Pharmacies BRUNET
(Propriété du conglomérat de la chaîne alimentaire québécoise [!] METRO, dirigé par M. Éric. R. Laflèche)
Réf. : «Welcome ! in Pharmacies Brunet»
Le 30 décembre dernier, j’ai communiqué avec Brunet et METRO afin d’exprimer à mon tour mon indignation devant un mépris aussi flagrant de la langue française par la Pharmacie Brunet située sur 3e avenue, à Limoilou, en capitale du Québec.
Trois semaines plus tard… s’ensuivit la réponse de la représentante du consortium METRO.
Tout à fait confondant!
Et à lire impérativement, je pense.
Voici donc, car il s’agit d’une correspondance d’intérêt public, en ordre chronologique, de haut en bas, les trois courriels échangés entre l’entreprise et moi.
Aux citoyennes et citoyens (aussi consommateurs…) - M. Jean-François Lisée également... - d’en tirer les conséquences qui s’imposent.
Merci
Marianne Chenonceau
20-01-2017
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----- Message d'origine -----
De : monbrunet-noreply@brunet.ca [mailto:monbrunet-noreply@brunet.ca]
Envoyé : 30 décembre 2016 17:06
À : Robert, Fabienne
Objet : Marketing
Bonjour,
Sujet : « Welcome ! in Pharmacies Brunet » http://vigile.quebec/Welcome-in-Pharmacies-Brunet-79135
Pour moi c'est la goutte d'eau qui aura fait renverser le vase.
Il ne sera plus possible, pour ma famille et moi, de continuer à vous faire confiance, Brunet et Metro.
Votre manque de respect pour la langue officielle du Québec - vous, entreprises québécoises, au surplus! - est proprement surréaliste.
Et c'est franchement lamentable.
Adieu.
M. Chenonceau
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Le mardi 17 janvier 2017 18h12,
"Robert, Fabienne"
Bonjour Madame Chenonceau, Je fais suite à votre courriel envoyé le 30 décembre dernier, et concernant l'affichage en anglais dans une de nos succursales Brunet.
Nous vous remercions d'avoir porté à notre attention cette situation. Nous accordons une grande importance à ce que notre affichage en succursale respecte les normes de la langue française.
Suite à nos vérifications auprès de la succursale en question, nous avons été informés que l'affiche où était indiqué "welcome " était en fait un Père Noël vendu comme article de décoration de Noël.
Je joins la photo de l'article en vente dans la succursale.
Nous vous remercions de nouveau pour avoir communiqué avec nous et de votre intérêt. Et nous espérons sincèrement que cela réponde à vos questions.
Meilleures salutations,
Fabienne Robert
Superviseure, Communication en magasin
In-store Communication Specialist
McMahon Distributeur pharmaceutique inc.
T. 514-355-8350 # 4236 | F. 514-356-4690
fabienne.robert@metro.ca
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Mme Fabienne Robert
... In-store Communication Specialist …
METRO / BRUNET
fabienne.robert@metro.ca
consommateurs@metro.ca
http://www.brunet.ca/fr/a-propos/nous-joindre.html
Bonjour,
Je vous remercie, madame Robert, de METRO / BRUNET, de votre courriel du 17 janvier dernier.
Après être entrée en contact avec l'auteur de la critique initiale de METRO / BRUNET (et al.) (voir : http://vigile.quebec/Welcome-in-Pharmacies-Brunet-79135) quant au respect plus que douteux de la langue française au sein de ce conglomérat... québécois, voici ce que je désire ajouter.
D'abord, il s'agit bel et bien de «Pères Nöel» cartonnés (au nombre de deux). Je crois que M. Gouin l'a spécifié. Mais il ne s'agit nullement d'un bien de consommation offert à la clientèle, mais d'objets de décoration en vitrine. D'ailleurs inaccessibles à cette clientèle (les items aussi bien que la vitrine).
Mais cet aspect n'a en l'occasion aucune espèce d'importance. Qu'il s'agisse d'objets décoratifs ou de biens de consommation à l'attention des clients, ce produit présenté de la sorte - WELCOME! - est absolument irrecevable. Un pareil manque de respect pour la langue française, en territoire québécois, est à tous égards indéfendable.
Aussi je ne comprends pas, mais vraiment pas du tout, madame Robert, ce que la présumée «explication / justification» des propriétaires de ladite PHARMACIE BRUNET, en l’occurrence Mme Nancy Champagne et M. Jean-Pierre Fontaine, change à la donne.
Vous ne respectez pas le français, vous nous envoyez de l'anglais à la figure, tout naturellement, as usual (dirais-je), et vous répondez, madame Robert, au nom même de METRO, qu'il n'y a pas de problème. On croit rêver!
