Sortie de son livre

Jacques Parizeau attaque la droite

Réaction à l'article de Robert Dustrisac

Tribune libre

Sorti de son livre : Jacques Parizeau attaque la droite
Je me suis permis ces quelques extraits de l'article de Robert Dutrisac du Devoir de ce matin, sur le nouveau livre de Jacques Parizeau qui vont exactement dans le sens des arguments que je défends depuis longtemps.
En tous cas, le moins que l’on puisse dire, c’est que Jacques Parizeau ne ménage pas la droite et les «lucides» ; pas plus qu’il ne semble ménager le PQ sur son manque de dynamisme et de préparation de l’indépendance.
Tout ceci ne fait que confirmer ce que je défends depuis longtemps «l’indépendance sera de gauche ou ne sera pas» ; que ce soit Québec Solidaire ou le PQ qui l'affirme, peu importe, puisque que ce n’est certainement pas avec de déprimants, appauvrissants et arrogants politicards de droite que nous parviendrons à convaincre l’électorat des avantages de l'indépendance.
Merci à Jacques Parizeau, pour une fois, il n'y aura pas que moi qui le dit… On n'attire pas les mouches avec du vinaigre...
Voici les extraits de l'article de Robert Dutrisac :
«Parizeau prépare le troisième référendum»
«Jacques Parizeau exhorte les leaders souverainistes, dont il constate le manque de détermination, à préparer sans attendre le troisième référendum sur la souveraineté.»
«L'ouvrage de Jacques Parizeau est aussi un traité d'économie politique. Il s'en prend aux «lucides», qu'il surnomme les «déclinologues»
«Selon M. Parizeau, «il est tellement important que le mouvement souverainiste élabore les programmes de gouvernement d'un Québec indépendant avant même de prendre le pouvoir». L'ancien chef péquiste signale qu'il a commencé dès 1988 à préparer le référendum de 1995.»
«Plus la mondialisation s'intensifiera, plus la souveraineté des États sera nécessaire aux citoyens qui y verront une essentielle protection dans un contexte où plus de pouvoirs seront délégués à des organismes internationaux, entrevoit Jacques Parizeau»
«Après le référendum de 1995 l'État du Québec redevient petit à petit la province de Québec». Un gouvernement souverainiste «plonge tout à coup dans une sorte de jansénisme financier», poursuit l'objectif du déficit zéro et devient «l'obligé» d'Ottawa.»
Sources :
«Parizeau prépare le troisième référendum»
«L’indépendance sera de gauche ou ne sera pas»
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Christian Montmarquette55 articles

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9 commentaires

  • Christian Montmarquette Répondre

    17 novembre 2009

    @ Gilles Bousquet.
    Le PQ est à droite, les libéraux sontà droite, les conservateurs sont à droite et l’ADQ est à droite.
    - Vous ne commencez pas à trouver que ça commence à faire beaucoup de partis à droite ???
    - Et on voudrait fermer le clapet à Québec Solidaire ???
    - Vous voulez rigoler j’espère ?
    Gilles Bousquet se plait sans cesse de targuer Québec Solidaire de communiste, d’extrémiste, de fanatique, d’utopique et quoi encore ?
    Je viens tout juste de lui demander au moins «À TROIS REPRISES» sur le blogue de Josées Legault de «prouver» ce qu'il avance en sortant les éléments programmatiques qui feraient de Québec Solidaire un parti communiste et il n'a «JAMAIS» été capable d'en faire la démonstration.
    Mais Gilles Bousquet s'entête tout de même à colporter ses ragots et crier des noms comme un enfant d’école en plaquant des étiquettes sans fondements. Une véritable insulte à l’intelligence ou à quiconque dispose d’un tant soi peu d’esprit critique ou de la moindre capacité d’analyse.
    En ce qui concerne Québec Solidaire qui soi-disant «ne lèverait pas».
    Je ne sais pas si Québec Solidaire ne lève pas, mais avec toute l’importance qu’il nous accorde, il faut croire que ça l’inquiète…
    D’autant plus que nous avons déjà atteint «8 %» des intentions de vote à seulement 2 ans d’existence.
    La poltique peut être parfois bien imprévisible…
    En 2007 l’ADQ avait 41 députés et sont sur le point de fermer boutique deux plus tard…
    Qui sait ce que l’avenir réserve pour Québec Solidaire, bien des gens seraient bien capables de changer leur fusil d’épaule, et la question nationale n’est pas la propriété exclusive du PQ.
    Référence :
    - Blogue de Josée Legault

    «En attendant Jacques Parizeau...» :

