup, on ne peut pas se taire. Seuls ceux qui ont tort implorent notre silence.
    Avec très peu de moyens, Bernard Frappier aura réussi à créer le plus retentissant de tous les médias québécois. C'est là que l'a mené son amour profond du Québec. Il a mis au monde un média qui fesse à un point tel qu'il est ignoré par les prétentieux médias de masse et ce depuis plus de 16 années en dépit de ses records de fréquentation.
    Les élites médiatiques estiment que seuls les tribuns reconnus et universifiés devraient avoir voix au chapitre. Mais nous savons trop bien que cette élite est corrompue jusqu'à l'os. Bernard Frappier lui a donc préféré la voix du peuple, il lui a donné la parole, il lui a fourni un outils au delà de toutes nos espérances.
    Vigile dérange, embrase, met à jours la turpitude et révèle cette société dirigée par une bande de jaunes. Et c'est nous, c'est le peuple, le monde ordinaire qui enfin, s'exprime! Bernard Frappier a démocratisé ce droit essentiel et fondamental de s'exprimer.
    C'est un accomplissement comme aucun autre. Rendre le droit de parole accessible. Permettre à tous celles et ceux qui le veulent de pouvoir être entendu. donner une voix à ceux que l'on brime et réduit au silence.
    Avons-nous imaginé ne serait-ce que cinq minutes ce que Bernard Frappier a fait pour nous?
    Merci Monsieur Frappier! Que Dieu vous accueille! Vous le méritez tant.
    Daniel Lévesque
    Québec septembre 2012

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Un grand patriote est décédé. Salut Bernard!

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Bernard,
    Ne connaissant pas exactement ton état de santé - permets-moi de te parler comme si tu étais toujours là, tout près -, je me voyais espérer que les informations des derniers jours ne constituaient qu'une fausse alerte.
    J'espérais tant, en effet, que bien des années encore nous liaient, tous - Vigiliens, de coeur, de corps, d'esprit et de conviction -, dans le fabuleux Projet de la construction du pays de Gilles Vigneault.
    Je suis bouleversé par ce départ rapide.
    Jusqu'à l'injustice même.
    Bernard, tu étais plus encore qu'un authentique pionnier de la noble Cause, à la faveur de la mise sur pied de ce VIGILE absolument sans équivalent au Québec, et ce avec deux clous, trois ficelles et un coeur gros comme ÇA.
    Oui, tu étais plus encore. À savoir : un homme intègre, droit et de haute tenue éthique. Un homme, quoi. Digne de ce nom.
    Et ce ne sont pas là des mots, Bernard. Pour « te » plaire, ou plaire à tes proches. Veuille m'en croire.
    Je n'ajoute plus rien. Ce ne serait que... des mots.
    Toujours au-dessous de l'émotion. De toute manière.
    Je préfère me retirer sans plus tarder.
    Dans ma tristesse.
    Que je partage avec Érick, Dominique et tous les tiens.
    Merveilleux voyage - apaisant - vers tes ailleurs, Ami !
    Jean-Luc,
    Québec, le 19 Septembre 2012

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Je suis en deuil. Le Québec est en deuil. Merci pour tout.
    Mes sympathies à la famille et aux proches.
    Serge Longval, Longueuil.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Merci pour tout Bernard

  • Claude G. Thompson Répondre

    19 septembre 2012

    “Nous sommes tous destinés à mettre nos ressources à la disposition de l’humanité, et pas seulement les meilleurs d’entre nous. Et, puisque c’est la loi, le laisser-aller va tout naturellement céder la place au devoir de renoncement, qui différencie l’homme de l’animal.” Mahatma Gandhi
    Monsieur Frappier, vous avez été l’exemple par excellence de cette sentence de Gandhi. Vous nous avez donné l’occasion de la mettre en application et de devenir plus conscients de la responsabilité qu’est la nôtre de voir naître notre État, nous qui sommes une nation et qui possédons un pays pour lequel vous avez donné le meilleur de vous-même.
    Votre œuvre demeurera, à n’en pas douter, une des pierres d’assise de l’État que nous, le peuple sommes à faire naître afin que notre nation prenne la place qui lui revient dans le monde.
    Patriotiquement vôtre,
    Claude G. Thompson

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Merci Bernard!
    Une pensée à sa famille et ses amis!

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Bernard, ton temps et ton énergie ont ravivé ma flamme indépendantiste. Mille fois merci!

