L'immigration est loin d'être la meilleure solution à la pénurie de main-d'oeuvre. Plusieurs ouvrages bien documentés déboulonnent, preuves à l'appui, ce mythe bien entretenu. Il est clair que les désavantages d'une telle infiltration submersive dépassent en nombre les avantages.
Dénonçons d'abord ce que les tenants (fédéralistes, mondialistes) de cette pseudo-solution cherchent à accomplir par cette action contre le peuple québécois:
ce n'est là qu'une vile tentative de nous faire avaler le morceau indigeste d'une immigration massive désordonnée de candidats dénués de la moindre intention d'intégration dans un délai réaliste, en général en provenance du tiers-monde sous-développé et sous-civilisé.
Les deux fieffés coupables de ce plan d'anéantissement de la nation québécoise francophone pure laine: le gouvernement fédéraliste et multiculturaliste, les grandes entreprises qui cherchent de la main-d'oeuvre docile et à bon marché.
C'est en prétextant pieusement des "manques considérables", des "pertes de revenus d'entreprise", "une urgence", qu'on cherche à justifier l'accélération du Grand Remplacement de la population historique de souche (la seule qui pourrait retrouver le goût de l'indépendance) par des hordes de tiers-mondistes incompatibles sur tous les plans et qui se substitueront allègrement à nous dans le temps de le dire.
Quelle hypocrisie!
Mais ne nous laissons pas berner.
L'immigration est loin d'être la meilleure solution à la pénurie de main-d'oeuvre. Plusieurs autres alternatives lui sont largement préférables.
Sans prétendre être le moindrement spécialiste en la matière, il me vient spontanément comme ça une bonne quinzaine de mesures efficaces pour pallier au manque de main-d'oeuvre actuel:
1- Rapatrier les Franco-Canadiens hors Québec.
Ils sont plus d'un million. Avec un objectif de 40 000 par année, ce qui correspond aux quotas d'immigrants reçus actuellement, cela répondra aux besoins pendant les 25 prochaines années, ce qui laissera le temps de suppléer à nos besoins par une natalité québécoise accrue grâce à des programmes appropriés (voir point 15). Même si on n'en attire que cinq ou dix mille par année, ce sera déjà ça de gagné.
2- Rapatrier les Québécois établis ailleurs au Canada (comme ceux nombreux à Calgary ou en Ontario) ou à l'étranger. Que la chose leur soit présentée comme étant un devoir patriotique pour contribuer à la prospérité de leur nation. Que chacun soit contacté et invité officiellement par le gouvernement avec une offre d'emploi. Le pays a besoin de vous! Que le gouvernement leur accorde des indemnités pour le coût du retour et de la réinstallation. Plusieurs d'entre eux qui ont le mal du pays ne se feront pas prier, surtout avec la garantie d'un emploi.
3- Embaucher des travailleurs étrangers temporaires (comme les travailleurs agricoles) pour une période limitée au lieu de les accepter comme résidents permanents potentiellement problématiques, et faire en sorte qu'ils s'en retournent chez eux à l'échéance, ce qui évite les tonnes de problèmes liés avec l'incapacité ou la réticence à s'intégrer
4- Mettre sur pied des mesures incitatives pour reporter la prise de la retraite (pensions bonifiées si on attend, moins d'impôts à payer à compter de 55 ans si on travaille plus de 200 jours par année)
5- Mettre sur pied des mesures incitatives pour que les travailleurs de 55 à 75 ans demeurent sur le marché du travail et contribuent à former les jeunes par leur savoir-faire et leur expérience
6- Mettre sur pied des mesures incitatives pour que les retraités réintègrent rapidement sur le marché du travail, au moins à temps partiel. Plusieurs d'entre eux se mettent à s'ennuyer, se sentir inutile et trouver le temps long après une seule année.
7- Chez les fonctionnaires ou les travailleurs syndiqués avec plafond d'heures hebdomadaires, ne plus limiter la semaine de travail à 32½ 35, 37½ ou 40 heures/semaine. Donner la possibilité de faire autant d'heures supplémentaires que désirées.
8- Dans les entreprises où il y a des semaines de 5 jours, donner la possibilité de travailler 6 ou 7 jours sur 7. Plusieurs parmi les plus jeunes le désirent et en sont capables, ne serait-ce que pendant un certain temps.
