L’ordre économique mondial est menacé, dit Chrystia Freeland

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Les mondialistes frappent le mur de Chine

Alors que plane la menace d’une guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, la ministre canadienne des Affaires étrangères craint que l’ordre économique mondial mis en place après la Deuxième Guerre ne soit sérieusement en péril.


Alors qu’elle participait à un panel à Winnipeg, mercredi, Chrystia Freeland a estimé que cet ordre économique mondial, que le Canada a contribué à établir, subit actuellement sa plus grande menace depuis près de 75 ans.


La ministre Freeland a d’ailleurs indiqué qu’elle sera à Washington jeudi pour rencontrer le représentant américain au Commerce, Robert Lighthizer, dans le cadre de la négociation pour un nouvel Accord de libre-échange nord-américain.


Le gouvernement de Donald Trump souhaite conclure une entente de principe au cours des prochaines semaines, tout en brandissant face à Pékin le spectre de tarifs douaniers punitifs sur une multitude de produits. Les États-Unis menacent d’imposer des tarifs à 106 importations chinoises. Pékin a réagi mercredi en publiant une liste de biens américains, évalués à 50 milliards $US, qui pourraient être visés par des tarifs douaniers.


Le président Trump a ensuite lancé sur Twitter, mercredi matin, que « la guerre commerciale avec la Chine a été perdue il y a plusieurs années par les gens idiots ou incompétents qui représentaient les États-Unis ».


Les places boursières de la planète réagissaient déjà très mal, mercredi, à ces menaces verbales.


Mme Freeland soutient que ces altercations entre la Chine et les États-Unis menacent un ordre économique qui a établi les bases de sociétés prospères et en paix après la Deuxième Guerre mondiale.


Parmi les produits visés par la menace d’un conflit entre la Chine et les États-Unis, on retrouve notamment les plus petits appareils de Boeing et les avions d’affaires Gulfstream, deux entreprises qui font concurrence au groupe montréalais Bombardier.


> La suite sur Le Devoir.



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