  • Jean-Pierre Durand Répondre

    19 septembre 2012

    Mes condoléances d'abord à la famille de monsieur Frappier. Il m'est arrivé d'envoyer des textes à Vigile et d'en informer mes connaissnces qui ne connaissaient pas le site. Plusieurs de ces personnes me remerciaient par la suite, non pas pour mon petit texte, mais d'abord pour leur avoir fait découvrir Vigile. Et je me disais à part moi: c'est bon signe, maintenant qu'ils vont adopter Vigile, ils seront entre bonnes mains et la bataille pour l'indépendance ne s'en portera que mieux. Enfin, de savoir que la plume de monsieur Frappier sera désormais absente, alors que des plumes médiocres et prétentieuses (comme celles d'Éric Duhaime ou de Simon Jodoin) sévissent encore, me chagrine. Mais, au moins, j'apprends que Vigile survivra. Nous serons donc encore entre bonnes mains. Ce n'est qu'un début, monsieur Frappier, nous continuons le combat !

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Merci pour tout,votre oeuvre va continuer.
    Sympaties à la famille et amis(es).

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    19 septembre 2012

    Comme déjà déclaré lors de ses périodes d'hospitalisation:
    Pour plusieurs d'entre nous, qui transigeons avec Bernard Frappier à travers nos textes, acceptés ou refusés:
    Bernard, c'est comme le Bon Dieu: sans l'avoir jamais vu, nous savons qu'il existe, par ses actes.

  • Élie Presseault Répondre

    19 septembre 2012

    Reposes en paix, Bernard. Tu étais de l'essence des humbles. Les témoignages sont éloquents pour affirmer que tu savais t'effacer au profit de la cause. Ta présence silencieuse nous inspirait tout au long des textes que nous écrivions inlassablement. Maintenant que tu nous as quitté pour un monde meilleur, nous tâcherons de nourrir Vigile un peu comme tu l'as fait selon tes bons soins.

  • Claude Richard Répondre

    19 septembre 2012

    Le père de Vigile n'est plus. Mais Vigile est encore là. Et entre bonnes mains. C'est sûrement une des choses qui auront permis à Bernard Frappier de partir en paix. À nous tous de poursuivre l'oeuvre et de nous rapprocher de l'objectif visé par M. Frappier et souhaité par nous tous: l'indépendance du Québec!
    Un grand merci posthume à Bernard Frappier pour l'immense travail qu'il a accompli!

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Merci Bernard de m'avoir permis de m'exprimer sur ton site ; je t'aimais sans te connaître, comme on devine les êtres ouverts et généreux.
    En 2003, tu m'as offert une chronique, c'était la première fois que quelqu'un faisait confiance à mon écriture et j'en ai été touché.
    On ne s'est jamais rencontré personnellement en personne, mais je vais quand même m'ennuyer beaucoup de toi.
    Bon vent Bernard...
    André Vincent
    P.S. Je serai là demain.

  • Gabriel Proulx Répondre

    19 septembre 2012

    Toutes mes sympathies à sa famille. Bernard était un grand Patriote québécois et depuis que je connais ce site, je peux affirmer sans me tromper que Vigile est le meilleur portail d'informations indépendantiste et internationaliste au Québec. Tout un exploit quand même.
    Donc, pour faire court :
    Merci Bernard. Nous nous souviendrons de toi en continuant le travail sur ce site que tu as fait vivre pendant des années.
    -Gabriel Proulx

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Toutes mes sympathies à la famille et amis proches du pionnier et patriote Bernard Frappier.
    Merci Bernard Frappier de ta grande générosité et pour tout l'amour porté à ton peuple. Repose En Paix.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Adieu patriote. S'il n'en tenait qu'à moi, le drapeau du Québec serait en berne aujourd'hui. À défaut du drapeau, c'est le coeur qui l'est. Ton oeuvre et l'esprit que tu lui a insufflé suvivra à ton départ. Et ça, c'est tout un héritage.
    Avec amour! Sympathies à la famille.
    Jacques Lamothe

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Merci mon'oncle,
    Je ne t'oublierai jamais et je n'oublierai jamais l'influence que tu as eu sur moi.
    Ton neveu qui t'aime et qui te dit merci.
    ''Un homme qui s'éteint,
    ce n'est pas un mortel qui finit,
    c'est un immortel qui commence.''
    -D. Lussier

  • Guylain Tremblay Répondre

    19 septembre 2012

    Depuis des années que je consulte plusieurs fois par jour le site de Vigile, j'en suis venu à la conclusion qu'auparavant je n'avais accès qu'à un faible aperçu de l'information politique, à travers beaucoup de brume venant du brouhaha de l'information traditionnelle.
    M. Frappier a créé un média incontournable pour qui veut mettre en perspective la masse de données qui nous est disponible par les médias dits traditionnels, qui trop souvent servent des "intérêts" dont les desseins sont presque toujours inavouables.
    J'ai toujours été estomaqué de la constance et de la somme de travail qu'il a consacré à ce que je peux appeler une oeuvre colossale.
    Et colosse il a été.
    Mes pensées pour sa famille et ses proches,

  • Xavier Duval Répondre

    19 septembre 2012

    C'est avec une grande tristesse que j'apprends le décès de M. Frappier. J'ai eu le plaisir au cours des dernières années de parcourir les pages de Vigile et d'y contribuer quelques fois. L'énorme travail que vous abattiez chaque jour de manière altruiste démontre avec éloquence pour moi que vous êtes un grand patriote qui a contribué d'une manière unique à la cause de l'indépendance du Québec.

