La dictature médiatique nous inonde ces temps-ci des exploits du psychopathe Magnotta. Les larbins de la haute finance qui se qualifient de journalistes n’ont qu’un objectif : faire et vendre de la nouvelle. Malheureusement pour eux, Magnotta a été arrêté. Autrement, ils auraient pu faire la manchette de leurs torchons papier ou électroniques avec chaque meurtre. Ils auraient aussi comptabilisé ces meurtres racontés avec force détails, selon leurs dires : au nom de la libre expression… mais, ne nous laissons pas leurrer, ils l’auraient fait pour le plus grand profit de la libre entreprise.
La dictature médiatique, au service de l’argent, en plus de ses articles destinés à salir le secteur de la Santé, y va maintenant de ses attaques contre le secteur de l’Éducation. Pierre-Karl et Desmarais seraient sûrement disposés à se « sacrifier » et à acheter de grands pans de la Santé et de l’Éducation advenant leur privatisation… Toujours est-il que leurs larbins ont réussi à prendre en faute quelques petits cons qui ont commis l’erreur de présenter à leurs élèves la vidéo du psychopathe exhibant ses talents de lâche sadique. Alors, la médiasserie prédatrice s’en donne à cœur joie. Édifiant cet article du journal Internet de Péladeau qui présente avec photo le criminel, l'enseignant Philippe Trahan. Il y est même précisé : les crimes majeurs enquêtent sur l'enseignant. Voir : http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/faitsdivers/archives/2012/06/20120613-190835.html

La semaine précédente la dictature médiatique avait présenté les chefs étudiants comme des criminels. Elle les présente toujours ainsi d’ailleurs. Moi je les présenterais plutôt comme des Fils et des Filles de la Liberté, mais ce n’est pas moi qui gère les médias. S’il n’en tenait qu’à moi, les larbins auraient tous reçu leur 4 % puisque leurs médias auraient été fermés.
Magnotta a été arrêté alors qu’il lisait sur Internet ses exploits décrits par les larbins de l’information. Magnotta, comme la plupart de tueurs en série, adorait que la médiasserie parle de lui. Le résumé d’un mémoire intitulé : Médiatisation et surmédiatisation du phénomène des tueurs en série en France, illustre l’influence des médias sur ce type de psychopathe. Voir : http://tueursenserie.free.fr/Etudes/Psycho/PourquoiTuentIls.htm
Un autre texte dit :

« …..Celui qui tue "pour le frisson", le "thrill killer", exige une victime vivante afin de "se nourrir" de la terreur de celle-ci. Le meurtre est un processus lent et déchirant, qui donne au tueur plus de temps pour jouir de la souffrance de sa victime. Il voit ses meurtres et l'enquête de la police comme un jeu. Il adore l'attention que lui portent les médias et la police, et le fait qu'il est capable d'échapper aux autorités. Il a tendance à garder une sorte de "registre" de ses meurtres, par exemple des coupures de presse qui parlent de ses crimes…... »

Une des techniques de la propagande est de nous tenir loin de tout ce qui pourrait entretenir notre réflexion. Comme dit le petit Mathieu, nouveau larbin de Pierre-Karl : « …..certains ne portent pas la boisson. D’autres ne portent pas les idées….. ». Pour la propagande, rien de pire, rien de plus dangereux que celui qui pense, que celui qui a des idées… Alors : Du vin et des meurtres ! Pendant que tous sont occupés à regarder derrière eux si le tueur n’y est pas, ils ne pensent pas. Mieux, les ventes des feuilles connaissent des records, les cotes d’écoute des médias électroniques sont à leur meilleur et… Pierre-Karl, Desmarais, Magnotta et consorts sont contents !
Alors du petit con qui présente à ses élèves une vidéo surmédiatisée ou du larbin « journaliste » qui gagne sa vie à décrire les exploits des psychopathes, lequel est le plus coupable ?
Michel Rolland