9- Encourager les gens par des programmes spéciaux et des campagnes publicitaires à avoir un second ou troisième emploi. Que chacun s'en fasse une fierté personnelle.
10- Embaucher les handicapés, les assistés sociaux aptes au travail, les déficients légers, certaines personnes ayant des troubles mentaux bien contrôlés
11- Récupérer les décrocheurs scolaires par un retour à des stages directs en entreprise suivi de l'embauche. Cela permettrait de contourner l'obtention du diplôme de secondaire 5.
12- Forcer les décrocheurs de moins de 30 ans à retourner aux études ou au travail sous peine de se faire couper net les prestations d'aide sociale
13- Empêcher qu'un étudiant fasse la belle vie sur des prêts étudiants en passant 6 ans sur un Bac de 3 ans ou 5 ans sur un DEC de 3 ans. On ne subventionne que le temps normal nécessaire, point. Il faut qu'ils sentent une pression constante à respecter les délais normaux. Pas de place pour tous les Tanguy du système scolaire! Un jeune doit intégrer le marché du travail le plus tôt possible.
14- Abaisser l'âge minimum requis pour travailler. Que les parents insistent et mettent de la pression pour que leurs enfants travaillent le plus tôt possible (camelot, pelouse)
15- Adopter une politique nataliste avantageuse pour le troisième et quatrième enfant qui réglera éventuellement le problème à long-terme et portera fruit dans 20 ans
Pour nous dorer la pilule, on raffine le discours en nous parlant maintenant d'immigration "mieux ciblée", "calibrée", "d'immigrants qualifiés", "d'immigrants économiques", etc. Foutaise que tout cela!
Non, présenter l'immigration massive et sans discernement comme solution rapide à même les surplus du tiers-monde miséreux est un autre leurre dont les maîtres de l'arnaque fédéralistes ont le secret mais dont nous ne serons pas dupes.
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2 commentaires
Réjean Labrie Répondre
20 octobre 2019J'ai pris l'habitude de faire suivre mes suggestions concrètes aux ministères concernés. Je l'ai fait pour cet article.
Par rapport aux point 11 et 12 plus haut, on apprende cette semaine que:
Le ministre Boulet veut également mettre de l’avant des incitatifs pour 120 000 jeunes qui ne suivent aucun parcours scolaire et ne reçoivent aucune prestation d’aide sociale.
«Je veux avoir un plan d’action pour les intégrer le plus rapidement possible dans le marché. J’ai déjà une subvention qui permet aux entreprises d’embaucher des jeunes. On va leur rembourser 50% du salaire du jeune jusqu’à concurrence du salaire minimum afin de favoriser leur intégration», a dit le ministre Boulet.
110 000 des 160 000 prestataires d’aide sociale n’ont aucune contrainte à l’emploi, d’où l’importance de leur permettre de retourner à la vie active dans les plus brefs délais.
Référence: Québec va bonifier son programme d'aide sociale
Réjean Labrie Répondre
12 octobre 2019Je propose plus haut au point 1 le rapatriement des franco-canadiens.
Déjà il y a 10 ans, je proposais cette idée:
Pour le rapatriement des francophones hors Québec
M. Normand Lester reprend à son tour cette idée que le gouvernement gagnerait à étudier:
Une loi du retour pour les francos hors Québec
Il écrit:
L’État québécois devrait favoriser l’installation ici des francophones canadiens comme on encourage ceux de la francophonie mondiale. Québec mène à grands frais des campagnes à l’étranger pour recruter des immigrants francophones. Lorsque ces immigrants arrivent à Montréal, ils s’aperçoivent qu’ils doivent savoir l’anglais pour se trouver un emploi. Difficulté donc d’intégration en milieu de travail accompagné aussi de difficultés d’intégration culturelle dans certains cas. Avec nos frères franco-canadiens, aucun problème d’intégration culturelle et, comme ils savent l’anglais, leur intégration au marché du travail ne poserait pas de problèmes. Pas besoin d’accommodements, raisonnable ou non.
Créons une politique pour permettre à la diaspora francophone de revenir au pays d’où ses ancêtres sont partis: une Loi du retour. L’année prochaine à la citadelle de Québec.