On rit des tweets que Donald Duck publie toutes les trois minutes, à Washington.
À quel point il met la planète sens dessus dessous en tweetant tout ce qui lui passe par la tête...
Eh bien, notre Justin n’est pas mieux.
Il est aussi impulsif, aussi irresponsable.
Panique dans les ambassades
Le 20 janvier 2017, alors que The Donald annonçait qu’il ne voulait plus d’immigrants venant de sept pays musulmans (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen), Justin Kumbaya, lui, a décidé de profiter de la situation pour montrer à la Terre entière à quel point il était cool.
« À ceux qui fuient la persécution, la terreur et la guerre, les Canadiens vous souhaitent la bienvenue, quelle que soit votre croyance, a-t-il tweeté. La diversité est notre force. #WelcomeToCanada. »
Selon une enquête publiée dans le National Post avant-hier, ce tweet (qui a été repris par le New York Times) a fait souffler un vent de panique dans les coulisses de la diplomatie canadienne.
C’est bien simple, c’est comme si une bombe avait éclaté !
À l’ambassade canadienne à Mexico, les fonctionnaires s’arrachaient littéralement les cheveux.
« Nous avons besoin d’informations sur la façon dont nous devrons répondre aux multiples demandes d’asile que nous avons reçues suite au tweet du PM », ont-ils écrit à Ottawa.
Quatre jours après, c’était au tour du premier secrétaire de l’ambassade de revenir à la charge.
« Nous recevons un nombre sans cesse croissant de demandes d’asile suite à la publicité entourant le tweet du PM qui souhaitait la bienvenue aux immigrants. »
Les demandes affluaient des quatre coins du monde.
Les diplomates canadiens étaient inondés de messages provenant de gens qui se demandaient si c’était vrai que le Canada avait ouvert ses frontières...
Les services d’immigration débordés
Quelques jours après avoir publié son fameux tweet qui affirmait que son pays était devenu un « bar open », Justin Trudeau a tenté de renverser la vapeur en soulignant qu’il y avait « quand même un processus à respecter pour immigrer au Canada »...
Trop tard, le mal était fait.
Au cours des mois suivants, un nombre record d’immigrants clandestins franchirent illégalement la frontière séparant le Canada et les États-Unis.
Tout ça parce que Justin avait décidé sur un coup de tête de passer pour Monsieur Cool.
Sans consulter qui que ce soit.
Comme ça, parce que ça lui tentait.
Il s’ennuyait, il n’avait plus de costume à se mettre, alors il a pris son cell et a tweeté pour passer le temps.
Depuis ce jour, les services d’immigration canadiens sont débordés.
Et de vrais réfugiés (comme la famille que nous vous avons présentée hier, qui est arrivée en 2009) attendent désespérément d’être entendus par la Commission de l’immigration et du statut de réfugié.
Bravo, champion !
Lisée avait raison
Ce qui m’amène à vous parler de Vincent Marissal, la nouvelle vedette de Québec solidaire.
Monsieur Marissal n’a pas aimé que Jean-François Lisée dise que les immigrants clandestins qui sont entrés illégalement au Canada étaient « les invités de Justin Trudeau ».
Pour lui, c’était « une dérive identitaire ».
Or, le chef du PQ avait raison.
Ces gens répondaient bel et bien à l’invitation de monsieur Trudeau...