L'antisyndicalisme de la Commission Charbonneau.

Tribune libre

Les témoignages utilisés dans le cas d'un chantier sur la rivière Péribonka traitant des agissements des travailleurs syndiqués dans la saga de la compagnie Bauer sont biaisés et orientés seulement pour discréditer la FTQ Construction.
C'est l'arrogance de Bauer , son mépris des travailleurs québécois et des québécois en général et son manque de planification qui sont les causes du conflit.
Voilà une compagnie soit disant mondiale qui se croit arrivée dans un pays du tiers monde avec un responsable de chantier venant de France , ignorant des lois et règlements ,qui discute avec un accent irritant pour les travailleurs québécois habitués à un accent plus viril.
Après un mois et demi , le chantier est devenu une poudrière de frustration et Bauer change de gérant.
Qu'est - ce qui ne va pas? Bauer nous dit qu'ils ont fait venir leurs quatre meilleurs opérateurs du monde. On se croirait aux olympiques ou on comparerait ce travail à la descente de ski dans les bosses. On charrie un peu.
Bauer dit qu'il faut quinze ans d'expérience pour opérer leurs machines. Ces opérateurs ont du commencer à 0 an d'expérience.
Ces machines sont tellement compliquées, que nos meilleurs grutiers , qui sont formés, ont une vaste expérience sont trop nouilles pour apprendre a les opérer dans un temps raisonnable. Franchement, ce ne sont pas des Boeing 747.
Pour la cerise sur le sundae, Bauer , par son incurie et sa négligence, ne réussit pas à obtenir les document à temps pour ces travailleurs étrangers.
Et l'Hydro-Québec qui n'y voit que du feu finit par consentir a payer à Bauer les frais supplémentaires de main d'œuvre causés par l'arrogance et le mépris des travailleurs québécois.
C'est la FTQ qui a sauvé notre fierté, n'a pas accepté d'être traités comme des nègres blancs d'Amérique, et pour ce , nous devons lui être reconnaissants.
Cependant, Bauer a vu les couts de son incurie absorbés par l'Hydro-Québec, et la direction d'Hydro a démontré son incompétence dans la gestion de l'argent public et mérite un gros prix citron.


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2 commentaires

  • Grarlam Répondre

    19 février 2014

    Gilles Jean, ça pas rapport.
    J'ai expliqué le fait que la commission Charbonneau n'a pas mis en relief les fautes de l'entrepreneur, seulement celles du syndicat, en s'inspirant du rapport de l'inspecteur Comeau qui était basé seulement sur du ouï dire sans vérification des faits.
    Ce rapport mettait tous les torts sur le syndicat, et cela aurait du être approfondi par la commission.
    Il aurait fallu questionner le premier gérant de projet et les responsables du syndicat pour avoir une idée comment s'est développé le conflit sur le chantier.
    J'espère que mon article est plus clair pour vous. Cela n'a rien a voir avec l'enquête Cliche.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 février 2014

    Donc, selon vous, la Commission Cliche(1975) était aussi, il y a quelque 40 ans, antisyndicale?
    La vermine, qu'elle soit patronale ou syndicale, c'est de la vermine!
    ...........................................
    4 mai 1975
    "Après une année d'enquête, la Commission Cliche dépose un rapport de plus de 600 pages dans lequel elle démontre l'infiltration de quelques branches du mouvement ouvrier par des éléments criminels. Dans leurs recommandations, qui sont rendues publiques le 6 mai, le juge Robert Cliche et les deux autres commissaires, Guy Chevrette et Brian Mulroney , suggèrent la mise sous tutelle de certains syndicats affiliés à la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ).
    La Commission Cliche avait été formée à la suite du saccage survenu au camp de la centrale LG-2, en mars 1974. Par le biais d'enquêtes policières, elle réussit à démontrer que des éléments criminels se sont infiltrés dans quatre grands syndicats du Conseil des métiers de la construction, soit les plombiers, les électriciens, les opérateurs de machinerie lourde et les mécaniciens d'ascenseur. La commission recommande alors une mise sous tutelle pour trois ans. Dans les faits, la tutelle ne sera levée qu'en octobre 1981. Le rapport de la commission Cliche aura des conséquences importantes sur le milieu syndical : l'interdiction à toute personne ayant un casier judiciaire d'accéder à un poste de direction syndicale et une présomption de culpabilité contre les syndicats en cas de grève et de ralentissement de travail illégal sur les chantiers. Le rapport contient également une critique sévère à l'endroit du président de la FTQ, Louis Laberge".
    http://bilan.usherbrooke.ca/bilan/pages/evenements/2700.html