  • Gilles Bousquet Répondre

    17 novembre 2009

    M. Montmarquette, du haut de son parti idéal, Québec solidaire, fait la morale au PQ ici. Il morigène même M. Parizeau à l'occasion et tape sur le PQ sans arrêt où il trouve plein d'erreurs même si c’est son Québec solidaire ne décolle pas chez les Québécois.
    Une autre histoire de la paille et la poutre chez les extrémistes utopiques, un peu fanatiques mais, heureusement minoritaires, qui voient le bonheur dans leur extrême et le malheur dans l’autre.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2009

    « La gauche s’est a assez donné, c’est au tour de la droite de faire des concessions »
    Je crois que nombreux sont ceux et celles qui ne saisissent pas ce que je veux dire concernant les erreurs de la droite ; même si je pense que ce n’est pas qu’ils ne saisissent pas tant que ça, mais plutôt qu’ils ne «veulent» pas saisir.
    Le PQ était beaucoup mieux positionné pour faire progresser la question nationale de l'époque où il défendait encore la social-démocratie. Et c'est justement le message que Jacques Parizeau et Québec Solidaire tente d'envoyer au Parti québécois.
    Contrairement à ce que certains affirment, Parizeau avait accueilli avec beaucoup d'ouverture la venue au monde de Québec Solidaire en février 2006, puisque cela l'avait interpellé à une point tel, qu'il remettre lui-même le néolibéralisme du traité de libre-échange qu'il avait lui-même défendu au millieu des années '80. - Ceux et celles qui apprécient faire des recherches pourront vérifier ces informations dans les archives des nouvelles de la radio de Radio-Canada durant la période du 4, 5 et 6 février 2006.
    Car c'est justement à cause de l'abandon de ladite social-démocratie, et encore plus particulièrement depuis le règne de Lucien Bouchard qui en partie causé la stagnation à la fois du parti et de la cause nationale.
    Les sociaux démocrates ont enduré durant des lustres la direction néolibérale du PQ pour soutenir la souveraineté, mais cela n’a finalement contribué qu’à nuire autant à la cause sociale qu’à la cause nationale.
    La gauche a donc déjà donné tout ce qui lui restait de patience. D’autant plus que des problèmes tout aussi cruciaux comme la pauvreté, l’environnement et le système de santé et d’éducation ne pouvaient plus attendre eux non plus. Je vous ferai remarqué que seulement «38%» des étudiants inscrits terminent leurs études secondaires.
    La direction droitiste du PQ dans toute son arrogance, n’a toujours fait que la sourde oreille aux urgentes revendications de la gauche ; et j’en prends pour exemple l’augmentation de 10 cennes de l’heure du salaire minimum de Lucien Bouchard ou le désinvestissement massif dans nos systèmes d’éducation et de santé avec les terribles conséquences que l’on sait.
    Aujourd’hui les péquistes accusent la gauche de s’être organisée politiquement, mais le PQ n’a que ce qu’il mérite, puisqu’il ne nous a finalement laissé que le terrain électoral pour parvenir à nous faire entendre.
    Le PQ se retrouve donc doublement l’artisan de son propre malheur, puisque non seulement il n’a «JAMAIS» voulu rien savoir d’un quelconque partage des circonscriptions, mais il n’a jamais rien voulu savoir du scrutin proportionnel non plus.
    C’est pourquoi je vous dis aujourd’hui : la gauche s’est a assez donné, et c’est donc au tour de la droite de faire des concessions.

  • Christian Montmarquette Répondre

    16 novembre 2009

    @ Frédéric Picard
    Ce n'est tout de même pas moi qui a appelé les «lucides» des «déclinologues». C'est "JACQUES PARIZEAU".
    Je n'invente RIEN.
    Et il faut être culotté avoir l'esprit saprement mal tourné pour tenter de me faire dire des menaces de mort, alors que le parlais bien évidemment d'abattre la droite en tant que force politique; une force qui constitue d'ailleurs une véritable nuisance pour l'émancipation du mouvement indépendantiste et que j'ai parfaitement démontré dans mon texte «L'indépendance sera de gauche ou ne sera pas».
    - Alors, vous me prenez pour quoi ?
    - Un assassin ???
    Je ne passerais pas mon temps à me casser le bécique en quatre pour écrire, si je ne croyais fondamentalement aux instruments démocratiques.
    Alors, pour ce qui est de faire dire des choses aux autres mon cher Frédéric, je considère que ne donnez franchement pas votre place.
    La droite n’a aujourd’hui que ce qu’elle mérite, et Jacques Parizeau semble être parfaitement d’accord là-dessus, ce qui est tout à son honneur.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 novembre 2009