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    19 septembre 2012

    Aux membres de la famille Bernard Frappier
    Partageant la peine qui vous afflige, recevez mes plus sincères condoléances.
    Jean-Louis Pérez-Martel

  • Jean-Yves Durocher Répondre

    19 septembre 2012

    Tristesse,
    Dimanche il avait la force de l'esprit dans la faiblesse du corps, il souriait, fatigué certe, affaibli, mais j'avais espoir qu'il puisse survivre quelques semaines de plus qu'il se donnait à vivre, de passer octobre...
    À ses enfants et ses petits-enfants, mes condoléances.
    Jean-Yves Durocher

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Merci, M. Frappier, et mes sincères condoléances à tous les membres de sa famille. Vous avez été choyés de le côtoyer.
    Vous avez été un phare dans la noirceur de ces années où vous nous avez donné Vigile. Je crois que votre oeuvre est très grande et importante dans le monde des médias que l'on connaît, et qu'elle vous survivra.
    Merci et merci aussi à tous ceux qui ont cru en vous.

  • Oscar Fortin Répondre

    19 septembre 2012

    Toutes mes sympathies à la famille. Merci à M. Frappier de nous laisser Vigile aux fenêtres ouvertes sur un Québec en marche vers son indépendance, mais aussi sur un monde duquel nous ne pouvons nous soustraire.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Je suis triste que Bernard nous ait quitter. Vigile est devenu, au fil du temps, le centre de sa vie et il a certainement dû être rassuré et heureux d'avoir transmit la relève à un comité aussi prestigieux et digne de confiance. Face à la concentration médiatique, je considère Vigile comme un instrument essentiel de libération et d’émancipation de notre peuple. Je crois donc que la meilleur manière d'honorer la mémoire de Bernard serait de voir tous ensemble comment accroître le rayonnement de Vigile. Je suis certains que les pistes ne manquent pas.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Seul le silence peut nous requérir lorsque parle l’exemplaire.
    Merci infiniment, Monsieur Frappier, d’avoir montré le chemin vers notre Liberté.
    André Meloche

  • L'engagé Répondre

    19 septembre 2012

    Mes sympathies les plus sincères,
    Quel phare, quel guide, quel exemple, quel dévouement!

  • Lise Pelletier Répondre

    19 septembre 2012

    Un phare s'est éteint laissant en héritage des milliers de phares allumés pour son Peuple sur le chemin de la liberté.
    A tous les membres de sa famille proche ainsi qu'à ses amis, j'offre mes sympathies.
    Bon voyage Cher Patriote.
    Lise Pelletier

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Je partage cette tristesse et je redis ma reconnaissance pour ce travail exemplaire.
    Mes sympathies à sa famille et à ses proches.
    Gaëtan Dostie

  • Marcel Haché Répondre

    19 septembre 2012

    Je n’enlèverais pas un mot. Je n’en rajouterai pas un seul non plus. Richard Le Hir, votre texte est d’une grande dignité, et bien accordé à la stature de Bernard Frappier. Condoléances à la famille du grand homme. Tout Vigile est en deuil.
    Marcel Haché

  • Danièle Fortin Répondre

    19 septembre 2012

    Tous les lecteurs et collaborateurs sont aujourd'hui en deuil.
    Son absence se fera cruellement sentir sur la grande Toile... et pour longtemps.
    Que Monsieur Frappier repose en paix, nous poursuivrons le combat pour lui, pour ceux et celles qu'il rejoint et pour les générations futures...jusqu'à la victoire.
    Comme le chantait le grand Félix Leclerc :
    « La mort, y'a plein de vie dedans ! »
    Mes plus sincères condoléances d'abord à la famille de M. Frappier, à ses ami-e-s proches ainsi qu'à tous les fidèles "Vigiliens". J'ose écrire, aujourd'hui, que nous faisons tous et toutes un peu partie aussi de sa famille.
    Danièle Fortin
    -