Sans avoir l'intention de vous manquer de courtoisie, madame, ou vous prenez les gens pour des imbéciles, ou bien vous ne faites aucune différence entre l'anglais et le français...
Cela étant décrit, vous ne semblez pas avoir conscience que votre courriel «explicatif» constitue en soi l'ajout de l'insulte à l'injure.
Et, très manifestement, les propriétaires de cette pharmacie BRUNET de Limoilou, arrondissement de la ville de Québec, Nancy Champagne et Jean-Pierre Fontaine, ne voient toujours pas, eux non plus, où se loge la difficulté…
Surréaliste!
Nous sommes au Québec, METRO / BRUNET s'adresse à sa clientèle en anglais, mais tout baigne. Il n'y a aucun problème pour vous et votre firme!
Madame Robert, ma position est très simple:
Devant pareil mépris de la langue française, mépris dont vous n'avez pas même conscience (mais sur quelle Planète vivez-vous donc?), vous pas plus que lesdits propriétaires concernés, nous bannissons à vie, ma famille et moi, tous les établissements associés à METRO / BRUNET (Richelieu, Super C, Loeb...).
Car là, vraiment, vous dépassez toutes les bornes de la décence.
Vous aviez l'occasion de faire amende honorable, et de rectifier le tir. Or, tout au contraire, vous justifiez l’injustifiable.
Je ne m'explique pas, madame, un aveuglement aussi total de la part d'une entreprise de cette importance. Du moins, quant au chiffre d'affaires...
Marianne Chenonceau,
une citoyenne québécoise outrée comme vous n’avez pas idée
19-01-2017
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
20 janvier 2017C'est désarmant, tout de même.
Ce puissant groupe Metro (de Loeb à Première Moisson, Marché Adonis, A&P et autres McMahon Distributeur Pharmaceutique inc.), qui pourrait, qui devrait, faire la fierté des Québécois, s'obstine non seulement -- en dépit des nombreuses critiques pertinentes relativement à son respect très relatif de la langue française au sein de ses multiples "tentacules" (dont Pharmacie Brunet, bien sûr), et ce jusque dans les pages du Devoir, et depuis de nombreuses années -- à ne jamais corriger le tir, mais à NIER FRANCHEMENT LE PROBLÈME.
Ainsi, et une fois de plus, la représentante du Groupe tente noyer le poisson en argumentant sur... l'affichage. J'en suis soufflé.
Ces fameux "pères Noël" n'étant pas, stricto sensu, des affiches (réglementées par la Loi 101), «Madame Metro» (pas d'accent sur le e, bien entendu) considère qu'accueillir sa clientèle à coups de «Welcome» ne pose nullement problème.
Et les franchisés de ladite Pharmacie Brunet en question, Nancy Champagne et Jean-Pierre Fontaine, à l'évidence, considèrent qu'ils ne contreviennent d'aucune manière, ni à la loi, ni au respect dû à leur clientèle... québécoise.
C'est une illustration. Le problème, c'est que ce type de situation se reproduit partout, tout le temps. Désormais.
Le recul, voire l'éradication de la langue française, sont devenus des comportements "normaux" chez un grand nombre de commerçants. Il y a vingt ans, c'était à NDG (prononcez à l'anglaise, please!). Aujourd'hui - véritable tache d'huile de par tout le territoire du pays de Camille Laurin - c'est rendu en Vieux-Limoilou, en pleine Capitale du Québec!
Faute d'un Gouvernement qui veille aux intérêts supérieurs du Québec, bien au contraire, et sauf Révolution (je ne dis pas, je ne dis plus Non...!), il faut apprendre, citoyennes et citoyens, à "voter notre consommation" avec notre portefeuille.
Et cesser sur-le-champ d'accorder notre clientèle à tout établissement qui méprise avec tant d'aisance notre langue - notre unique langue - française.
C'est ce que je ferai dorénavant avec le Groupe Metro. Les Pharmacies Brunet au premier chef. Super C et Première Moisson comprises.
Ce que je regrette fort. Car j'ai toujours accordé priorité aux maisons québécoises, par distinction des entreprises étrangères, american and canadian enterprises en particulier.
La différence, et elle est de taille, pour ne pas dire monumentale, c'est qu'une entreprise québécoise qui agit de la sorte ne sacrifie pas seulement à l'anglolâtrie ambiante. Elle se comporte au surplus en colonisée. Et ça, c'est imbuvable.
Parfaitement imbuvable.
Mais, vraisemblablement, ça n'affecte pas le sommeil du PDG Éric R. La Flèche (avec ses 3 millions de salaire annuel).
Un grand Québécois, très certainement...
Peuple du Québec, réveillons-nous, que diable!
Il est moins une...