    Quelle connerie...
    Du sophisme, autant Socrate et Platon détestait ces intellectuelles manipulateurs de la vérité autant je les déteste.
    Je vous ferai remarquer monsieur Montmarquette que QS est encore plus loin de l'indépendance que le PQ.
    D'ailleurs lors d'une entrevue à RC aux dernières élections, madame David répondait non, non, on ne fera pas de référendum lors d'un premier mandat, les Québécois n'ont pas à ''s'inquiéter'' là-dessus...
    ''Après avoir pris le pouvoir on fera peut-être une consultation, ensuite on verra, peut-être que l'on fera un référendum dans un autre mandat ???''
    Si QS est vraiment souverainiste qu'il commence donc par le mettre dans leur plate forme ???
    Vous prenez vos rêves pour la réalité...Je pense que QS est plus communiste que souverainiste et complètement déconnecté au niveau économique.
    Et je vous ferai aussi remarquer qu'au Québec les gens en majorité ne sont pas d'extrême gauche, ni d'extrême droite d'ailleurs, la preuve vous êtes à peine à 6 % dans les sondages.
    Je suis personnellement de centre droit et humaniste, et pourtant je suis tellement souverainiste que je ne veux même plus des référendums traficotés par la tricherie fédéral je suis pour l'élection référendaire comme objectif numéro de la plate forme. Et la plupart des souverainistes que je connais sont plutôt de centre droit tout en étant humaniste.
    Jeanne du Lys

  • Archives de Vigile Répondre

    16 novembre 2009

    Jacques Parizeau à bel et bien attaquer les lucides... Lucides dont plusieurs sont souverainistes...
    Il faut absolument tenir compte de la droite et ne pas la négliger, car c'est quand même grâce à eux si le résultat de 95 à été aussi serrer. N'oubliez pas que Lucien Bouchard et Mario Dumont ont tous deux milité pour le Oui en 95 et qu'ils ont apporté avec eu une bonne partie de leurs militant et électeurs de centre-droite et même de droite!
    Même si la gauche est plus facilement mobilisé par le projet de souveraineté, si un 10 à 15% des souverainistes sont de droites (ces chiffres sont totalement improvisé et , à mon avis, inférieure à la réalité)... On va quand même en avoir besoin pour faire un pays!
    Un autre fait important à se souvenir. Le Parti Québécois est née d'une fusion du RN (centre-droite) et du MSA (centre, centre-gauche). C'est plus tard que le RIN à été dissout et que des acteurs de gauche comme Bourgault on joint le PQ. De plus le RN était lui même former de certain créditistes et d'une branche plus de centre-droite du RIN.
    L'indépendance sans la droite, impossible à réaliser.

  • Frédéric Picard Répondre

    16 novembre 2009

    Tout a déjà été dit par monsieur Haché,
    Je ne peut cependant résister à émettre mon grain de sel. En effet, en employant une telle hargne envers certains de vos compatriotes, parce qu'ils ne partagent pas votre propre opinion, vous ne désservez pas votre cause. Vous faites passer QS pour un parti tellement à gauche que nul n'est suffisamment à gauche pour en faire parti. Très franchement, votre dévouement à votre parti fait peur. Particulièrement en déclarant que les gens de droite doivent être éliminés.
    ***
    Jacques Parizeau a critiqué les lucides, certes. Mais Parizeau a déjà pensé privatiser une partie d'Hydro-Québec. Parizeau a également critiqué QS, dès sa naissance. Vous tentez de mettre des intentions dans les paroles de monsieur Parizeau, alors qu'il n'y en a pas. Vous souhaitez tellement que Parizeau se joigne à votre crédo (car ça en est un) que vous en déformez le sens de ses paroles.
    On appelle ça de la pensée magique.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 novembre 2009

    Je suis désolé de le dire mais si vos dires s'avèrent vrai, la souveraineté ne se fera jamais.
    Je suis de centre-droit et souverainiste convaincu. Il y a une frange entre 20 et 30% de la population québécoise de tous les spectres de couleurs et tous les positionnements de gauche à droite dans l'échiquier qui n'ont pas encore pris position quant à leur allégeance lors d'un éventuel référendum...
    Et je suis sur d'une chose... même si je suis de centre droit...et souverainiste...je ne suis pas un extra terrestre....
    J'invite tous les lecteurs à venir lire sur mon blogue http://lumenlumen.blogspot.com/ l'échange que j'ai eu vendredi dernier avec la politologue Josée Legault.

  • Marcel Haché Répondre

    16 novembre 2009

    Maintenant que nous savons que l’indépendance sera à gauche ou ne sera pas. Maintenant que nous savons que le vrai P.Q. c’est Québec Solidaire. Allez-vous bientôt nous annoncer que Jacques Parizeau a pris sa carte de membre de Q.S ?
    Est-ce que vous allez nous annoncer aussi, bientôt, que Q.S est le vrai N.P.D. parce que Q.S. soutient, lui aussi, le multiculturalisme ?
    C’est quoi au juste Québec Solidaire ?
    Car enfin, au-delà de votre bitchage en boucle, à l’égard de tout ce qui ne s’inscrit pas dans votre logique gauche-droite, vous pourriez assumer votre gauchisme, sans faire dire à Jacques Parizeau ce qu’il n’a pas dit.