  • Patrice-Hans Perrier Répondre

    19 septembre 2012

    Parlant de la patience et de la rigueur de Bernard Frappier, notre collègue Le Hir dit:
    «Il l’a fait sobrement, modestement, avec une constance exemplaire, quasi monacale, et une efficacité redoutable. Il a tenu le fort, littéralement à bout de bras, à lui seul pendant quinze ans.»
    J'aime bien l'image du monastère, en ce sens qu'elle est porteuse de plusieurs exemples de style de vie communautaire.
    À l'instar d'un Saint-Bernard, notre fondateur, Frappier, a jeté les bases d'un ORDRE MÉDIATIQUE, si je puis me permettre ce clin d'oeil à l'histoire.
    Il nous reste de nous organiser, de mettre en commun nos énergies, nos expertises, nos talents et notre vision d'un Québec à venir.
    Il n'est plus question qu'un seul individu porte, seul, l'aventure de Vigile sur ses épaules. Il nous faudra agir collectivement, avec une équipe de responsables DES contenus.
    Un monastère est un lieu de prière qui est, par la force des choses, auto-suffisant. Alors, Vigile qui est un lieu de RÉFLEXION et de PARTAGE DE L'INFORMATION doit, lui aussi, devenir auto-suffisant.
    Outre la gestion des contenus, il faudra penser à la gestion de cette auto-suffisance et à mettre sur pied des partenariats féconds avec la société civile et les autres médias concernés.
    Un monastère qui fonctionne bien n'est jamais replié sur lui-même, il est un lieu d'accueil et de paix qui ouvre ses portes aux visiteurs désireux d'y retrouver le silence et cette quiétude qui sont propices à la vie intérieure.
    Bernard Frappier, comme le portier d'un monastère, se tenait sur le parvis de son petit monastère virtuel, accueillant un à un les pèlerins de cette réflexion intérieure sans laquelle l'indépendance ne pourra pas germer.
    Vigile est un havre de réflexion et ses archives, à l'instar de la Bibliothèque d'un monastère, regorgent de trésors.
    Il incombe à notre communauté de faire FRONT COMMUN, d'adopter une ligne de conduite et de faire preuve d'exemplarité.
    Bernard Frappier fut exemplaire dans son dévouement et sa foi. Nous devons emprunter sa démarche pour que le fruit de nos rêves d'indépendance germe et atteigne sa plénitude. Et, sa finitude: le JOUR J de l'indépendance.
    Il ne me reste plus qu'à prier pour mon frère Bernard, partageant mon amour avec sa famille et ses proches.

  • José Fontaine Répondre

    19 septembre 2012

    C'est la mort lucidement assumée d'un homme courageux qui n'a pas oublié à la dernière heure de transmettre pour la vie et pour sa patrie!
    Sincères condoléances à ses deux fils que je connais, Erick et Dominique

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012



    *A partir de mai 2007, grâce à Laurent Desbois qui m'a signalé l'existence de Vigile, je ne saurais trop dire l’importance que Vigile a pris dans ma vie. D’autres mieux que moi ont souligné le rôle de Vigile dans la vie démocratique du Québec comme lieu de la liberté d’expression et comme lieu d’engagement.
    Je mets le patriote Bernard Frappier au même niveau que Chevalier De Lorimier. 

    La Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal remettra à son fils Erick au nom de son père la médaille Bene Merenti de Patria.
    Dans mes billets que j’enverrai à la Tribune libre, mon premier lecteur imaginaire sera toujours Bernard Frappier.
    Un gros merci Bernard.
    Je ressens une grande tristesse. Je viens de perdre un frère.
    Mes sympathies à la famille.
    Et bonne chance à ceux qui vont continuer son oeuvre magistrale.
    robert barberis-gervais, 19 septembre 2012

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Quand la vigile s'éteint on sait que la nuit sera longue...
    Maxime P-Charbonneau

  • Stéphane Sauvé Répondre

    19 septembre 2012

    Merci aux membres de sa famille, à Monsieur Le Hir et à tous ceux qui en présence ou en esprit, l'ont encouragé et aimé dans cette aventure.
    Prière de nous informer si possible, de la date et du lieu de la célébration d'adieu.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Une page de notre Histoire vient de se tourner.
    Toute ma sympathie à sa famille !
    Marie-Mance Vallée

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Mes plus sincères condoléances à tous ses proches. Je me suis nourrie de Vigile pendant des années. Je ne dirai jamais assez combien la contribution de Bernard Frappier a été déterminante au Québec.
    Sylvie Brousseau
    Saint-Jean-d'Orléans

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    mes sincères sympathies à la famille.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Le Québec pleure aujourd'hui un patriote de la trempe des Chevalier de Lorimier de ce monde dont l'existence vouée à sa patrie l'était dans désintéressement absolu.
    R.I.P. Bernard Frappier
    Mes sympathies les plus vives aux membres de sa famille, ses amis et collaborateurs.
    Normand Perry.
    Serait-ce possible de connaître les détails concernant le service funèbre s.v.p.?

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2012

    Mes profondes sympathies a sa famille ainsi qu'a ses amis (es). Reposez en paix cher M. Frappier , vous avez mérité ce repos après la tache titanesque accomplie . Encore merci !