Pour expliquer la défaite de son pays, pourtant une superpuissance, au Vietnam, le sénateur du Massachusetts, Edward Kennedy, déclarait récemment : "L'Amérique a perdu la guerre au Vietnam parce que nos soldats étaient coincés dans un pays lointain qu'ils ne comprenaient pas et soutenaient un gouvernement qui manquait de légitimité aux yeux de son propre peuple."
Ces conditions sont exactement les mêmes qui prévalent aujourd'hui pour les États-Unis en Irak, mais aussi pour le Canada en Afghanistan. D'autant plus que, dans le désert afghan, les motifs de la présence canadienne sont flous et changeants comme des mirages. On mélange les nobles causes, comme les droits des femmes, avec des considérations purement économiques et stratégiques. Mais on ne peut changer le fait que cette mission s'inscrit dans la guerre globale et globalement désastreuse du régime de George W. Bush, sur fond de mensonges, de désinformation, d'intentions cachées, d'incompétence, de délire idéologique, d'arrogance, de rapacité, de chaos, de bombardements aveugles, de prisons secrètes et de torture, sans compter la montée grandissante de la haine et de l'insécurité dans le monde, donc l'échec même de la justification première de cette mission.
Ô Canada, qu'est-ce que tu fais là ?
Jean Perron,
Gatineau, secteur Hull
L'exemple Vietnamien en Irak
Ces conditions sont exactement les mêmes qui prévalent aujourd'hui pour les États-Unis en Irak, mais aussi pour le Canada en Afghanistan.
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