Combat pour la souveraineté, Tome 2

Tribune libre

Avant d'arriver en politique, les leaders , comme René Lévesque n'avaient pas hésité à marcher dehors l'hiver à se faire geler pour promouvoir leurs causes.
Quand René est arrivé en politique, il n'était pas difficile de voir qu'il était un des nôtres. Le peuple, la base a eu confiance en lui et l'a suivi.
Et malgré des interventions indécentes de la part de ses opposants , c'est avec enthousiasme que la population a voté à au-delà de 40% en faveur de son option.
Si nous voulons redorer le blason de la souveraineté, il va falloir aller à la base et faire en sorte que le peuple fasse confiance en ses promoteurs, dont ce n'est plus le cas aujourd'hui.
Nous subissons présentement certaines humiliations de la part du gouvernement Harper; voilà l'occasion d'un nouveau départ.
Cependant , il ne suffira pas seulement , de crier à l'injustice à l'assemblée nationale ou à la chambre des communes.Nous avons fait cela pendant 400 ans sans résultat , jusqu'à ce qu'un petit groupe sorte de l'ombre et décide d'agir. Nous n'en sommes plus là.

Il va falloir que nos politiciens descendent de leurs trônes, sortent du salon rouge, cessent de nous faire des discours et viennent manifester dans la rue avec le peuple. C'est la seule façon de retrouver la crédibilité qu'ils ont perdue. Les révoltes de salon ne nous émeuvent guère.
En regardant la TV par les temps qui courent , parait-il que les manifestations bien organisées , c'est la meilleure façon , pour un peuple de se libérer.Les paroles en chambre ou à l'assemblée nationale sont de la salive perdue.
Pourquoi, le PQ n'a-t-il pas organisé une démonstration pour obliger le gouvernement à instituer une commission d'enquête dans la construction? La majorité des québécois la veulent , mais le PQ se contente de gueuler alors que le parti est minoritaire.Voici un exemple frappant de la paresse de nos élus.Quand le vote en chambre ne marche pas, il faut se rallier les citoyens.
Pour vendre la souveraineté, il faut d'abord convaincre les québécois qu'il est mieux être souverain que faire parti de la confédération. Il faut leur démontrer que le statu quo ne leur convient pas et pas seulement au niveau politique ou se jouent les jeux de pouvoir, ou nos professionnels de cet art ont l'habileté de confondre les citoyens, mais au niveau du peuple lui-même.
Les discussions sans fin de juridiction, les transferts de fond, etc. c'est de la sémantique, pour le citoyens qui s'y perd..
Il faut convaincre le citoyen que le gouvernement ne le respecte pas, ne respecte pas sa culture, favorise les autres provinces au détriment du Québec , avec des exemples concrets.
Tout comme René Lévesque menait ses troupes lors de la grève des réalisateurs, il faut que les leaders mènent les troupes dans les manifestations.
Si le projet de souveraineté ne reprend pas sa base, c'est le parti libéral qui va conserver le pouvoir pour longtemps encore.
Ne pas oublier cependant, qu'Amir Khadir a bien compris cela et que bientôt, c'est lui que la population va suivre.
C'est le tome 2 du livre de la souveraineté qui commence.


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    22 août 2011

    Il n'y a qu'une façon de montrer qu'on est maître chez nous.
    Le 18 juin, Mme Marois marchait en première ligne à Montréal après l'arrivée des marcheurs pour le Moratoire d'une génération contre l'exploitation des gaz de schiste. On nous a demandé, à chacun, d'emmener 10 autres marcheurs pour la prochaine. On était 10000. Imaginez dans 3 marches ...
    Si on s'y mettait, si on s'y mettait.(JP Ferland)