L'ONU part en guerre contre les opposants à l'immigration massive

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L'ONU met un plan mondial afin de museler toute critique de l'immigration massive

Le secrétaire général, Antonio Guterrez, veut lutter contre ce qu'il qualifie de « discours de haine ».


Voici la ou les sources de cet article : Le Vif et ONU / Voici la source de la photo : United States Mission Geneva, FlickrCC BY-ND 2.0


À l'occasion de l'ouverture lundi à Genève de la 40e session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU (OHCR), le secrétaire général Antonio Guterres a annoncé la mise sur pied d'un vaste programme de lutte contre ce qu'il appelle les « discours de haine ».


Ce programme visera dans les faits à contrer l'opposition à l'immigration massive imposée surtout aux pays occidentaux. « La haine est devenue ordinaire, dans les démocraties libérales comme dans les systèmes autoritaires », a déclaré M. Guterrez dans son discours inaugural. « Certains partis et leaders politiques collent des idées venues des extrêmes dans leur propre propagande et leurs campagnes électorales », a-t-il ajouté.


La tâche de définir les stratégies dans le cadre de ce plan d'action de l'ONU a été attribuée au conseiller spécial pour la prévention des génocides, le Sénégalais Adama Dieng.


Durant son discours, Antonio Guterrez n'a évidemment pas manqué d'écorcher ceux qui se sont dressés contre le Pacte mondial sur les migrations de l'ONU. Ceux-là, selon lui, ont mené « une campagne insidieuse qui vise à noyer le Pacte mondial sur les migrations sous un flot de mensonges sur la nature et l'étendue de l'accord ».


À noter que M. Guterrez a choisi le Conseil des droits de l'homme pour déclarer la guerre aux « discours de haine ». Étrange ironie, car le Conseil est composé de pays où la haine à l'égard de l'autre est une composante majeure de leur société. Parmi ces membres figurent l'Arabie saoudite, l'Irak, le Pakistan, l'Égypte, Cuba et l'Afghanistan, peu reconnus pour leur respect en matière de droits de la personne.